« Alors c'est quoi ton petit pseudo : Snake , sinon tu as quel âge : 20 ans et tu viens d’où Toulouse, France , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : Top site Obsession . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : Je suis heureuse d'avoir enfin trouvé un forum sur l'univers de Percy Jackson. Il a vraiment l'air cool ! . Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : Pour l'instant tous les jours certainement. . »

Je possède un arc de chasse en bois d'if monobloc avec ses flèches pesant 50 g chacune afin que l'impacte soit important, à noter qu'elles sont inépuisables. J'ai en ma possession une épée double entièrement forgée dans de l'argent céleste. Toutes deux sont des cadeaux de mon père.

J’étais là, petit être rosé posé dans les bras de ma mère, entrain de dormir alors qu’au-dessus de moi se penchait un géniteur  hors du commun : Arès, en personne. Il n’osait pas me toucher par peur que sa légendaire brutalité ne me fasse m’effriter comme un vulgaire vase brisé. Il n’avait jamais eu cette crainte avec ma mère qui avait été une des rares femmes qui avait réussir à l’adoucir ne serait-ce que l’espace d’un instant. Mais avec moi, c’était tout autre chose. Il gravait chaque détail de mon petit corps dans son esprit ne sachant pas quand est-ce qu’il pourrait redescendre des cieux pour m’octroyer un peu de chaleur paternelle. Durant de longs instants il contempla la merveille qu’il avait engendrée, comme il disait à ma mère. Mais une personne de l’équipe médicale se présenta et il disparut afin de ne pas révéler le secret des dieux. Depuis ce jour, ma mère ne le revit plus jamais. Je grandissais auprès d’elle et de son nouvel amour, un riche et bon parti new-yorkais, qui la comblait d’amour et d’attention, plus que ne l’avait jamais fait mon paternel. J’étais une enfant douée d’un caractère de feu car je me m’étais à pleurer dès lors que j’étais contrariée ou que l’on ne me traitait pas comme je le désirais. Cependant, à côté de ça, j’étais polie et tenais bien en présence d’autres personnes. Lorsque j’eus l’âge de trois ans et demi, mes parents me donnèrent un petit frère, Lewis. C’est à ce moment-là qu’ils se rendirent compte que je pouvais être à l’écoute de ce qu’ils me disaient et que je pouvais être serviable, du moins autant que mon âge me le permettait en ce temps. Ce fut aussi le moment pour moi de faire mes premiers pas dans la scolarité. J’étais une élève assidue mais dans la cours de récréation ce n’était plus pareil. On dit souvent que les enfants sentent les choses, et bien c’était le cas, car je me retrouvais très vite en marge des groupes, à jouer seule dans mon coin. Je ne leur en tenais pas rigueur mais cela me pesait un peu. Plus tard, lorsque mon frère fut en âge de jouer, nous nous amusions à nous livrer une guerre sans merci à l’aide de petites épées de bois. Déjà mon don se faisait ressentir, je parais les coups de mon frère avec habileté non feinte mais mes parents pensaient que j’avais appris ça regardant les vieux films moyenâgeux. Du moins mon père pensait ça, ma mère, elle, se doutait que cela me venait de mon divin géniteur. Elle décida alors de canaliser mon énergie débordante en me mettant dans une école d’Aïkido. Je me débrouillais fort bien dans la maitrise des gestes et des prises mais j’excellais dans la maitrise du sabre. Je continuais ce sport durant toute ma scolarité. Mais elle sut définitivement que j’avais un don lorsque je revins d’un camp d’été axé autour du sport lorsque mes accompagnateurs lui demandèrent si je pratiquais le tir à l’arc de façon poussée à l’extérieur. C’est à partir de ce jour-là qu’elle comprit que bientôt allait arriver le moment de m’envoyer dans le centre dont lui avait parlé Arès à ma naissance. Mon véritable père ne fit sa réapparition dans ma vie que quelques jours avant mon quinzième anniversaire.  Toujours en marge des autres adolescents je m’étais retrouvée prise dans un guet-apens  tendu par des racketteurs. L’un d’eux me menaçait d’un couteau mais utilisant mes connaissances d’arts martiaux je l’en dépossédais et le récupérais. Je m’apprêtais à m’en servir de façon létale lorsque la voix de mon père tonna dans ma tête m’ordonnant de ne rien leur faire et que cela venait d’Arès. Arès était mon père. Sous l’effet du choc j’avais lâché larme mais lorsque je regardais autour de moi, les voyous avaient pris la fuite face à ma virulence. Lorsque je fus rentrée chez moi, je fis face à ma mère et lui demanda, les larmes aux yeux, qui j’étais vraiment. Elle me raconta son histoire avec mon dieu de père puis m’annonça qu’il était temps pour moi de partir. Sans comprendre, je fus amenée le lendemain dans un camp perdu au milieu de la forêt où elle m’abandonna à mon sort. Je fus inconsolable pendant de longues heures qui se comptèrent vite en jour, ce qui rendit les débuts de ma nouvelle vie compliquée. Mes quinze ans arrivèrent et on m'apporta les présents que mon père m'avait offert, un arc en bois d'if et une dague forgée dans un métal céleste. Plus tard, on m’expliqua que ce camp était un camp spécialement conçu pour les demi-dieux comme moi afin de les entrainés et qu’ils puissent exploiter au mieux leur potentiel. Très vite je me fis ma place grâce à mon don que je découvrais un peu plus mais aussi aux enseignements que l’on me prodiguait. J’appris aussi que mon unique amie d’enfance, qui m’avait suivie tout du long de ma scolarité était une nymphe qui avait été chargée de ma protection. Puis les années passèrent et me voilà aujourd’hui, entrant dans le groupe des Alphas ce qui pour moi était une grande satisfaction.