« Alors c'est quoi ton petit pseudo : Naysus ou Neclis ou Rowàn (et ouais que des pseudos zarbb, c’est ma spécialité ;p ) , sinon tu as quel âge : 18 printemps !!et tu viens d’où I come to the Heaven !!  (ou dans l’Ain ^o^), non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : Top 50 Root-top ! . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : Le design est simple mais très sympa, j’adoore sa citation et pour finir PERCY JACKSON POWWAAAA !! <3 . Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : Alors, je dirai au moins 1/7 et maximum 6,5/7 ! . »

~~J’ai deux objets en ma possession qui proviennent tous deux de ma mère Hécate. Le premier objet m’a été offert à mon arrivée à la colonie. D’apparence, ce n’est qu’une simple petite lampe torche mais lorsqu’on appuie sur le bouton, elle se change en un battement de cils en une torche de bronze céleste pourvu de flammes argentés provenant des rayons lunaire et concentrés dans la torche. Cette lumière est particulièrement efficace lorsqu’il s’agit de vouloir voir sans être vu durant la nuit. En effet, la lumière des flammes à la particularité de n’éclairer que les personnes que le porteur désire et ont également la capacité de projeter son feu à l’endroit voulu. Néanmoins, elle ne peut être utilisée qu’une fois par jour et doit être rechargé aux rayons d’une lune claire.
 
~~Le deuxième objet que je tiens de ma mère est un petit sifflet ayant la forme d’un Y. Sur chacune des branches est représenté un animal différent. Un chien, un lion et une jument. Lorsque je siffle dans une des branches, l’animal représenté sur celle-ci est invoqué par le biais d’un portail céleste.

Je n’ai jamais été normal. Toujours à imaginer des choses. Je passais mon temps à m’isoler. J’étais incompris de tous les autres enfants. Mon père essayait de me comprendre, passait du temps avec moi tentant de me cerner, moi, son fils. A dire vrai, ça n’a jamais bien fonctionné. Plus il essayait, plus je devenais étrange et mystérieux à ses yeux. J’ai toujours vécu en France, à Paris. Mon paternel travaillait de nuit dans une discothèque. J’étais constamment dans ma bulle, exerçant des pratiques bizarres et complétement loufoques aux yeux de certaines autres personnes mais qui, pour moi paraissaient des plus ordinaires. Je ne savais pourquoi, mais le domaine de la magie, du fantastiques et du fantasy m’attirait beaucoup. Je passais des heures devant des livres d’images, me plongeant dans des aventures merveilleuses de personnages extraordinaires. Mais je commençais à m’en lasser. A mes six ans, le médecin annonça à mon père que j’avais le syndrome d’hyperactivité, doublé d’un trouble du déficit de l’attention. Je devenais de plus en plus excité, ne pouvant m’empêcher d’avoir quelque chose dans la bouche ou dans les mains, je n’écoutais qu’à moitié ce que les gens me disaient. Puis tout changea dans ma vie.

A mes onze ans, mon père et moi quittions la France pour rejoindre New York. J’étais plus perdu que jamais. Mais mon paternel avait pu m’enseigner l’Anglais convenablement. Un an plus tard, je maîtrisais cette langue comme le français. Et je me fis des amis. Ils me trouvaient étrange aussi mais je pouvais facilement me confier à eux. C’était la première fois que j’entretenais des liens aussi forts. Nous organisions des parties de jeu de rôle tous les samedis. Nous étions un petit cercle privé de personnes originales par rapport aux autres adolescents de notre âge. Marry avait un caractère bien trempé, du far à paupières noire, du noir à lèvres, le teint pâle, des cheveux noirs parcourus d’une mèche rouge sang. Elle portait des chaînes, un collier à têtes de morts, des tenues noires, noir, noir, noir. Une vraie fille gothique. Julius était petit, obsédé, malin, observateur et c’était sûrement lui le plus intéressé aux jeux de rôle notamment Donjons & Dragons. Pierrick quant à lui était un gigantesque gugus passionné de jeux vidéo rétro, de vieilles musiques et de tous ce qui se rapportait aux anciennes technologies. Et moi, j’étais le gars mystérieux, étrange et insaisissable  qui défendait constamment ses amis en ne cessant de s’agiter. Mais, un jour tout bascula.

J’avais quatorze ans ce jour-là. On était en plein mois de juin. C’était la journée la plus étrange et la plus bouleversante que je n’avais jamais vu auparavant. J’avais fait un rêve des plus bizarres. J’avais l’impression d’assister à une scène de film. Sauf que j’étais présent dans les coulisses. Mais personne ne me voyait, c’était comme si j’étais un fantôme. Des créatures étranges semblaient discuter en ricanant et à mon plus grand étonnement, j’avais réussi à comprendre leurs dires.
« Enfin ! Nous allons pouvoir nous amuser un peu.
-Cela fait des siècles que j’attends de pouvoir dévorer l’un d’entre eux.
-Oui, et puis ses copains mortels nous serviront d’apéritifs.
-Oh, depuis trois cent ans, nous sommes bloqués au Tartare, j’ai hâte de savoir le goût qu’ils auront ! ». Je m’étais réveillé en sursaut suite à ce songe. Ne pensant que ce n’était qu’un simple rêve bidon, je le supprimai de ma pensée durant toute la matinée bien que cela soit difficile compte tenu des bizarreries qui se produisaient au collège. J’avais l’impression de devenir fou. Je voyais des choses que les autres ne pouvaient apercevoir.
Alors que je me dirigeais vers mon collège à pieds, j’avais aperçu, assises sur le banc du parc de l’avenue voisine, trois vieilles femmes. Celles des deux extrémités  tenaient deux  longs fils qui faisant la taille du banc quand à celle du centre, elle avait un grand ciseau coupant dans sa main droite. Puis, d’un seul geste, elle coupa les deux fils simultanément avant qu’elles ne disparaissent toutes trois après que j’eu cligné des yeux.
Le midi, à la cantine, Quelque chose d’étrange se produisit. Un nouvel élève avait fait son apparition, il avait des béquilles et un jogging épais et trop grand. Un certain McGurtle. Je ne l’avais jamais vu dans l’enceinte de l’établissement, et je n’avais guère entendu parler de lui, pourtant, tout le monde semblait agir comme s’il avait toujours été là. Et je fus même extrêmement surpris lorsque j’appris qu’il était censé être dans ma classe depuis deux ans, et mon meilleur ami qui plus est ! Alors que je n’avais jamais entendu parler de lui !
Lors de la récréation de l’après-midi, ça recommença. Deux nouveaux cette fois-ci. Tous semblaient les craindre et pourtant, une fois de plus je ne les connaissais absolument pas. Une chose étonnante, c’était que mon « meilleur ami » ne semblait pas les connaître non plus.
Enfin, le soir, tout devint inimaginable.

« Rowàn venait à présent, de terminer ses cours de collège. Néanmoins, la journée qu’il avait passée avait été assez… perturbante pour ne pas ainsi dire étrange. Mais, le jeune adolescent s’était juste dit que c’était peut-être à cause des grandes vacances qui approchaient, où il retournerait en France pendant un mois, comme toutes les années. Sauf qu’il ne pouvait nier un détail. Ce garçon, qui avait apparu comme par magie lors du repas et que tout le monde connaissait, ne pouvait pas être son meilleur ami. Il s’en serait quand même souvenu. Et si vraiment il aurait dû être dans la même classe que lui pendant deux ans, comment se fait-il qu’il n’avait jamais entendu parler de lui une seule fois dans sa vie ? Et il était évident que les deux autres racailles qui étaient elles aussi apparues dans la récréation de l’après-midi avaient un lien. Tout ceci ne pouvait être de simples coïncidences.
Rowàn venait de passer le portail du collège lorsque quelqu’un semblait crier à l’intérieur du bâtiment. Seulement, personne ne semblait remarquer le cri de détresse qui venait d’être poussé. Croyant que ce n’était qu’une chose imaginé par son subconscient, il fit deux pas lorsque le même cri fut poussé. Et alors, son instinct lui disait d’aller voir ce qui se passait. Son hyperactivité se combina avec son instinct et il fonça à l’intérieur de l’école sous les regards troublés des quelques camarades qui attendaient leurs parents.
Au moment où il franchit les pieds dans le hall d’entrée, une silhouette fondit sur lui en lui criant de courir.
-COURS ! COURS ! C’EST UN PIEGE ! hurlait McGurtle en se précipitant vers la sortie sans boiter et sans béquilles.
Deux autres ombres au loin se dessinaient dans le couloir mais il ne parvint à les distinguer qu’au moment où son ‘ami’ ne l’attrape au bras pour le tirer hors de l’établissement. Rowàn courut alors sans trop savoir pourquoi, derrière Grey qui paraissait affolé.
-TAXI !! TAXI !! cria l’adolescent à une voiture jaune qui s’arrêta juste devant eux.
Ils montèrent dans le véhicule et Grey chuchota vivement à Rowàn :
-Ce serait trop long à t’expliquer, il faut simplement qu’on aille chez ton père pour savoir s’il est sécurité, aïe lui non plus n’est pas au courant. Ça ne va pas être facile. Vraiment pas ! au grand étonnement du jeune Devins, Grey semblait manger nerveusement un bout de sa casquette qu’il tenait dans les mains.
Le taxi s’arrêta juste devant l’immeuble dans lequel Rowàn et son père habitaient. Ils se précipitèrent dans les escaliers (le bâtiment n’ayant pas d’ascenseur) et quand ils parvinrent au palier du deuxième étage, ils entendirent un cri d’effroi qui venait de deux étages plus haut. Rowàn fut saisi d’une vague de panique. Il avait reconnu la voix de son père. Grey avala sa salive bruyamment et ils dévalèrent les escaliers plus vite qu’auparavant, gravissant les marches deux par deux. En à peine une minute ils étaient arrivés devant l’appartement de Zane Gabriel Devins. La porte était entrouverte. Ils la poussèrent et Rowàn murmura d’une voix blanche :
-Papa…
Il se rua dans l’entrée, puis dans le salon, la salle de bain, la chambre, la cuisine. Tout était sans dessus-dessous. Mais aucunes traces de son paternel. Il avait disparu… »

Après cet incident, Grey m’emmena à la colonie. J’appris qui j’étais, d’où je venais, que Grey était mon protecteur. Puis lorsque j’eu fini ma première année là-bas, je retournai au collège. Et j’avais appris également que Pierrick était mort durant la dernière semaine de juin dernier, retrouvé noyé dans le lac de Central Park. Une élève avait disparue et mon père restait toujours introuvable...
Petit à petit, j'essayais de me faire à l'idée que plus jamais je n'aurais une vie normale. Chaque été je devrais retourner à la colonie des Sangs-Mêlés au lieu d'aller voir ma famille en France. Chaque été je devrais retourner dans un monde complètement différent par rapport à celui dans lequel j’habitais auparavant. Chaque été je devrais voir à nouveau Monsieur D. et son éternel froideur. Chaque été je devrais suivre des cours de Grec Ancien, je devrais escalader ce mur de lave que je hais tant, je devrais m'entraîner au combat, je devrais ranger mon bungalow correctement, chaque été, chaque été, chaque été... Inlassablement. Mais j'ai changé depuis. Je ne suis plus cet adolescent craintif et déprimé. Grâce à mes amis demi-dieux, grâce à Grey, grâce à la colonie je suis devenu fort, courageux et moins sensible que je ne l'étais jadis. Je peux à présent me battre sans avoir peur. J'ai appris à être tenace, endurant et vif. Je ne suis plus le même. Je suis différent. Je me suis même donné un objectif...
Retrouver mon père, qu'il soit vivant ou mort. Quelqu'en soit le prix...