« Alors c'est quoi ton petit pseudo : Stain, sinon tu as quel âge : 18 ans et tu viens d’où Languedoc-Roussillon , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : Obsession, le top site! . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : J'aime beaucoup le concept, oui! Et ne parlons pas du design!! . Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : au moins 5/7, mais dans la normale je passe tous les jours! . »

Je possède une jolie bague, un cadeau de ma mère pour l'un de mes anniversaires. La bague est en réalité un serpent, l'un des symboles de ma mère, qui s'enroule autour de mon doigt. Il est en argent, le métal préféré de ma mère, et sa tête est centrée sur ma deuxième phalange. Ses yeux sont composés de deux pierres taillées de cornaline, une jolie pierre rougeâtre. Les pierres commencent à chauffer lorsque l'on me ment, ou que l'on me cache quelque chose. Pratique, non?  

La période jusqu’à mes treize ans n’est pas des plus palpitante... Je suis née, et j’ai grandi à Salt Lake City. Ma famille, les Carlton, était connue en ville et respectée. En même temps cela faisait quatre générations que la famille Carlton était basée à SLC, et on n’en bougeait plus. C’est pourquoi j’avais toujours pu voir n’importe quel membre de ma famille, quand je le voulais. C’est bien non ? Sauf quand vous avez la famille la plus insupportable du monde. Notre famille était riche, et tous les Carlton pétaient plus haut que leur cul. Je ne les supportais pas. Je ne pouvais en voir aucun, ne serait-ce qu’en peinture. Nous habitions dans une grande maison avec mes grands-parents. Je n’avais jamais compris comment ces deux-là avaient pu se rencontrer et tomber amoureux. Ils étaient comme le jour et la nuit. Ma grand-mère avait une allure et un comportement hautain, alors que mon grand-père paraissait être le plus simple des hommes. C’était le père de mon grand-père qui avait fait la fortune de la famille, ses enfants en avaient hérité. Mais malgré tout mon grand-père était resté humble, il était toujours souriant, heureux de vivre. C’est pour cela que l’on était si proche lui et moi. Depuis toute petite il m’apprenait à réfléchir et à voir plus loin que le bout de mon nez. Alors que mes parents étaient occupés à se chercher des vêtements pour tel ou tel évènement, mon grand-père me racontait la mythologie grecque. Il faut dire que mes parents se débarrassaient tellement souvent de  moi que mon grand-père avait même eut le temps de me raconter la mythologique grecque, la mythologie nordique et même celle inventée de toutes pièce par Tolkien. Mon grand-père était un modèle pour moi, c’est pourquoi j’ai été terrassée en apprenant sa mort la veille de mes treize ans.  J’ai sombré dans un état léthargique pendant environ une semaine, je mangeais, je buvais et ça s’arrêtait là. Mes parents ne s’occupaient pas de mon état jusqu’à ce que je refuse d’aller avec eux à un de leur truc bidule de charité complètement hypocrite. C’est à ce moment-là que ma mère, du moins celle que je pensais l’être, m’a proclamé qu’il fallait que j’arrête mon cinéma car ce n’était pas comme si je tenais à lui. Elle avait détruit tout l’amour que je lui avais porté durant 13 ans, le temps d’une phrase.

Pour la première fois, je lui avais claqué la porte de ma chambre au nez, et l’avais fermé à clef. J’avais attendu qu’ils partent pour sortir de ma chambre. Tout ça été arrivé en plein été, durant les grandes vacances. J’avais demandée à être envoyée en pension jusqu’à la fin du lycée. Ils avaient accepté sans le moindre pincement au cœur. C’est là-bas, une nuit d’automne que j’avais découvert mes capacités. Mon pouvoir, quoi. Je m’étais transformée en chat, sans réellement le vouloir. Je m’étais aventurée sur le toit plat ce soir-là, et j’avais entendu des bruits de pas. Je n’avais nulle part ou me cacher, alors je m’étais accroupie, en attendant la sentence. Mais il n’y en eut aucun à part un « dégage le chat ». J’avais déguerpi, et pour moi je courrais tout à fait normalement, mais toujours accroupie. On aurai pu jurer que j’avais été formée dans un camp militaire ! En arrivant à la fenêtre de ma chambre, j’avais découvert ma forme animale. Ma réaction fut assez brutale, j’ai eu une crise de panique. Mais avec le temps j’appris à contrôler ce pouvoir. Enfin, du moins je pouvais me transformer à volonté en chat. Puis en chien. Mais depuis, plus rien. Je n’arrive jamais à atteindre une concentration suffisante pour ma changer en autre chose. A la fin du lycée je m’inscris au College Hall de Philadelphie, dans le cursus d’infirmerie. J’ai fini ma licence haut la main, et j’ai emménagé dans un appartement à New-York. Et c’est à ce moment-là que les choses ont commencé à se compliquer... J’ai eu une visite quelque peu… dévastatrice, pour mon pauvre appartement. Une créature à la fois femme et oiseau a littéralement défoncé ma baie vitrée et m’a coursé dans mon appartement. J’ai réussi à m’en sortir, mais pas toute seule.
Une femme est apparue assez soudainement alors que je ne pouvais plus échapper à la chose, l’air sévère. Elle a prononcé des truc incompréhensible et cette abomination de la nature et partie. La femme s’est retournée, m’a expliqué qu’elle venait de la part de ma mère, et que j’étais par conséquent une demi-déesse, et que c’était sa bague que je portais depuis mes 16 ans... Le tout d’une simplicité à en couper le souffle. Elle m’a dit de me rendre au camp le plus vite possible car j’avais été repérée. Et pouf, elle est partie. Pendant trois longues heures j‘ai cru que j’avais simplement halluciné, mais en voyant l’état de mon appartement, c’était impossible. C’était comme si une tornade était passée de ma cuisine, par mon salon, et jusqu’à ma chambre. Le tout était dans le même état que Bagdad lors des attentats. Je sorti prendre l’air le soir venu. Je me suis installée dans un café et je commençais à réfléchir aux évènements, lorsque je me rappelai soudain que je ne devrais pas trop traîner si je voulais avoir la vie sauve et ne jamais revoir cette immonde créature. Je suivis donc les instructions que ma soit disant mère m’avait laissée, et je suis arrivée ici, au camp. Je n’ai jamais parlé à personne de ce qui s’était passée, puisque je ne le savais pas, moi-même. Mais je compte bien poser quelques questions indiscrètes…