AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Valère Zepelin
Valère Zepelin

✗ j'ai posté : 41 ✗ drachmes : 27 ✗ j'occupe le poste de : pensionnaire ✗ enfant de : Thanatos ✗ je suis disponible : ...
✗ on me connait sous : Rieser ✗ je ressemble à : Joe Collier ✗ ceci appartient à : Robin


MessageSujet: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 18:50


Joe Collier

« Alors c'est quoi ton petit pseudo : Rieser, sinon tu as quel âge : l'âge d'être vieilleet tu viens d’où de chez moi , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : par le top-site Obsession. D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : Déjà. ♥. Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : ça dépend des jours. »



Valère Ilyus Zepelin

« Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie. »

Je suis Valère Ilyus Zepelin, mais on me surnomme souvent Val. J'ai actuellement dix-sept ans et je suis fils de Thanatos. La première fois que j'ai vu le jour c'était à Tallinn. Tu ne vas jamais me croire mais je suis hétérosexuel, enfin, officiellement, parce que je suis plutôt un éternel célibataire et d'ailleurs si je dois dire un mot sur cette situation c'est que je me sens comme tout le monde. Hey attends, je n'ai pas fini, reste encore un peu, je voulais te dire aussi que je suis au camp depuis deux ans. Après je suis du genre affectueux, un peu débrouillard, toujours dynamique, souvent obéissant, très polyvalent, assez raisonnable (quand je le veux), mais je suis aussi envahissant (pour ne pas dire collant), un peu inquiet, trop insistant, rancunier (malheureusement), renfermé (car trop secret), rusé (quand même !).  Sinon j'appartiens au groupe Oméga, je tiens le rôle de simple pensionnaire (et ça me suffit) et je ressemble étrangement à Joe Collier. Les crédits des images sont tumblr (x2).

Que penses-tu des dieux en général ? Valère sait qu'il faut respecter les dieux, puisqu'ils sont les grands chefs, mais en dehors de cela, il leur accorde peu de place dans sa vie. Il préfère de loin les sang-mêlés ainsi que les créatures avec qui il partage le quotidien (du coup, cela s'applique aussi à Monsieur D, même si Valère ne le porte pas dans son cœur pour autant). Il a eu du mal à accepter leur existence : pour lui, ils restent encore un peu des êtres mythiques que les gens normaux ne verront jamais. Et puisque Valère se considère comme normal, il s'imagine déjà qu'il aura très peu de liens avec eux. Il n'est donc pas du genre à blasphémer, prenant très au sérieux les règles édictées par les dieux et les traditions. En revanche, Valère pense que dans certains domaines, les dieux ne valent pas les demi-dieux. Pour s'amuser, par exemple... Il leur trouve un petit côté rétro  qui ne l'amuse pas vraiment.   Et quelle est ta relation avec ton parent divin ? Quelle relation avec son parent divin ? Valère n'a jamais vu son père. Le seul contact qu'il a eu avec lui  est le jour où il a été reconnu par Thanatos. En dehors de cela, Valère ne ressent rien de très précis vis à vis de lui. Il lui arrive de lui en vouloir d'être devenu l'amant de sa mère, de l'avoir rendue malheureuse et de l'avoir mis au monde. Mais d'un autre côté, il se sent fier de l'avoir comme père, même s'il ne comprend pas pourquoi. Lorsqu'il progresse dans l'apprentissage de son don, Valère ressent presque de l'affection pour lui. Mais la relation étant en sens unique, Valère se pose beaucoup de questions sur lui et se demande quelle attitude est la meilleure : l'aimer ou le haïr.  Comment te sens-tu au camps ? Il se sent comme un poisson dans l'eau. Valère compare cela à une révélation : comme si, tout d'un coup, sa véritable nature se manifestait complètement. Il s'y épanouit donc complètement et n'a pas d'a priori sur les autres demi-dieux. Certes, il n'apprécie pas tout le monde, mais il essaie aussi au moins de ne pas détester d'office. Valère a tout fait pour s'intégrer au mieux dans le camp, et on peut dire qu'il y a réussi. Quel est ta divinité préférée et celle que tu déteste le plus ? Valère a une préférence pour Hermès : en effet, c'est dans son bungalow qu'il a été accueilli dans son arrivée, et cette tradition lui a permis de s'intégrer et s'acclimater au camp. Il le voit donc comme un dieu amical, et ses différentes facettes amusent Valère : voyageur et voleur à la fois, il trouve que ça fait rêver.Quant à la divinité qu'il déteste le plus, il s'agit d'Hadès, car il considère que celui-ci vole tous les mérites de son père. Après tout, c'est Thanatos qui fait tout le sale boulot, tandis que Hadès se prélasse dans ses quartiers souterrains avec une superbe déesse des enfers. Valère considère qu'il a un travail bien tranquille.Penses-tu que les centaures arriveront un jour à danser le Gangnam Style ? Valère pense que les centaures devraient être les personnes qui le dansent mieux, puisqu'ils sont à demi-chevaux. Il est persuadé qu'en fait, ce sont des professionnels de la discipline, mais qu'ils ne l'avoueront jamais parce que ça ne fait pas assez sérieux : non, c'est vrai, Chiron dansant sur de la musique moderne ? Ça ne colle pas du tout ! Et puis, s'ils avouaient leur secret, qui les respecteraient encore ? Tout le monde voudrait les voir danser.


• Il dispose d'un carnet que lui seul peut lire où il note les dates de mort des différentes personnes qu'il rencontre afin d'éviter d'encombrer son esprit avec trop de dates. Si quelqu'un d'autre que lui essaie de lire ce qu'il y a dans ce carnet, les mots changent et racontent l'histoire du dieu Thanatos.
• Son objet fétiche est une boule à neige à l'effigie de la ville de Tallinn. Ce n'est pas qu'il souffre du mal du pays : seulement, cela lui rappelle toutes les années qu'il a passées avec sa mère. Lorsqu'il pense à elle ou qu'il a le cafard, il aime bien secouer la neige en se disant que tous ses soucis s'envolent par la même occasion.  



Valère dispose de la capacité de prédire la date de mort des personnes qu'il rencontre. Du fait de son âge, son don n'est pas encore développé. Au stade où il en est, Valère ne le contrôle pas totalement : lorsqu'il rencontre une nouvelle personne, il entre en transe. Ses yeux deviennent noirs comme la nuit, une variation de couleur que certains ne remarquent pas. Il se fige et sa main gauche est secouée par des tremblements. Cela ne dure que quelques secondes pendant lesquelles Valère a l'impression de cesser d'exister. Lorsqu'il reprend conscience, il ne remarque pas qu'il a été absent quelques secondes, mais il peut tout de même le repérer par de petites variations du paysage ou bien par le fait que la date de la mort flotte dans son esprit, sous forme d'une sorte d'intuition. Valère est capable de saisir la date s'il le désire. Pour mieux la retenir, il la note sur son carnet. Si Valère ne saisit pas la date, elle reste sous une forme d'intuition qui se renforce à mesure que la date se rapproche. Le jour de la mort, elle se manifeste pleinement. Valère ne sait pas quelles sont les circonstances exactes de la mort, mais il a conscience d'une chose : lorsque votre jour est arrivé, qu'importe ce que vous faites, Thanatos saura toujours vous trouver.
Revenir en haut Aller en bas
Valère Zepelin
Valère Zepelin

✗ j'ai posté : 41 ✗ drachmes : 27 ✗ j'occupe le poste de : pensionnaire ✗ enfant de : Thanatos ✗ je suis disponible : ...
✗ on me connait sous : Rieser ✗ je ressemble à : Joe Collier ✗ ceci appartient à : Robin


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 18:50


E
Mon histoire commence ...

Quand il était enfant, Valère avait appris que la Mort avait l'apparence de la Faucheuse. Tout le monde craignait la Mort parce que personne ne pouvait y échapper, mais honte à ceux qui la refusaient en trainant au sol comme un ver de terre ! La Mort doit s'accueillir comme un héros, avec dignité, même si elle vous prenait dans le pire moment de votre vie – ou dans votre plus beau. Inéluctable, elle pouvait paraître séductrice, mais le suicide était une option de facilité. Si vous ne parveniez pas à vous tuer, c'était que la Faucheuse ne voulait pas encore vous emmener. Tous ces catéchismes qu'on apprenait à l'école ou dans la cour de récréation étaient bien jolis – ils permettaient de se faire peur , même si on s'en moquait ensuite. Mais où, dans ce récit, était-il écrit que la Mort pouvait avoir des enfants ?

Le jour cédait la place à la nuit, marquant le ciel de longs firmaments roses alors qu'un gris bleuté s'installait sur les toits des mortels. La brise légère du soir ne parvenait pas à refroidir ce jour d'automne, au demeurant plutôt agréable, vers des températures plus glaciales. Pas le moindre signe qu'un demi-dieu était en train de naître. En ville, les murmures des conversations n'avaient rien perdu de leur intensité, les yeux scotchés aux postes de télévisions ne se détournaient pas, et le maire de Tallinn, un homme de petite envergure, était tout simplement endormi, profitant d'une pause dans son emploi du temps de ministre pour se permettre une petite sieste. Pas de fanfare brillante ou de tonnerre grondant, pas de disparition inquiétante ou de cadavre encore frais, seulement une agitation particulière dans une chambre d'hôpital assez cossue où une femme élégante accouchait. À quoi vous attendiez-vous ? À ce que tout l'Olympe célèbre la naissance d'un nouveau demi-dieu ? Valère avait très vite déterminé qu'il n'était qu'une personne comme les autres. Une naissance banale dans un hôpital plutôt chic, mais choisi parce qu'il était discret plutôt que sur des critères financiers. Tout se faisait comme s'il ne devait pas être remarqué.
« Appelle-le Valère. » avait lâché le père, un homme que personne n'avait jamais vu à l'hôpital, et sur qui bien peu de personnes semblaient  savoir quelque chose. Mais d'après la mère, il n'y tenait pas tant que ça : elle avait eu l'impression de lui arracher un aveu lorsqu'elle lui avait demandé ce nom. Elle avait donc conclu qu'il n'y tenait pas vraiment, et qu'elle pouvait l'appeler à sa convenance. Toutefois, quelque chose l'empêchait d'oublier complètement le conseil du père. Il avait quelque chose de particulier, même si elle n'aurait su expliquer quoi. Tout ce qu'elle pouvait dire de lui, c'était qu'il était terriblement fascinant... et terrifiant. Elle le disait beau comme un dieu, sans savoir que c'en était un. En effet, il n'était pas qu'une belle sculpture de marbre qui aurait subitement pris vie. Il avait quelque chose d'inquiétant. Il ne donnait pas l'impression d'être un danger, en tout cas pas pour elle, ce qui ne l'empêchait d'éprouver parfois une sorte de malaise. Lorsqu'elle était tombée enceinte et qu'il l'avait abandonnée, elle avait dit qu'il n'était pas le genre d'homme à pouvoir rester amoureux. Elle se réjouissait cependant de pouvoir conserver l'enfant, qu'elle espérait voir s'épanouir. Pour toutes ces raisons, elle avait conservé Valère.

Valère grandit dans un appartement en banlieue de Tallinn, dans un quartier calme où il faisait bon vivre. Le foyer était stable, car le poste d'infirmière de sa mère était bien rémunéré et offrait certains avantages médicaux. Valère était de loin l'enfant le mieux soigné de l'école, mais personne ne pouvait s'en étonner. Si la jeune femme n'avait pas eu de désir d'enfant lorsqu'elle était tombée enceinte, elle s'était très rapidement attachée à son fils, un enfant actif mais qui ne recherchait pas la bagarre, et qui était relativement obéissant. Leur vie était fondée sur la paix et l'harmonie, une alliance idéale pour élever un garçon de ce genre. Mais rarement, ce foyer eut l'occasion de s'agrandir : la mère de Valère entama plusieurs relations avec des hommes, plus ou moins longues, plus ou moins passionnées. Mais aucune n'aboutit réellement. Valère n'aurait pas été opposé à l'idée d'avoir un beau-père : ne connaissant pas son père, il n'avait pas l'impression qu'un homme eût pu voler cette place vacante, car Valère avait grandi avec l'idée de ne jamais le connaître. Même son nom était inconnu. Sa mère lui avait dit qu'il employait toujours son surnom avec elle, car son prénom n'était jamais usité. Elle avait ignoré qu'elle avait affaire à Thanatos jusqu'au moment où il l'avait quittée, et  pour cette raison, il avait employé un faux nom.
Car la référence au père de Valère était bien la seule tâche noire que l'on pût envisager à son enfance heureuse. Valère avait d'abord essayé d'en savoir plus sur lui, mais sa mère n'avait pas tenu à dire grand chose. Elle qui était courageuse et vive, elle devenait presque craintive lorsqu'elle devait parler de lui. Dans ses paroles s'entendait encore une trace de l'amour qu'elle lui avait portée, mais elle semblait avoir peur de le revoir. Valère, dans son ignorance, avait demandé s'il était d'un tempérament violent, mais elle lui avait affirmé le contraire. Elle l'envoyait dans sa chambre pour le dissuader de poser plus de questions, puis elle allait s'enfermer dans la salle de bain où elle pleurait. Que pleurait-elle ? La perte d'un amour ? La crainte de la mort ? Les pouvoirs de son fils, qui ne s'étaient pas encore développés ? Elle conservait ce secret dans son cœur. Valère n'aurait pas pu comprendre qu'elle reverrait son ancien amant lorsqu'il l'emmènerait aux enfers.

La toute première fois que Valère fit usage de son don, il avait quasiment treize ans et n'en avait pas du tout conscience. En rendant visite à une vieille tante malade, il avait eu un égarement au terme duquel il avait eu l'intuition que la tante en question ne passerait pas la semaine. Valère ne savait pas qu'il avait eu une transe ; pour lui, c'était comme si l'intuition s'était manifestée d'un coup.
À quelques pas de Valère se tenait un fou. Il était aisé de voir que cet homme n'avait pas toute sa tête : il marmonnait dans sa barbe quelque chose ressemblant à des menaces ou des sifflements, marchait au hasard dans la rue en se restreignant à suivre des lignes diagonales avant de rebrousser chemin, et apostrophait souvent les passants avec des questions absurdes. Valère n'avait pas peur de ce fou. Cet homme avait toujours eu ses quartiers dans cette rue peu passante, où on supposait qu'il habitait, bien que personne ne sût jamais ce qu'il advenait de lui après le coucher du soleil. Le garçon savait donc que le fou n'était pas violent. De nombreuses fois, il avait engagé la discussion avec ce monsieur, et s'amusait des conversations insensées qui en ressortaient. C'était comme parler avec une personne âgée qui entendait mal ; elle voulait donner l'impression qu'elle comprenait très bien malgré ses problèmes auditifs, mais à l'entendre parler, on remarquait qu'elle avait mal interprété les sons qui lui étaient parvenus. Le fou agissait de même : à certains moments, il semblait prêt à engager une conversation sérieuse, puis, soudainement, il se mettait à dériver sur un tout autre sujet, comme s'ils n'avaient parlé que de cela depuis le départ. Ses paroles n'étaient pas en soi insensées : à l'entendre pester contre les impôts ou le communisme, par exemple, on pourrait presque croire qu'il avait toute sa tête. Mais elles semblaient sorties de leur contexte et s'articulaient avec des problèmes tout autres, tels le durée de vie d'une ampoule électrique. Le tout formait un discours décousu qui amusait beaucoup les enfants du quartier.
La mère de Valère n'aimait pas le voir parler à cet homme-là. Elle avait beau être habituée à sa présence, son instinct de mère la faisait toujours s'inquiéter trop pour son enfant. En revanche, elle n'avait pas de difficultés  à aller parler au fou, pour lui demander s'il n'avait pas trop froid ou s'il voulait manger quelque chose. C'était une personne sensible, généreuse et protectrice, après tout. Mais à l'approche de ses treize ans, Valère n'avait pas l'air de s'en rendre vraiment compte. Avec l'adolescence venait la volonté de se défaire de l'autorité maternelle pour voler de ses propres ailes. Cette petite rébellion passait encore par des actes plus symboliques qu'autre chose, comme mettre un temps fou avant d'aller dîner ou encore refuser d'aller pendre le linge. Et puis, par le fait d'aller parler à un homme qui, jusqu'alors, l'avait toujours fait rire.
Ce jour-là, cependant, Valère eut bien du mal à reconnaître l'homme jovial à la conversation farfelue. Lorsque le fou le vit, il stoppa net, comme il avait l'habitude de faire, et se précipita sur le garçon. Valère le salua, mais l'homme ne sembla pas le reconnaître :
« Savez-vous où je vais ? »
Valère se figea, étonné par cette phrase inhabituelle. D'ordinaire, le fou ne le vouvoyait pas. Il l'appelait pas son prénom, le saluait, avant de commencer la conversation. Cette fois-ci, bien qu'il eût sa voix ordinairement grave, l'homme parlait d'un ton mortellement sérieux, comme si ce qu'il avait à dire avait une importance capitale pour le garçon. Pour la première fois depuis qu'il le connaissait, Valère eut peur du fou. Il paraissait plus sensé que d'ordinaire, alors que ses paroles étaient encore plus incohérentes que les autres fois. Désireux de s'éloigner, Valère répondit qu'il ne savait pas, mais le fou se mit à le suivre, répétant sans cesse : « Je sais ce que je sais. ». À la fin de la rue, Valère n'y tint plus. Le fou ne s'était jamais comporté ainsi. Il ne paraissait pas violent ou dangereux, mais il était inquiétant. Rassemblant tout son courage, le garçon répondit finalement :
« Et vous savez quoi, au juste ? »
Le fou s'arrêta alors, un grand sourire aux lèvres. Il n'avait pas l'air contrarié ou déséquilibré, seulement heureux de l'attention que le garçon lui portait. Il avait presque l'air d'un homme normal, mais ce n'était pas pour rassurer Valère, que le brusque changement déstabilisait. Ses yeux étaient grands ouverts, comme s'il était capable de voir au-delà des apparences.
« Je vois à travers la Brume, tu sais ?
- Euh... moi aussi, j'arrive à voir à travers la brume. Un peu. » répondit Valère. Ignorant tout de sa nature de sang-mêlé, le garçon croyait que le fou employé le sens commun de ce mot. Évidemment, Valère ne pouvait pas savoir que l'homme n'avait jamais dit de paroles aussi sensées depuis de nombreuses années.
« Oh ! Je leur ai dit, reprit le fou d'un ton vigoureux. Je leur ai dit que je n'étais pas fou ! Mais ils ne m'ont pas cru. Et ensuite, je suis devenu fou, alors finalement, ça revient au même, non ? » Et le fou se mit à glousser, comme amusé par cette ironie du sort. L'homme avait eu toute sa santé mentale, autrefois. Il avait observé des créatures mythologiques un peu partout dans le monde, mais personne ne l'avait cru. Les personnes à qui il en avait parlé l'avaient pris pour un fou. Ils lui avaient recommandé toute une série de thérapies qu'il avait longtemps refusé. Puis il avait fini par se convaincre qu'effectivement, il était instable.  À force d'être considéré comme un fou, l'homme s'était mis à agir comme tel. Mais au fond de lui, il avait conservé toute sa lucidité, dont il faisait usage en cet instant-même. Valère était mal à l'aise.
« Vous êtes un fou sympa, se sentit-il obligé de reconnaître, peiné par l'aveu de l'homme.
- Je suis pas fou ! se contredit alors l'homme. Je vois des choses. Alors dis-moi, petit... qu'est-ce que tu peux me dire ? »
Valère n'avait jamais osé le regarder d'un air aussi choqué qu'à cet instant présent – ce n'était pas poli. Il n'avait pas le luxe de s'offrir une autre réaction : le fou l'intriguait, mais il ne comprenait pas ce que cet homme attendait de lui. Le fou avait des yeux plus brillants que jamais ; il semblait attendre une révélation que le garçon était censé lui donner. Valère ne comprenait pas cette attente, il ne pouvait donc pas la combler. Il était prêt à s'excuser avant de prendre ses jambes à son cou lorsque le fou se mit à crier :
« Vos yeux ! Noirs... divins... »
Effrayé, Valère s'enfuit pour de bon. Il n'avait pas remarqué que, durant les secondes d'hésitation, ses yeux avaient pris la couleur de la nuit tandis qu'une connaissance ancienne et terrifiante se déversait dans son cerveau. Il ne parla de la rencontre à personne, bien sûr, mais lorsque le fou mourut quelques semaines plus tard, Valère aurait juré l'avoir toujours su au fond de son cœur. Ça avait été une impression ténue pendant un certain temps, telle une pensée parasite qu'il ne parvenait pas à capter. Ce n'était que le jour-même qu'il avait compris ce que le pressentiment signifiait.

Durant son adolescence, Valère était un garçon sympathique, mais un peu mystérieux. Son meilleur ami, dont il ignorait encore la nature de satyre, lui faisait parfois remarquer à quel point Valère pouvait se montrer glauque parfois. Certes, l'adolescent n'était pas désagréable : il n'avait pas d'allure gothique, ne regardait pas de haut les autres et n'était pas du genre à harceler quelqu'un. Mais certains de ses goûts quasi-obsessionnels n'étaient pas anodins. Valère était amateur d'histoires de vampires – de vrais vampires, pas ces mauviettes de vampires-adolescents qu'adulaient les filles, ou de morts-vivants. Si les châteaux hantés ne l'attiraient pas plus que cela, il préférait le calme des cimetières. Valère affirmait ne pas avoir peur de la mort. Bien sûr, c'était tout à fait normal, à cet âge : aux yeux de tous, Valère éprouvait le besoin de s'arracher au monde de l'enfance, et pour cela, il avait besoin de se lancer des défis prouvant qu'il était grand, désormais. Du moment qu'il ne tombait pas dans la magie vaudou, la scarification ou encore la torture des animaux, il n'y avait pas à s'inquiéter. Viendrait un âge où il serait plus grand et où il reviendrait à des occupations plus sérieuses.
Malgré tout, le don de Valère, dont il n'avait pas encore vraiment pris connaissance, ne se calmait pas avec les années. Au contraire, il avait tendance à se manifester un peu plus souvent qu'avant. Désormais, les prédictions étaient plus fréquentes et avaient une portée de quelques années. À chaque fois, les yeux de Valère devenaient noir nuit, et pendant quelques secondes, alors que la vérité se manifestait à lui, il n'avait plus conscience d'exister. La connaissance nouvellement implantée rejoignait le flot des intuitions glanées au fil des années, ne devenant plus nets qu'au jour de la mort. Pendant longtemps, Valère supposa qu'il était très intuitif et qu'il était aisé de remarquer qu'une personne allait mourir lorsqu'elle semblait au bout du rouleau. Son ami le satyre, quant à lui, avait des doutes sur la nature de Valère : le changement de couleur d'yeux indiquait une transe, mais Valère ne se souvenait de rien et, d'ailleurs, ne semblait pas avoir appris quoi que ce soit. Il avait donc continué à approfondir son enquête, afin de déterminer la véritable nature du garçon.

À quinze ans et demi, il prit finalement conscience de son anormalité d'une manière totalement inattendue. Valère était assis à la table de la salle à manger, en train de dessiner. Ses dessins n'étaient pas glauques,car  il aimait bien représenter des objets. Son trait était fin, donnant l'impression d'être tranchant comme une lame de rasoir. Il ajouterait des couleurs par la suite, et imaginait déjà une myriade de verts pâles et de bruns ternes pour agrémenter sa création : un épais bouclier à la mode grecque qu'il avait vu dans un livre quelques jours plus tôt., décoré par des fleurs complexes et un motif folklorique. Il aurait pu passer à côté de la transe qui le saisit lorsque sa mère passa près de lui pour ranger quelques assiettes dans le buffet. Mais à son réveil, tout était différent, alors que seul lui avait changé. Le trait qu'il avait commencé bien droit se poursuivait sur sa feuille en tremblotant, rayant une partie du dessin. Valère n'aurait jamais fait un trait pareil de lui-même. L'angoisse monta en lui lorsqu'il se rendit compte que sa mère avait parlé et qu'il n'avait pas entendu. La même intuition difforme survolait son esprit, identique à d'habitude. Mais cette fois-ci, c'était différent : Valère venait de comprendre de quoi il s'agissait. Jusqu'alors, il n'avait prédit la mort que de personnes qui n'étaient pas très proches de lui ; même le fou et la vieille tante ne comptaient pas vraiment aux yeux de Valère et de son attitude détachée vis à vis de la mort. Il avait vu dans la mort une fatalité un peu folklorique, une entité à qui personne ne pouvait échapper. Mourir était triste, mais pas dramatique. Avec sa mère, l'intuition prit forme dans son esprit et il comprit pourquoi les gens avaient peur de la mort : elle n'a plus que trois  ans à vivre... La révélation avait glacé Valère. Sa mère ne s'énerva pas de son silence : elle s'inquiéta immédiatement de son air affolé. Valère la serra dans ses bras, conscient qu'il était capable de connaître la date  de la mort de chacun. La rencontre avec le fou lui revint en esprit. Qu'avait-il dit, au juste, à propos de ses yeux ? Divins... Valère avait quelque chose d'inhumain en lui.
Les jours qui suivirent cette affaire, Valère trouva que son ami était un peu étrange. Le satyre l'observait de côté, comme s'il voulait découvrir quelque chose de particulier mais ne voulait pas que Valère le remarquât. N'y tenant plus, le garçon finit par lui demander quel était son problème. Son ami refusa de répondre, prétextant qu'il était préoccupé par son contrôle de mathématiques : il se disait persuadé d'y avoir échoué et avait peur de la réaction de ses parents, des gens un peu bourrus selon lui que Valère n'avait jamais vus. La surprise du garçon fut plus grande quand il se rendit compte en rentrant chez lui que le satyre avait parlé à sa mère. Celle-ci avait sa tête des mauvais jours. Valère comprit que quelque chose n'allait pas. Et effectivement, lors des grandes vacances, elle lui annonça qu'il allait se rendre dans un camp d'été aux États-Unis avait son ami. La nouvelle aurait réjoui Valère, qui rêvait de passer des vacances loin de sa mère, si elle n'avait pas eu l'air de lui dire adieu. Il la serra donc bien fort avant d'aller faire ses bagages.

Le trajet jusqu'au camp se fit sans encombres. Le don de Valère était certes utile, il n'avait pas d'intérêt pour les créatures mythologiques, qui régénéraient sans cesse, ou les immortels, qui ne pouvaient être concernés par sa transe. Pendant leur voyage, le satyre prit la peine d'expliquer à Valère où il se rendait et pourquoi. Comme il fallait s'y attendre, Valère crut tout d'abord que son ami plaisantait pour faire passer le temps. Et même s'il se montra plus réceptif par la suite, il lui fallut arriver devant le camp avant de croire que son ami n'était peut-être pas en train de se moquer de lui.
Valère eut du mal à accepter l'idée qu'il était un demi-dieu. Toutes les histoires qu'il avait entendus sur les demi-dieux mythologiques parlaient de grands hommes à la force surhumaines et aux exploits inégalables. Lui-même ne se voyait aucun point commun avec eux. Certes, il prédisait la date de la mort des personnes qu'il croisait, mais ne pouvait-on pas croire que ce don avait une autre origine ? Même lorsqu'il vit les autres demi-dieux, Valère eut du mal à y croire. Il lui fallut se rendre compte que les autres lui ressemblaient, qu'ils n'étaient pas anormaux, mais seulement des personnes comme lui.
Comme tout nouvel arrivant, Valère fut accueilli chez Hermès, en attendant de savoir qui était son divin père. Bien que l'accueil fut chaleureux, Valère était dans l'angoisse. Malgré tous les encouragements des autres demi-dieux, il craignait de n'être jamais reconnu par son père. Il ne s'attendait pas à un dieu en particulier, puisqu'il avait encore du mal à les considérer comme des êtres existant réellement : il voulait seulement savoir. Il n'avait pas parlé de son pouvoir, le trouvant trop obscur pour être évoqué librement, ce qui laissait le champ libre aux spéculations. Lui aussi, après avoir été reconnu, allait spéculer sur la parenté de chaque nouvel arrivant. Valère avait l'impression que cette période avait duré une éternité. Et pourtant, c'est grâce à celle-ci que l'adolescent avait pu s'acclimater au camp. Jusqu'au moment de la délivrance.
Quelques jours plus tôt, si on lui avait révélé qu'il était fils de Thanatos la Mort, Valère en aurait certainement ri aux éclats. Il trouvait contradictoire qu'un dieu marquant la mort pût aussi donner la vie. Mais ici, au camp, le signe de Thanatos était connu et indéniable. Il n'avait rien d'une plaisanterie, ce qui n'empêchait pas Valère de se poser beaucoup de questions. Comment sa mère avait pu s'amouracher de la Mort, par exemple. Ou encore, ce que cela signifiait exactement que d'être enfant de Thanatos. Valère s'aimait bien en humain et avait du mal à croire que son ascendance le prédisposait à un lien particulier avec la mort. Cette idée le dérangeait, mais, après tout, n'était-il pas indifférent à la mort en tant que telle ? Seule perspective de la mort de sa mère avait réussi à l'émouvoir, mais Valère n'avait rien fait de plus. Il n'avait rien révélé, n'avait pas montré d'une manière ou d'une autre qu'il savait la vérité. Car c'était bien le problème que posait son pouvoir, et auquel il avait dû réfléchir durant ses deux premières années au camp : fallait-il révéler la vérité à ceux dont il prédisait la mort ? Bien qu'il n'avait aucun signe indiquant qu'il entrait en transe, il savait désormais repérer les indices prouvant qu'il s'était égaré quelques instants : un léger changement des éléments de sa vision, qui avaient continué à se déplacer pendant la transe, le regard inquiet de ceux dont il savait la fin, ou encore l'apparition brusque d'une intuition. Avec le temps, son don se trouvait de plus en plus affiné. Désormais, il lui suffisait de rencontrer une nouvelle personne pour entrer en transe. Il n'avait pas encore trouvé de moyen d'empêcher celle-ci, c'est pourquoi il craignait de se retrouver dans un lieu inconnu et bondé, une ville par exemple, où les passants étaient suffisamment proches les uns des autres aux heures de pointe pour maintenir la transe de Valère pendant quelques minutes. L'adolescent précisa également sa façon de saisir les intuitions pour en extraire la connaissance. Toutefois, il lui faudrait une plus grande maturité encore pour essayer de mieux contrôler sa transe.
La vie au camp, en dehors de la découverte de son talent, était absolument passionnante. Pour la première fois, Valère eut vraiment l'impression d'être à sa place. Les entrainements physiques lui permettaient de mettre à profit son énergie débordante tandis qu'il découvrait qu'il avait de meilleures capacités de concentration qu'il ne l'avait cru. Tout était fait pour qu'il fût à sa place. Et pourtant, une ombre était persistante. Valère ne voyait pas comment être pleinement heureux alors qu'il savait quand allaient mourir ceux qu'il croisait.

Question éthique, à présent : que faire avec les dates que Valère avait obtenu ? Devait-il s'empresser d'aller tout révéler à ceux qui en manifestaient le désir ? Connaître sa date de mort changeait très certainement une vie. Valère ne savait pas ce que cela faisait, car il était bien le seul dont la date lui restait inconnue, et seul Thanatos aurait pu le lui révéler. Cette ignorance rendait la responsabilité de Valère encore plus grande : il aurait pu sauver des gens, pensait-il, s'il leur révélait leur date. Ils auraient été plus attentifs et prudents, et il aurait sauvé des vies. Cela aurait peut-être déplu à son père, mais dans cette affaire, l'adolescent accordait peu d'importance à ce que Thanatos aurait voulu qu'il fasse : qu'il le lui dise lui-même, s'il avait quelque exigence. C'est pourquoi Valère avait suspendu la question, décidant qu'il ne révèlerait rien à quiconque avant d'être certain de connaître la bonne décision. Pour cette raison, il n'avait rien révélé à sa mère, alors même que la date prochaine de sa mort le hantait.
Et à mesure qu'approchait l'échéance, Valère se mit à avoir peur.
La nouvelle tomba le jour prévu : arrêt cardiaque de sa mère. Valère s'y attendait, sa mine renfrognée n'avait pas bougée lorsqu'il l'avait su. Des tonnes de choses se bousculaient dans sa tête. De la tristesse. De la peine. L'envie de se blinder le cœur contre ce genre de douleur. De la haine contre la mort. Et autre chose. Cette petite pincée au cœur à l'idée qu'elle l'avait finalement revu.



Dernière édition par Valère Zepelin le Mer 24 Juil - 20:08, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fantasy I. Owley
Fantasy I. Owley
FANTASYlove is strength

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Tumblr_mq3y9g1jp41qaucrdo4_250
✗ j'ai posté : 1585 ✗ drachmes : 844 ✗ j'occupe le poste de : chef de mon bungalow ✗ enfant de : fille d'Athéna ✗ âge divin : 24 ans ✗ je suis : en couple ✗ je suis disponible : prise
✗ on me connait sous : baylor. ✗ je ressemble à : Emilie de Ravin ✗ ceci appartient à : tumblr ✗ moi, schizophrène ? : aucun


https://be-a-hero.forumactif.org/t592-fantasy-i-owleyhttps://be-a-hero.forumactif.org/t179-fantasy-baby-slow-down-the-songhttps://be-a-hero.forumactif.org/t168-fantasy-when-you-re-ready-come-and-get-it
MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 19:05

Bienvenue parmi nous VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 356950409
Revenir en haut Aller en bas
Titus Monroe
Titus Monroe
⊹ NO NEED TO WALK ALONE.

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Tumblr_mrj84tCoTy1rux6cuo1_500
hey, do you remember the last time you were someone?

✗ j'ai posté : 754 ✗ drachmes : 214 ✗ j'occupe le poste de : chef du bungalow d'Héphaïstos. ✗ enfant de : Héphaïstos, le dieu du feu, l'exclus. ✗ je suis : célibataire, enfin, je crois. ✗ je suis disponible : rhea - elizabeth - megara. (complete)
✗ on me connait sous : COBALT. ✗ je ressemble à : francisco lachowski. ✗ ceci appartient à : COBALT. (avatar) + tumblr (gifs). ✗ moi, schizophrène ? : salem breckenridge, fille de phobos.


https://be-a-hero.forumactif.org/t276-titus-keep-marchin-onhttps://be-a-hero.forumactif.org/t235-titus-up-in-flames
MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 19:17

Officiellement bienvenue ! VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 1684137470
Ayant lu le début de ta fiche, je peux te déjà te dire que j'adore le personnage. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 2905419632
Garde-moi un lien hein ! VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 3950972450
Revenir en haut Aller en bas
Néo Z. Keegan
Néo Z. Keegan

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 622813001374672206_RWW
✗ j'ai posté : 241 ✗ drachmes : 151 ✗ j'occupe le poste de : Chef du Bungalow de Némésis ✗ enfant de : Némésis. ✗ je suis : célibataire. ✗ je suis disponible : 3/4
✗ on me connait sous : Insania ✗ je ressemble à : Robbie Wadge ✗ ceci appartient à : Sterling & Tumblr


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 19:18

    Bienvenue ! Content que tu nous ai finalement rejoins ! VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 3987951686 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 19:59

Bienvenue parmi nous VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 2956865086 
Revenir en haut Aller en bas
Valère Zepelin
Valère Zepelin

✗ j'ai posté : 41 ✗ drachmes : 27 ✗ j'occupe le poste de : pensionnaire ✗ enfant de : Thanatos ✗ je suis disponible : ...
✗ on me connait sous : Rieser ✗ je ressemble à : Joe Collier ✗ ceci appartient à : Robin


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 20:00

Merci à vous. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 569952837 
Revenir en haut Aller en bas
K. Elizabeth Castiello
K. Elizabeth Castiello
KALYPSObetter you die than i



« always stay one step ahead of your enemy »

✗ je possède: le pouvoir de phytokinésie, soit celui de contrôler les plantes et la végétation sur tous ses aspects. Je suis immunisée contre certaines toxines. Sinon, je possède entre autre, une bague, offerte par un fils de Nemesis, dont le joyau s'illumine au son d'un mensonge. De plus, mes connaissances sur les plantes m'ont aussi permis de développé un parfum/élixir aux vertus aphrodisiaques dont les effets ont pour tendance de déstabiliser et de séduire les gens qui reniflent de trop près mon odeur.

✗ j'ai posté : 630 ✗ drachmes : 387 ✗ j'occupe le poste de : alpha && simple pensionnaire ✗ enfant de : perséphone et reconnue comme telle ✗ je suis : dans une relation plutôt compliquée avec shawn ✗ je suis disponible : libre
✗ on me connait sous : hurricane ✗ je ressemble à : nina dobrev ✗ ceci appartient à : barbie monrose


https://be-a-hero.forumactif.org/t578-k-elizabeth-castiellohttps://be-a-hero.forumactif.org/t247-elizabeth-put-my-mind-at-easehttps://be-a-hero.forumactif.org/t236-elizabeth-he-already-had-the-milk-so-why-would-he-go-buy-the-cow
MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 20:42

Bienvenue parmi nous chou! VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 1929308793 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 20:42

Bienvenue! VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 569952837
Revenir en haut Aller en bas
Valère Zepelin
Valère Zepelin

✗ j'ai posté : 41 ✗ drachmes : 27 ✗ j'occupe le poste de : pensionnaire ✗ enfant de : Thanatos ✗ je suis disponible : ...
✗ on me connait sous : Rieser ✗ je ressemble à : Joe Collier ✗ ceci appartient à : Robin


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 20:44

Merci. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 569952837 
Revenir en haut Aller en bas
Maya C. Sparks
Maya C. Sparks

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 1374315296-anigif
✗ j'ai posté : 160 ✗ drachmes : 136 ✗ j'occupe le poste de : simple pensionnaire ✗ enfant de : Apollon ✗ je suis : Célibataire ✗ je suis disponible : encore 1 rp de libre, les keupaings ♥
✗ on me connait sous : _ohmagad ✗ je ressemble à : Ebba Zingmark, la belle, la rousse ✗ ceci appartient à : (c) midnight sorrow


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 20:46

J'adore ton pseudo VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 2905419632 Bienvenue parmi nous ! :3
Revenir en haut Aller en bas
Elysa A. Stone
Elysa A. Stone

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. MO8V9ycvbr
✗ j'ai posté : 496 ✗ drachmes : 109 ✗ j'occupe le poste de : simple pensionnaire ✗ enfant de : apollon, bien que je ne sois pas encore reconnue par mon très cher père. ✗ je suis : célibataire, vous croyez quoi ? ✗ je suis disponible : libre
✗ on me connait sous : Prim ✗ je ressemble à : Candice Swanepoel ✗ ceci appartient à : INGLORIOUS ✗ moi, schizophrène ? : elektra


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Mer 24 Juil - 21:04


E
on sort la bouteille de champagne !


COMMENTAIRE PERSO :: déjà je te souhaite la bienvenue parmis nous, n'hésite surtout pas si tu as des questions ! sinon : oh mon dieu que j'adore ta plume ! et puis cet avatar et ce prénom de ouuuuuf ! tu veux ma mort quoi ?!? (la blague plate, bon allez je me tais) tu me réserveras un lien pas vrai ? VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 186752330 sinon, ta fiche est parfaite pour moi, je te valide avec grand plaisir VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 569952837

Félicitations ! Te voilà enfin validé(e) ! Tu vas pouvoir maintenant recenser ton avatar et poster si tu veux faire partie d'une activité ou d'avoir affiliation particulière. Pense également à bien remplir ton profil, afin que les autres membres aient plus facilement accès aux informations importantes. Tu peux désormais poster une fiche de liens pour t'intégrer encore plus au sein du forum ainsi qu'une fiche de RP pour mieux t'organiser. La partie flood t'es enfin ouverte, veille seulement à ne pas trop en abuser. Amuse toi bien ici et n'hésite pas à solliciter les admins si tu as des questions.




Revenir en haut Aller en bas
A.
A. "Elektra" Fawkes

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Tumblr_mescha8R0n1rb9bvho1_500
✗ j'ai posté : 1009 ✗ drachmes : 545 ✗ j'occupe le poste de : je suis pensionnaire, cependant puisque je vis depuis plus de dix-huit ans au camp je suis en quelque sorte un guide pour les nouveaux. ✗ enfant de : mon père n'est nul autre que le grand zeus. ✗ âge divin : dix-huit ans ✗ je suis : célibataire ✗ je suis disponible : je ne suis malheureusement pas libre.
✗ on me connait sous : prim pour vous servir. ✗ je ressemble à : la magnifique nastassia lindes ✗ ceci appartient à : voir sur l'avatar ✗ moi, schizophrène ? : elysa, la plus belle


MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1Jeu 25 Juil - 3:53

désolée de mon retard, mais je te souhaite tout de même la bienvenue par ici VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. 186752330
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



MessageSujet: Re: VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair. Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

VALÈRE ♆ nous ne sommes que des squelettes parés de chair.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» QCM Anciens ♆ Valère Zepelin
» VALÈRE ♆ rendez-vous avec la mort.
» Ivoire ♡ Le vent nous souffle des sensations qui viennent et s'en vont
» ANTHONYS ♆ La vie nous amène sur des chemins que seuls ceux qui voient ce qu’ils regardent peuvent avancer sans craindre la perte
» Aeïden ξ Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KEEP CALM & BE A HERO :: THE TARTARUS :: Le Registre :: Présentations Validées-