• 22 ans
• Aura' ou Morgan pour les intimes
• Alpha
• Chef du Bungalow d'Arès
• Dans une autre vie j'étais Roger rabbit
• Simple pensionnaire
• A l'écoute , gentille, polie , serviable , généreuse & audacieuse mais je suis aussi entêtée , rancunière , très susceptible , revancharde , arrogante et autoritaire ✗ j'ai posté : 358 ✗ drachmes : 139 ✗ j'occupe le poste de : Pensionnaire ✗ enfant de : Arès ✗ âge divin : 22 ans ✗ je suis : célibataire ✗ je suis disponible : Mathis / Cam' / Rowan ✗ on me connait sous : Snake ✗ je ressemble à : Alexis Le Trash ✗ ceci appartient à : MRM & Snake ✗ moi, schizophrène ? : avec Anri J. Tudor on se fait des discussions le soir, seuls , dans notre lit !
Sujet: Un cours particulier ♦ Mathis & Aurora ♦ Dim 28 Juil - 19:00
♦ Un cours particulier ♦
Aujourd’hui était une sorte de jour spécial pour moi, je devais donner un cours d’escrime au professeur de botanique et de plante magique : Mathis Ezra Hopkins. Il m’avait demandé gentiment à la fin d’un cours, d’après ma réputation et ma parenté divine, si je pouvais essayer de lui permettre de combler sa lacune en escrime en lui donnant quelques cours. Je savais que je n’aurais guère plus à lui apprendre que ce qu’il savait déjà, après tout je n’étais encore qu’une élève, certes faisant partie de l’élite, mais une élève quand même. Cependant, j’avais accepté grâce à un élan d’orgueil. Mais ce matin-là, je n’étais pas très en forme. Pas que je n’avais pas envie de me battre ou quoi, juste que me trouvais mentalement las, on était tous les uns sur les autres et j’aspirais à d’autres distractions. Mon équipe de crosse cherchait désespérément de nouveaux membres, mais ils semblaient tous préférer le jeu du drapeau ou le surf. Je les comprenais plutôt bien même si je n’avais, personnellement parlant, pas choisie ces activités-là, préférant la brutalité de la crosse, au fond c’était un peu comme du hockey. J’eus de la peine à me tirer de mes draps en coton blanc et pendant un long moment je restais assise sur le bord du lit, la tête entre les mains. Je ne pouvais pas poser un lapin à un professeur sous prétexte que mon moral était en berne. J’essayais de me ressaisir mais rien n’y faisait, je n’étais pas de bonne humeur, du tout. Je relevais le visage vers la fenêtre et vis au dehors que le camp fourmillait déjà d’énergie. Le temps encore au beau fixe avait cependant perdu de sa chaleur, rendant l’atmosphère amplement plus supportable que ces derniers jours. Je commençais à tressé une partie de mon crâne puis tressais le deuxième côté et enfin je tressais les deux partie en une seule tresse qui finissais par s’échouer près de mon sein gauche. Me relevant avec une mollesse que je ne me connais pas, je fouillais dans mon placard à la recherche de quelques affaires puis partis prendre une douche. Cela me détendit et délassa mes muscles. Mais en plus de tout ça elle me remonta un peu le moral en me faisant oublier les choses qui me taraudait. Une fois sortie de là, j’enfilais un short en lin un peu ample, une chemise longue et blanche légèrement transparente et aérée qui laissait à peine voir l’existence de mon short. J’enfilais une paire de spartiate dont je fermais méticuleusement les lanières du cuire camelle. Satisfaite, je jetais un coup d’œil dans une glace pour voir ma tête, je semblais éreintée, des cernes légèrement violettes ornaient le dessous de mes yeux bleus et je me dis qu’il fallait vraiment que je commence à penser à me ménager. En même temps ces temps-ci je passais plus de temps à m’entrainer qu’à faire mon érudite à l’ombre de la bibliothèque ou ma touriste lambinant sur les rebords du lac. Je passais mes indexes sur ces marques de fatigues en lâchant un petit grognement mécontent, il fallait que je me repose sérieusement. Je retournais tranquillement jusqu’à mon bungalow et commençais à vérifier l’état du dortoir. Certains de mes frères et sœurs n’étaient pas les rois du rangement et il faudrait que je pense à leur faire savoir en tant que chef du bungalow Arès. Je secouais légèrement la tête et allait jusqu’à mon petit coin à moi, j’attrapais mon arc et mon carquois de flèche puis sortie en trainant des pieds. Je me dirigeais ensuite, instinctivement, vers le réfectoire et pris une pomme ainsi qu’un morceau de pain qui me feraient office de petit déjeuner. Sur le chemin du camp d’entrainement où, cette fois, il y avait plus de demi-dieux que d’habitude en cette période de vacances, même si vacances signifiait simplement « emploie du temps plus léger », je décidais d’avaler ma pomme avec nonchalance. Ce fut d’ailleurs plutôt rapide, il n’y avait pas beaucoup de distance entre le bâtiment d’où je sortais et le camp d’entrainement. Je cherchais des yeux mon élève du jour mais ne le vis pas. N’aimant pas rester sans rien faire je me dirigeais vers les cibles et commençais mon entrainement seule sans me préoccuper du reste des gens présent dans la place. Je plaçais les cibles à différentes distances et commençais à décocher mes premières flèches. Pendant de longues minutes je m’astreignais, extrêmement concentrée, à visé le mille de chaque cible. Elles firent presque toutes mouche mais le fait que certaines de mes flèches finissent leurs courses à côté de ce gros rond rouge que j’affectionnais temps ne me plaisait pas et me fis me renfrogner un peu plus. J’étais d’ailleurs tellement concentrée sur mes cibles que je n’entendis pas arrivé le bel apollon fils de Perséphone, la femme du Dieu des Enfers et par conséquent déesse des Enfers elles aussi. Je la plaignais cette pauvre femme, vouée à vivre 6 mois de chaque année dans les tréfonds de la terre et les 6 autres enfin libres, ça ne devait pas être une vie franchement rigolote. Et moi qui me plaignais de la mienne. En fait, ce qui me plombait le moral c’est que je n’avais pas reçu de lettre de ma mère depuis maintenant bien trop longtemps et je commençais sérieusement à me sentir orpheline même si j’étais entourée de plein d’autres gens dans le même cas que moi. Je râlais, marmonnant de façon inintelligible des mots pleins de ressentiment à l’encontre ma famille mortelle, en allant décrocher mes flèches et changer les cibles. Ce n’est que lorsque j’eus terminé de remplacer les feuillets percés et que je fis volte-face pour revenir à la zone de tir que je vis le bellâtre droit comme un i, attendre patiemment que je le remarque et qu’enfin je lui donne ce pourquoi il était là : un cours d’escrime. Je cessais net de marmonner pour moi-même et relevais la tête, érigeant par ce geste une façade me permettant de dissimuler mon humeur massacrante. -Bonjour, tu es en forme j’espère !
J’avais lancé ça en affichant un sourire pas totalement réaliste sur mes lèvres fines. A chaque fois que je le voyais, je me demandais pourquoi c’était vers moi qu’il s’était tourné pour parfaire sa compétence martiale. Je revenais à proximité de mon carquois et y glissais les flèches que j’avais décrochées quelques minutes auparavant.
-Je pense qu’aujourd’hui on va utiliser le glaive ou l’épée courte. L’autre fois on a vu comment se débrouiller avec une lance, alors je me disais qu’un peu de corps à corps ne nous ferait pas de mal.
J’essayais de mettre un peu d’entrain pour ce cours que je n’avais pas franchement envie de donner. Mais bon, il le fallait, c’était un devoir que je devais accomplir. Je lui décochais un véritable sourire cette fois en passant mon arc en travers de mes épaules et attendant qu'il me dise ce qu'il préférait. Qu'est ce que j'aurais aimé qu'il me dise qu'il ne veuille pas de ce cours aujourd'hui !
Dim 28 Juil - 19:00