« Alors c'est quoi ton petit pseudo : phusis, pour vous servir, sinon tu as quel âge : 18 anset tu viens d’où ça te regarde è__é ? , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : pub rpg design, je crois! . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : j'adore le concept ♥. Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : pendant les vacances environs 5j/7 (sauf quand j'suis pas là, bien sur) et pendant les cours, 3j/7 environs. »

Je posede une jolie chaine en argent imbrisable. au bout de cette chaine pend un losange azur. C'est ma mère qui me l'a confier à mes 17 ans. La pierre se met à briller quand je suis sur le point de me transformer. Lorsque je suis sous forme animal, la chaine se transforme en ruban bleu et reste solidement attacher à mes pattes, impossible de la detacher. Cette chaine est liée à moi.
Je possède par ailleurs un fouet de cuir sombre. Ce dernier se dissimule en une bague simple noire, et il me suffit d'oter la bague pour qu'il prenne sa forme originelle. Lorsqu'un combat approche, une fumée noire entoure le fouet. Cette fumée sombre est emplie de poison, certe non mortel, mais bien encombrant puisqu'il permet de paralyser le membre touché dans une durée limitée. Ce n'est pas une arme fatale, mais je sais qu'elle me permettra de me defendre.

Kyra n’a jamais connu sa mère. Née à Sydney, elle fut élevée par son père. Il lui raconta que sa mère était morte en lui donnant naissance. Mr. Carl Lightning était mécanicien dans un garage de la banlieue de Sydney. C’était donc avec un petit salaire qu’il éleva sa fille. Malgré cela, il veilla à ce que Kyra ne manque de rien. Il lui inculqua la politesse, le respect et les bonnes manières. De ce fait, elle eut donc une enfance plutôt correcte et paisible. Studieuse, elle n’avait qu’un petit groupe d’amis et n’a jamais été le stéréotype de la fille populaire. Elle aimait rester avec ses 2/3 amis et ne ressentait pas le besoin d’être remarqué. Elle préférait être loyale à son petit groupe plutôt que d’avoir 50 faux-amis. A la maison Kyra remplissait le rôle de la maitresse de maison. Son père faisant des heures supplémentaires pour subvenir à leurs besoins, Kyra due rapidement savoir gérer la maison seule. Lessive, ménage, repas, elle gagna en maturité grâce à cela, car malgré son jeu âge, elle était déjà très responsable. Son père invitait souvent des amis à la maison pour décompresser, de ce fait elle évolua dans un environnement masculin. Elle apprit donc à se chamailler avec des hommes et à se faire respecter, aussi. En grandissant, elle développa un drôle d’habitude. A 20h, elle restait assise devant le journal télévisé à écouter les délits commis. Elle s’étonnait quotidiennement du nombre de crime effectué en Australie et, intérieurement, réfléchissait à la peine que méritaient les coupables. Lorsqu’elle en parlait avec son père, ils entraient toujours en conflit. Carl trouvait que Kyra n’était pas assez tolérante et bien trop dur. A force, Kyra cessa ce petit jeu, de peur de vraiment se disputer avec son père adoré.

A ses 17 ans, sa vie changea radicalement. C’était un mercredi après-midi, Kyra allait prenait le bus pour aller au volley. Le bus était généralement presque vide, étant donné qu’il ne passait que par des endroits peu fréquentés telle que la forêt avoisinante. Kyra connaissait donc la plus part des gens qui prenait ce bus à cet horaire, par habitude. Lorsqu’elle entra dans le transport en commun, elle remarqua tout de suite le jeune homme. Elle ne l’avait jamais croisé. D’ordinaire, il y avait toujours le jeune couple au fond, la grand-mère devant, et un rouquin avec ses écouteurs derrière elle. Ce jour-là, un homme vêtu de noir s’était installé à côté de la grand-mère. Kyra le fixa, la boule au ventre. Un mauvais pressentiment dit-on ? En effet, lorsque la mamie descendit à son arrêt habituel, l’homme se redressa lui aussi… et lui attrapa son sac. Personne ne réagit dans le bus, ni le couple, ni le chauffeur, ni le roux. Ils se débâtirent un moment puis l’homme poussa violement la grand-mère sur le sol et lui arracha son sac. Il appuya ensuite sur le bouton d’ouverture des portes et cria au chauffeur de s’exécuter. Le chauffeur ouvrit les portes, et sans le vouloir Kyra lui jeta un regard noir. Sans se poser de question, elle descendit à son tour. A peine avait-elle posé le pied sur le trottoir que le bus repartait déjà. Quelle injustice, personne n’avait réagi. Kyra, bouillonnante, rattrapa l’homme. « Hé, il est pas à toi ce sac » L’homme se retourna et lui pouffa au nez. C’est vrai qu’avec son petit gabarit et ses fines gambettes, elle était plutôt insignifiante. Malgré cela, la température de Kyra grimpait. Son corps tout entier brulait et la démangeait. Elle continuait d’avancer, tandis que l’autre continuait de s’esclaffer. « Rend moi ce sac je t’ai dit » Sa voix était devenue plus grave, plus rauque. L’homme se stoppa et arqua un sourcil, étonné par cette voix cassé qu’elle avait prise. Kyra ne comprenait plus rien, elle ne faisait plus attention. Elle n’était obsédé par qu’une seule chose, venger cette vielle grand-mère. Un grognement bestial s’échappa de ses lèvres. Une lueur de surprise s’installa dans le regard de l’homme, inquiet. Soudain, sans réfléchir, Kyra bondit sur le jeune homme. Et c’est à quatre pattes qu’elle atterrit. Un grand loup sombre plaquait le délinquant sur le sol, retroussant ses babines. Menaçant, il grogna une nouvelle fois, tandis que l’homme paniquait. Sans hésiter une seconde, le loup planta ses crocs dans l’avant-bras de l’homme. Ce dernier hurla de douleur. Kyra était en transe, une seule chose lui importait, rendre justice. Elle arracha plusieurs fragments de peau avant que les hurlements de l’homme n’attirent du monde. Rapidement elle retira son poids de l’homme, le museau teinté de sang. Sa température diminuait, son adrénaline aussi. Blessant l’homme, elle se sentait apaisée… Mais la panique la gagnait subitement, réalisant peu à peu. Instinctivement, elle prit le chemin de la forêt. Affolé, elle voulait rentrer chez elle, et oublier. Que c’était-il passé… Le soir, lorsque Carl rentra, il trouva sa fille en pleure, emmitouflé dans la couette, ruisselante et fiévreuse. Kyra se blottit contre lui, son confident, celui en qui elle avait confiance. Elle lui raconta sa mésaventure, comment elle avait été attiré par l’envie de vengeance, comment elle avait perdu le contrôle… Son père soupira, et la rassura. Il ne semblait pas affolé et semblait même la croire. « Tout va s’arranger ma chérie, t’en fais pas » Kyra arqua un sourcil. « Ne pas m’en faire ? Tu débloques ou quoi ? Je viens de bouffer un homme ? J’suis devenu un gros truc poilu, et je ne pouvais pas m’arrêter, et toi tu dis que tout vas bien ? » Carl soupira. « Tu sais… je t’ai menti sur un truc seulement… et… enfaite… ta mère… elle n’est pas morte » Kyra cessa de respirer. Son père. Lui mentir. Sa mère. Vivante. Elle ne réalisait pas. « Pardon ? » Carl soupira à nouveau, et chuchota quelque chose. Soudain, une fumée sombre apparut sur le sol, puis s’eleva jusqu’au plafond. Une femme magnifique apparue, comme par enchantement, face à eux. Carl sourit.

C’est ainsi que Kyra apprit que sa mère était Némésis. Son père était tombé amoureux d’elle, mais la déesse non. En remerciement de sa loyauté, elle lui offrit un enfant, Kyra. Depuis les deux étaient resté bons amis mais n’avait que très peu de contact. Kyra apprit qu’elle donc une demi-déesse et qu’elle avait un don. Sa mère décida de l’envoyer sur ce camp, pour que Kyra apprenne à se contrôler. Kyra refusa dans un premier temps. Mais à son lycée, un nouvel incident se produisit, et elle comprit alors qu’elle n’avait pas le choix. Elle encaissa le coup, et abandonna donc ses amis et son père à Sydney, partant pour ce camp. Avant cela, sa mère lui remit deux objets, qu’elle avait fait fabriqué spécialement pour elle.