« Alors c'est quoi ton petit pseudo : Cam, sinon tu as quel âge : 20 anset tu viens d’où région Centre, non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : TopSite Obsession. D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : Il y a une petite faute dans le message de Bienvenue sinon rien, j'adhère 8D. Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : tous les jours normalement . »

Je possède un très bel arc d'argent. Celui-ci supporte un crin de Pégase, il est donc très résistant et plutôt puissant. Cependant, ce n'est pas la particularité de l'arc mais son carquois qui est magique, bizarrement quand on l'utilise... on ne manque jamais de flèches ! L'abondance est aussi grande que celle des Vignes, en d'autres termes, les flèches sont plus facilement abondantes en saison de vendange qu'en période hivernale, pour comparer.

Etant la petite dernière de Dionysos, je m'entends très bien avec mon père, je suis presque la préférée. Alors j'ai eu droit à un petit cadeau divin : une gourde. On me dira : c'est bête. Mais c'est une gourde de Dionysos, tant que je la possède, j'aurais une source de vin ou d'eau en permanence.

Unknown person says. - Un homme court dans les rues de Venise, il semblerait si pressé qu'à son bras on ne voyait plus une jolie femme dont la blondeur était comparable à la couleur du blé. Cet homme qui la tire dans les rues avait tantôt dit que c'était de l'or, sûrement pour charmer la belle ! Il faut dire qu'elle était si belle qu'il ne voulait pas rater l'occasion. Bizarrement, il n'avait pas mis bien longtemps à le faire. La voilà allongée dans ses draps de soie, caressant la joue de son amant. « Comment se fait-il que nous nous ne soyons jamais croisé avant ? Comment ai-je pu te rater ? » Se pinçant les lèvres, elle le fixait d'une intensité telle que si elle pouvait contrôler le feu comme Héphaïstos, l'homme brûlerait d'amour. Il rit joyeusement, laissant alors vaguer une haleine doucereuse de vin. « Rattrapons ce temps perdu, Phenicia. Sans plus attendre, il offrit la plus belle nuit d'amour à la douce blonde. Cette dernière se sentait alors malheureuse quand l'homme eut disparut, laissant derrière que son parfum si délicat. Cette femme n'a que vingt ans, elle vit depuis toujours dans la fête, le plaisir de boire sans se soucier qu'au manoir de la famille, un mariage n'allait pas tarder à se faire. Un mariage de tendresse, d'amitié, mais Ô grand jamais l'amour sera prononcé entre les deux êtres. Eux-mêmes ne s'étant jamais rencontrés jusque-là. Mais de cette nuit naquit une petite fille. Hors mariage, loin d'être la fille du père qu'on lui prétend depuis toujours. Pour sauver l'honneur de sa future femme, il laissa courir le bruit qu'il n'a pas pu retenir ses envies sur cette nymphe italienne et l'a honoré avant le mariage. Cela coûta cependant la liberté de la belle blonde qui a dû s'occuper de sa famille sans l'aide de nourrice en punition de son libertinage. Jamais elle ne revit l'homme de sa nuit, le seul qui sut envahir ses pensées en si peu de temps.

« Je crois que je l’aimais. » Murmura Phenicia alors qu'elle avouait à sa petite fille que le père qui l'a tant aimé, tant choyé n'est pas celui qui l'a engendré. Elle se tourne vers sa fille, Serafina et offre l'un de ses sourires si angélique. La petite fille a seulement huit ans, mais pour elle, c'est l'âge de raison. Elle commence à comprendre le monde qui l'entoure même si pour elle, le jus de fruit vient d'une rivière, que l'argent tombe du ciel. Elle est née dans l'amour, mais aussi dans l'argent. Sa famille est de la noblesse italienne. Le mariage arrangé organisé entre les deux familles avait que pour but de conserver l'argent colossale parmi les nobles. Nous sommes à une époque lointaine des années d'orgies romaines, de mariages arrangés à foison. La mère de Phenicia n'a pas échappé à la règle, cependant, elle a fini par aimer l'homme d'une nuit, homme qu'elle n'a jamais revu. Alors, elle reporte tout son amour sur sa fille, lui offrant alors une éducation des plus exemplaires, la motivant à travailler malgré les facilités qu'elle possédait dès son jeune âge. La petite Serafina ne tenait pas en place, elle ne pouvait faire que du travail mental, elle avait besoin de se dépenser. Natation, Tir à l'arc, à peine avait-elle neuf ans qu'elle tâtait rapidement de ses sports sans compter son don pour la musique qu'elle cultive peu à peu, surtout au violon. C'était sans connaitre sa véritable nature...

Onze ans. Elle aurait pu entrer au Collège, mais un drame des plus effroyables traversa la maison des De Marzi. C'était le soir d'un grand bal, la petite fille devait rencontrer un oncle lointain. Elle ne manquant pas de courage pour venir le voir, malgré la hauteur physique qui l'effrayait. Serafina espérait qu'il l'apprécie, elle ne voulait pas décevoir ses parents. Sans savoir pourquoi, dès l'instant où il posa ses yeux sur elle, ce fut le soulagement. Il se mit à sourire et salua la petite princesse de la maison. Mais plus tard dans la soirée, il attira la petite fille dans un petit salon. Elle s'asseyait sur le canapé, serrant les jambes, elle stressait. Qu'avait-elle fait de mal ? Ne l'appréciait-il pas ? Savait-il qu'ils n'avaient pas les mêmes gênes ? Possible car il s'assit à ses côtés et ... caressa avec retenue la cuisse de la petite fille. « Qu'est-ce que vous ... ? » Murmura la petite fille. Il posa son index sur sa bouche pour lui faire signe de se taire. La peur envahissait la petite fille et soudainement, une voix se fit entendre. « Cours, Serafina, cours ! Fuis-le ! » M'indiquait cette voix. L'oncle ne semblait pas avoir entendu celle-ci et continuait dans ce sens. Prise de panique, elle poussa la main de l'oncle et vint à courir à travers le manoir de la famille pour ne plus avoir à le rencontrer. Elle se sentait mal, comme-ci on avait essayé de l'agresser, de lui faire peur. Elle pleurait dans un coin alors que des bruits de pas se faisaient entendre. Elle n'y prêtait pas attention au début. Quand la voix de son oncle parvint à ses oreilles, elle se mit à gémir de peur. « Non ! Serafina, je t'en prie ! Je... arrête ! Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, c'est ... comme-ci on m'a poussé à le faire ! Je ne suis pas comme ça, Serafina ! » Le supplia celui-ci. Elle ne pouvait pas le croire et rapporta la nuit passée à sa mère. Son père adoptif mit son oncle à la porte, rendant alors les relations familiales difficiles. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait jusqu'à ce qu'une des servantes s'avance dans la chambre. « Je crois que c'est le moment de vous dévoiler la vérité. » Il était difficile d'expliquer à la mère de Serafina qu'elle avait passé la nuit avec un Dieu, ce qui était flatteur dans un sens mais invraisemblable de l'autre. La servante, se présentait sous son véritable prénom, Hydros, envoyée par le père de Serafina quand il sut qu'elle existait il y a plusieurs années de ça. Elle ne pouvait pas en dire plus à sa mère, demandant cependant de la lui confier pour l'emmener dans un camp pour les enfants de Dieu comme elle.

Dans l'avion qui allait les mener au camp des sangs mêlés, elle expliqua pourquoi Serafina commençait à ne plus suivre en cours, pourquoi elle était si impulsive et pourquoi son oncle avait agi ainsi. Simplement parce qu'elle a le temps de créer et de contrôler les sens charnels des gens ou d'elle-même à l'avenir : excitation, régulation de la testostérone ou encore de contrôler la libido d'une personne comme elle l'a fait avec son oncle. Dur d'y croire, n'est-ce pas ? Elle réalisa vraiment cette histoire en arrivant dans le camp. Il y avait des hommes et femmes qui se battaient, discutaient, polissaient leur arme ancienne. Ça ressemblait à une reconstitution de film ancien. La « servante » se présenta comme étant en réalité une nymphe, celle qui sera sa protectrice. Elle lui fit visiter le camp, lui présenta quelques « demi-frères » et « demi-soeurs » avant de lui montrer l'endroit où elle dormira. C'est alors que son attention fut captivée par un homme, il marchait tout simplement dans le parc, attirant les regards admiratifs de certains. « Qui est-ce ? » Questionna la petite blonde. Sans hésitation, la nymphe lui avoua : « C'est ... Dionysos... ton père. » Le visage de la petite fille se décompose, mais elle ne quitte pas du regard l'homme qui passait trop rapidement à son gout. Elle pensait de suite à sa mère, celle-ci ressentant un sentiment fort pour le père de Serafina. Elle l'aimait déjà même si elle était triste de le rencontrer que maintenant.

Vous savez, étant petite, j'étais sage bien qu'un peu indisciplinée par mon impulsivité et mon énergie à revendre. Mais avec le temps, on s'affirme, surtout si on est la fille de Dionysos. J'étais comme ma mère, je rêvais de liberté et même si le camp des sangs mêlés est plus que grand, j'ai envie de retrouver la civilisation d'avant, de faire la fête sans chaperon, avec de la musique contemporaine du moment. Alors, je fugue tout simplement. Au début, je me cachais. Je jouais de ma petite taille, mais plus on grandit, plus on est visible. J'ai beau apprendre à me battre, je n'en reste pas moins facile à attraper, surtout que nous sommes tous logés à la même enseigne : on apprend à se battre, pour moi c'est l'arc auquel je me démarque même si je me débrouille un peu à l'épée mais aussi on apprend à être fort mentalement, à être un héros. Alors, vers l'âge de quinze ans, j'ai finalement joué de mon don : la création et le contrôle de libido, de l'excitation et de la régulation de la testostérone. Je suis la fille de Dionysos après tout. J'enivrais les hommes de garde, ou bien j'en charmais quelques-uns en leur promettant une nuit magnifique pour qu'ils me laissent passer.
Mais c'est ça mon quotidien ? Fugueur pour ma liberté, faire la fête pour passer le temps. J'aime cela et je ne m'en lasse pas, mais il me manque quelque chose dans mon quotidien, un jeu qu'on ne m'a pas encore donné la possibilité de jouer. Un nom à ce phénomène ? Et même un visage, celui de Scàth. Cette fille est apparue dans ma vue comme un tsunami. Je ne manque pas d'amis, c'est vrai, mais je trouvais en Scàth un lien vraiment spécial entre elle et moi. Je me sentais en confiance avec elle, j'avais envie de m'envoler à ses côtés bien qu'elle était une fille plutôt... différente. Je sais ce que les autres peuvent dire sur elle, mais je ne me préoccupe pas des potins. Je vis au jour le jour alors je profite des bons instants que je peux avoir avec elle. Alors, je me laisse guider par mon coeur, par mon envie de profiter de cette amitié si belle et agréable, qui rendait mes sorties plus vivantes. Mais un soir, cette amitié bascula...  

« Scàth, attends-moi ! » Criais-je à la brunette alors que nous prenions un chemin différent des autres pensionnaires dans le seul but : s'enfuir pour encore plus s'amuser. Je l'attrape par la main, l'obligeant à s'arrêter et « accessoirement » à se rapprocher de moi. Mes yeux se perdent alors dans les siens, je me sens troublée, mais je ne disais rien. « Fais gaffe, ce chemin est risqué ! Beaucoup de gens passent devant ce chemin, je ne voudrais pas me retrouver toute seule pour la soirée... » Bien sûr que je ne le serais pas, si elle se fait prendre, je resterais avec elle ! Je lui souris tendrement et je ne pensais pas vraiment à sortir, de toute façon, ce ne fut pas le cas. L'écart entre nous devient un néant et je sens ses lèvres se poser sur les miennes. C'est plutôt étrange comme sensation, j'ai déjà embrassé des garçons, j'ai même passé la nuit avec eux, mais il n'y avait rien de semblable à la douceur de ses lèvres. Mes mains prennent possession de sa nuque pour intensifier le baiser, le rendant plus langoureux, encore plus passionné.

Aucun mot ne fut prononcé ce soir-là. Aucune fugue ne se fit d'ailleurs. La nuit se passa dans ma chambre en compagnie de Scàth, à découvrir une nouvelle facette de la personne que l'on apprécie... Plusieurs nuits se déroulaient ainsi, répondant à un désir ardent, qui ne répondait pas seulement à un manque sexuel. C'est bien plus que ça, c'est un besoin de se sentir bien dans les bras de l'autre, de réconforter sa partenaire pour qu'elle soit heureuse. Mais jamais je n'osais dire la vérité : elle m'attire. Elle prend tout mon corps et mon coeur en otage. Je fais tout pour la garder auprès de moi et même à l'aider s'il le faut à rejoindre les Thêta avec moi s'il le faut ... Me rendrais-je compte que j'ai besoin d'elle ? Bien sûr que non, je continue à m'amuser, à faire la fête et peut-être même à voir d'autres personnes sous ses jolis draps quand une occasion se présente... Seul l'avenir nous le dira si tout continuera avec paix et sérénité...