« Alors c'est quoi ton petit pseudo :Colombe, sinon tu as quel âge : 14 ans et tu viens d’où du ventre de ma maman , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : Top-site . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : bien sûr, sinon je ne serais pas là. . Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : 6/7 . »

Un collier avec médaillon en argent accroché dessus représentant une paire d'ailes. Ce collier peut se transformer facilement en une petite dague à la lame étonnamment tranchante qui peut lacérer n’importe quelle matière avec une grande rapidité. Je ne le retire de mon cou que très rarement.

Cher Journal,
nous sommes aujourd’hui le 25 janvier 2004, mon anniversaire.
"Comme tu le sais sûrement, je fête mes huit ans aujourd’hui et comme à chacun de mes anniversaires, j’ai demandé à maman pourquoi papa n’étais pas là. Elle m’a cette fois répondu qu’il travaillait vraiment très loin et qu’il voyageait beaucoup, elle a aussi ajouté qu’un jour je pourrais le rencontrer mais que ce ne serais pas pour tout de suite. D’habitude elle me disait tout le temps quelle était occupée et qu’elle n’avait pas le temps de répondre à mes questions. Tu sais, elle m’a aussi dit que nous allions partir de Sydney pour partir vivre à New-York, c’est en Amérique. Moi je suis bien ici. J’aime notre maison à côté de la plage. En plus, j’ai tous mes amis dans cette ville. Maman dit qu’on part à cause de son travail. De toute façon je n’ai pas le choix. Attend, maman m’appelle. Je te laisse."

Maman se tenait debout au milieu du salon et me montra trois cartons. Elle m’expliqua que dans un, je devais mettre ce que je gardais, dans un autre ce que je donnais et dans le dernier ce que je jetais. Je regardais le salon d’un air triste. Il était vide. Il n’y avait plus nos petits bibelots sur les étagères. Les plus gros meubles étaient emballés dans du papier bulle. Je lançai un regard suppliant à ma mère : « On est obligées de partir ? » Elle me répondit d’un sourire appuyé pour me réconforter. Elle s’approcha lentement de moi et me pris dans ses bras. Je la serrais de toutes mes forces.  Maman s’écarta un peu de moi et tira un objet de sa poche. C’était un magnifique collier sur lequel était accroché un médaillon en argent elle me regarda droit dans les yeux et me dit : « Ton papa me l’a laissé pour que je te le donne, il est à toi maintenant. Ne le perd jamais. » A ce moment là, j’en étais sûre, nous partions.

Bonjour mon journal,
nous somme aujourd’hui le 14 septembre 2010, 14 ans, le nouveau collège.
"Je sais que ça fait longtemps que je n’ai rien raconté mais, durant une longue période j’ai été très triste de mon déménagement. Puis, il y a eu le nouvel amoureux de maman. Il est resté avec nous plus d’un an et demi et il l’a ensuite laissé du jour au lendemain, en ne se justifiant que par une seule phrase. "Je crois que ça ne fonctionne plus entre nous." J’ai donc du m’occuper d’elle car elle a fait une dépression. Puis elle est tombée malade, vraiment très malade. Une maladie du cœur ont dit les médecins. Donc tous les soirs je suis passée à l’hôpital pour lui rendre visite. C’est tatie qui m’a gardée tout ce temps. Maman va mieux maintenant. Elle a recommencé à travailler. Malheureusement, après, je n’avais plus envie d‘écrire. En plus, j'ai dû quitter mon ancien collège car, j'aurais insulté à plusieurs reprises des professeurs et des élèves mais, je n'ai pas le souvenir d'avoir prononcé mes pensées à voix haute.
Tu sais, cela fait deux semaines que je suis entrée au collège où ma mère m'a placé et pourtant, je n’arrive toujours pas à m’habituer à ce nouvel établissement. J’ai quelques bons amis avec qui je reste. Les professeurs sont tous au courant que je suis dyslexique mais, ils s’obstinent quand même à vouloir me faire lire des textes. Je suis sujette à pleins de moqueries et j’ai vraiment du mal à m’intéresser à tout ce que je suis censée apprendre.  Bon il est tard. A demain peut-être."

Le lendemain, je me levai tôt comme à mon habitude pour être à l’heure. Maman était déjà partie travailler, je déjeunais donc seule dans un appartement vide.
Quand la sonnerie retentit pour annoncer la fin du cours, je ne réagis pas. Mon crayon continua de glisser sur la feuille qui se trouvait devant moi. Je dessinais mes rêves du soir. Un homme qui volait dans un ciel bleu sans aucun nuage. Ses pieds chaussés de sandales où des ailes étaient accrochées. Il montait de plus en plus haut. Il arrivait finalement devant un gigantesque temple.
A ce moment là, une main se posait sur mon épaule. « Mlle. Spears, l’heure est finie. Veuillez rejoindre  la salle où se déroulera votre prochain cours. » J’attrapai rapidement mes affaires et sortit en pensant de toutes mes forces que ce professeur était un abruti. « Mlle. Spears, je vous ai entendu dire que j'étais un abruti. » Je fus étonnée car, je pensai n'avoir prononcé ce mot que dans mes pensées. Je marchai dans le couloir d’un pas rapide. Je heurtai par mégarde l’épaule d’une brute du collège. « Tu dis pas pardon ? » Je levai la tête vers lui et haussai les épaules. « Tu sais pas parler non plus à ce que je vois. » « Cette remarque est très amusante, surtout prononcée par quelqu’un qui n’a pas l’air de s’avoir que la négation existe. » Le grand balèze me regarda avec des yeux écarquillés et ses joues devinrent rouges de colère. Il prit mon sac et le lança à travers le couloir. « J’espère que tu vas pas aller te plaindre de ça à ton papa. Ah non pardon, t’en as pas. » Je sentis la colère monter en moi et je lui mis une claque qui le laissa sans parole. Je crois que sur le coup, il fut surpris qu’une fille ose le frapper. Avant qu’il ne réagisse, je couru attraper mon sac et partis rejoindre la salle d’histoire.

Mon journal que j’aime,
nous somme le 20 aout 2011, 15 ans, soirée.
"Comme je l’ai écris dans le titre, j’ai été invité à une soirée. Pas par des amis mais par un garçon. Il s'appelle Agis et il veut que je l’accompagne. Bien sûr j’ai dis oui. En plus c’est un garçon que j’affectionne tout particulièrement. Cette soirée, c’est le bal de la rentrée que notre établissement scolaire à décidé de mettre en place pour les élèves âgés de quatorze ans ou plus et je rentre dans la tranche d’âge ! Je suis tellement heureuse. J’ai déjà prévu ma tenue. Je serais habillée d’une robe au haut vert pâle avec une jupe blanche et les deux parties vont êtres séparées par une bande noire. La coiffure… Surprise ! Ma mère m’a autorisé à sortir jusqu’à minuit, la même heure à laquelle le charme de Cendrillon se rompt."

Ce matin-là, Je me levai aux aurores pour notre première journée de cours. J’étais heureuse, de bonne humeur. J’écoutai même avec un minimum ce que disaient mes professeurs. Ils en furent d’ailleurs surpris. Mais, je ne tenais pas compte de leurs remarques impressionnées car je s’avais que ça n’allais pas être comme cela toute l’année.
Le soir, je rentrai chez moi. A peine la porte fut refermée derrière moi, que je partis me préparer pour la soirée qui n’avait lieu qu’à dix-neuf heures trente. Je pris une douche, me maquillai, m’habillai et recommençai tout depuis le début jusqu’à ce que tout soit parfait. Quand l’heure dut venue de partit, j’étais prête. Je partis avec mon cavalier.
Quand nous arrivâmes dans la salle nous pûmes découvrir un décor de plage qui nous rappelait l’été. Les musiques défilaient, je dansai avec Agis quand il me dit qu’il partait chercher à boire. Je l’attendis donc, mais au bout d’une dizaines de minutes il n’était toujours pas revenu. Je sortis de la salle pour s’avoir où il était et c’est alors que je le vis. Il se tenait près d’un arbre un sourire sur les lèvres. Je me dirigeai vers lui avec un regard réprobateur. Je le rejoins et il me dit alors d’un ton calme. « Jully. Ton père est le dieu Hermès. Tu es une sang-mêlé. » Je le regardai avec un air ébahit. Puis, il m’expliqua plus en détail la situation et je finis par le croire.

 Je te quitte mon journal,
nous sommes en aout 2013, 17 ans, commencement d’une troisième année.
"Mon journal, j’ai le regret de t’annoncer que je n’ai plus besoin de toi. Cela fait deux ans que j’ai rejoins le camp des sang-mêlés et je m’apprête à entamer ma 3ème année. J’ai appris que j’avais des demi-frères. Je me sens bien et à ma place. Ne t’inquiète pas, je te conserverai dans une malle pour ne jamais oublier ce que j’ai écris en toi. J’apprends à longueur de journée, que ce soit pour me battre ou pour en savoir plus sur les divinités et les pouvoirs que l’on peut posséder. Agis m’a aidé en grande partie à accepter ce que je suis. Je me suis même fait des amis qui me comprennent."