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I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo

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Castiel D. Whitaker
Castiel D. Whitaker

I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo Tumblr_mq75kmcMQA1qgp6v5o4_250
✗ j'ai posté : 136 ✗ drachmes : 74 ✗ j'occupe le poste de : Simple pensionnaire. ✗ enfant de : Fils d'Arès, non-reconnu. ✗ âge divin : 24 yo. ✗ je suis : Single. ✗ on me connait sous : © Inglorious ✗ je ressemble à : Ryan Gosling ✗ ceci appartient à : © Inglorious & tumblr ✗ moi, schizophrène ? : Aeïden L. Caldwell


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MessageSujet: I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo Icon_minitime1Ven 16 Aoû - 0:02


I'm the voice inside your head you refuse to hear. I'm the face that you have to face. Mirrored in your stare. I'm what's left, I'm what's right. I'm the enemy. I'm the hand that will take you down; bring you to your knees.
the pretender

Aujourd’hui était une journée particulière. Ma génitrice avait repris contact avec moi. Quatre années, sans le moindre signe, et voilà que cette blondasse voulait me voir. Je n’en avais nullement l’envie, mais j’allais répondre à son appel. Une force inconnue m’y forçait. Peut-être me sentais-je redevable envers cette personne, pour cette vie qu’elle m’avait permise d’avoir. Certains diraient qu’elle n’y est pour rien, d’autres diraient que la faute lui revient entièrement. Elle n’est nullement fautive dans le sens où ma première victime fût un geste entièrement spontané de ma part, mais elle est responsable dans le sens où cet homme était à sa poursuite, et je l’avais exécuté pour la protéger. Aurais-je du la laisser crever ? Bien certainement qu’ils se seraient débarrassé de moi, ou bien m’auraient utilisé pour être de la même manière, un homme de main. Mais dans un camp différent. La différence est subtile, le fossé est infime. J’ai passé onze ans à obéir à des ordres, ôtant les vies que l’on me demandait d’ôter, hochant simplement la tête à chaque nouveau nom que l’on me donnait. Un nom que je devais éliminer, ou bien un nom que je devais endosser. Parce que oui, par le passé l’on m’attribua de nombreuses identités. Et à chaque itération, je devais jouer un personnage différent. Cela avait terminé d’achever mon âme, tant et si bien que je me demandais actuellement qui j’étais. Fils d’un putain de dieu, semblerait-il. Je n’avais jamais rien demandé à qui que ce soit. Mais Crystal, ma génitrice, avait la réputation de forniquer avec le premier venu. Sa réputation de catin n’était plus à faire circuler, elle était déjà avérée. Une mafieuse ? Je la considère plus comme une femme facile, à vrai dire. Pourtant, n’importe qui est apeuré par ce qu’elle dégage. Autrefois, moi-même avais peur de cette femme. Mais avec les années, j’ai appris à ne plus avoir peur, pas même d’elle. Certains envieraient cette caractéristique qui m’est propre. Mais je leur dirai que ne pas avoir peur, c’est être mort. Ne rien ressentir, ce n’est que malédiction. Je me damnerai pour sentir la moindre émotion, à nouveau. Me sentir comme un enfant au milieu d’une foule. Savoir ce qu’est l’amitié, l’amour. Mais du fait de Crystal, peut-être jamais je ne connaîtrai cela.

C’était donc à New-York que le rendez-vous avait été fixé. Un restaurant chic, comme tous ceux que fréquentaient Crystal à vrai dire. Certainement sous la coupe de la mafia pour laquelle elle continue de travailler. A vrai dire, lorsque j’en faisais encore parti, elle était déjà hautement placée dans la « chaîne » qu’est cette organisation. Personnellement, j’ai toujours été traité comme de la merde dans celle-ci. Mais je m’en contentais. Elle me donnait une raison d’être, me permettant de faire quelque chose pour laquelle j’étais doué. C’est-à-dire, ne pas être moi, feindre une vie, et jouer avec celles des autres. L’ironie voulait que je sois redevable à une organisation qui m’avait pris tous mes biens, et surtout ce qui m’était le plus cher. Moi-même. Et de ce fait, en cette matinée, j’avais posé pieds à terre le cœur battant, souhaitant une chose que je ne parvenais pas à décrire. Récupérer cette vie passée, qui me donnait une importance nullement significative ? Ou simplement récupérer mon âme par un moyen quelconque et certainement inexistant. Ma motivation résidait dans le simple fait quelque chose changera après ce déjeuner en tête-à-tête avec celle qui m’avait donné la vie, avant de me la reprendre.

Une heure et demie de sommeil. Un peu plus que ce que je dormais habituellement. Il était six heures du matin. Alors que le bungalow d’Hermès dormait encore entièrement, je me levais tranquillement et rejoignis la salle de bain afin de prendre une douche. Ma génitrice était une personne extrêmement exigeante, je devais me présenter de la meilleure des manières. Notamment pour un lieu de cette posture. Ma toilette faite, je m’habillais rapidement. J’enfilais les premiers vêtements que je trouvais, pour finalement me retrouver vêtu d’un vieux jean, et d’un tee-shirt blanc que je ne portais quasiment plus. Ces fringues allaient finir à la poubelle, dans tous les cas. Car oui, j’allais rejoindre New-York City dès huit heures, afin de me rendre dans une boutique et d’acheter un costume, telle que l’exigence de Crystal le désirait. Cette boutique avait un lien très étroit avec l’institution à laquelle j’appartenais autrefois, ce qui me permettra bien entendu d’obtenir ce que je souhaite pour un coût inexistant. Je quittais ainsi le camp à l’aube, alors que celui-ci se levait tout juste. Je me rendis jusqu’à la ville par divers moyens. D’abord un peu de marche à pieds, puis je fis un peu de stop jusqu’à arriver à une zone un peu plus fréquentée. J’attendis un taxi à cet endroit qui me mena au centre de New-York City. Je le payais avec des dollars qu’il me restait encore en réserve. C’est-à-dire une grosse somme en vue des moyens de Crystal.

Le chauffeur m’ayant laissé devant la boutique, j’entrais immédiatement dans celle-ci. Dix heures du matin, et quelques minutes. Timing parfait. Une vendeuse vint alors à mon encontre. « Je suis Castiel Whitaker, le fils de Crystal Whitaker. J’ai un déjeuner prévu avec elle. » Fis-je directement, sans daigner afficher le moindre sourire. Triste froideur, sombre désespoir. « Je sais qui vous êtes, Mr. Whitaker. Votre mère m’a prévenu de votre venue. Suivez-moi, je vous prie, votre costume est prêt ! » Répondit la demoiselle d’environ vingt-cinq ans, esquissant pour sa part un sourire ravissant. Je lui emboîtais le pas, alors qu’elle me présenta le costume complet, les chaussures comprises. Crystal me connaissait parfaitement. Elle était une mauvaise mère, mais elle était ma mère. Elle savait que je viendrai ici du fait de ne rien avoir à me mettre. Dans son esprit, le même raisonnement s’était écoulé que dans le mien. Cela faisait-il de moi son égal ? Je ne savais pas si être comme elle était une bonne chose, après tout. « Tout est là. Je vous laisse joindre la cabine d’essayage. Par ici ! » Lança la jeune femme, m’indiquant ladite cabine. J’en profitais pour jeter un œil à ses mains. Aucune alliance quelconque. Il s’agissait bien d’une demoiselle. J’esquissais un sourire malicieux à ce constat, et me rendis à la cabine. Elle m’apporta le pantalon, la chemise, la veste, et les chaussures. Je me déshabillais et laissa tomber mes vêtements au sol. J’enfilais le pantalon puis les chaussures, qui sur l’instant, me semblaient hideuses. Je mis ensuite la chemise, et je terminais par la veste. Je fermais les yeux un instant et me retourna vers le miroir de la cabine. J’ouvris les yeux. Jetant un œil à l’ensemble, j’aperçus des lunettes de soleil laissées dans la poche de la veste. Je les déposais alors sur mon nez. Crystal pensait à tout… Me voir ainsi, réveilla en moins une habitude du passé. Celle d’endosser un rôle. Une autre identité. Une qui serait propre à une personne inexistante, autre que moi-même. Je quittais la cabine, alors que la demoiselle se tenait devant celle-ci, m’attendant de pied ferme. Elle se mordait la lèvre. Je lui adressais alors un sourire, charmeur à souhait, rattrapant bien certainement mon entrée dans la boutique. Cependant, je baissais la tête et de mes index, j’indiquais le sol. Plus exactement mes chaussures.
« J’aime beaucoup l’ensemble, sincèrement. Mais c’est quoi, CA ?! » Lançai-je en haussant le ton, accentuant la fin de ma phrase. « Eh bien… Ce sont les chaussures que Mlle. Whitaker a choisie. » Répondit la demoiselle, dénommée Emma – c’était écrit sur le badge qu’elle portait – d’une voix peu assurée. Je fis alors un rapide tour de boutique, regardant des chaussures qui me correspondraient mieux. « Celles-ci ! En 43 s’il te plait, Emma. » M’adressai-je à la jeune femme dont le rouge montait aux joues. Elle s’empressa de rejoindre l’arrière-boutique  et de revenir avec les chaussures désirées, qu’elle me tendit. Je quittais les anciennes et enfila celles-ci. Parfaites. Simplement parfaites. « Voilà qui est mieux ! Niveau taille du reste, Crystal a toujours eu l’œil. A force de voir défiler des hommes, tu me diras… Pour la cravate, je l’embarque, mais je la mettrai plus tard. A moins que tu désires m’aider à la mettre, mais cela impliquerait beaucoup de proximité entre nous… » Fis-je malicieux à son intention. Elle demeura bouche-bée, et pour parer cette absence, ou ce manque de moyens, elle se baissa afin d’attraper les anciennes chaussures et de les ranger dans leur boîte. Tandis qu’elle se dirigea vers l’arrière-boutique à nouveau, afin de ranger la boîte en question, je retournais dans la cabine afin de récupérer mes vêtements. Je rejoignis ensuite Emma. « Si tu veux les garder. J’en ai plus besoin. Et accessoirement, un café ça te dit ? Celui d’à côté. Il est cher, je sais, mais ma mère y a des contacts alors on s’en fout ! Et j’ai du temps devant moi, encore. » Fis-je une voix charmeuse telle que mon personnage le voulait. « Je… euh… Je sais pas. » Répondit-elle bafouillant, le regard hésitant, le rouge aux joues. Elle croisa alors mon regard, tandis que j’avais retiré mes lunettes. Un regard auquel personne ne résistait, et encore moins une demoiselle déjà sous mon charme. « Bon, c’est d’accord. J’ai une pause dans quinze minutes. Attendez-moi. » Lança-t-elle retournant à son travail, et au client venant de passer la porte. Comme convenu, je me rendis à l’entrée de la boutique et l’attendis dehors, lunettes sur le nez pour affronter le soleil, cravate autour du cou.

Trente-minutes plus tard, elle me rejoignit, s’excusant pour l’attente. Un client pénible, visiblement. Je lui annonçais qu’elle pouvait me tutoyer, réflexe qu’elle arriva à prendre qu’à partir de la troisième fois. On se rendit donc au café en question, dans lequel je déclinais mon identité. On eut droit à un petit déjeuner complet, par ailleurs, et au meilleur café proposé dans la ville, bien certainement. Des rires, du flirt. L’instant passé était agréable, il me criait liberté. Quand bien même je n’étais pas moi-même, chose qui n’arrivait de toute manière plus, je profitais de l’instant présent. Après tout, si je parvenais à jouer ce rôle avec tant d’aisance, peut-être que cela faisait partie de moi, et me caractérisait en partie. Cette idée me réconforta dans le sens où je n’étais peut-être pas tant désespéré que cela. Emma se mit alors à l’aise. Elle décroisa les bras, ce qui semblait indiquer du positif. C’était une attitude que l’homme adoptait pour se protéger du monde extérieur, notamment dans un environnement qui n’attise que peu la confiance. Et voilà cette barrière franchie. On s’appuyait même chacun sur la table, nous rapprochant de la sorte, partageant des anecdotes, autant sur elle que sur moi. Les miennes étaient pour la plupart inventées ou adaptées à des histoires que je pouvais conter en public. Une bonne demi-heure plus tard, Emma dut se rendre au travail pour reprendre son créneau. Je la remerciais d’avoir accepté mon invitation et lui demanda si elle pouvait m’aider à mettre ma cravate. Elle laissa échapper un petit rire et accepta finalement. Lorsqu’elle termina, j’attrapais ses mains et l’attira à moi afin de déposer un léger baiser sur ses lèvres délicates. Ceci fait, j’esquissais un sourire à son encontre et tourna les talons, plongeant mes mains au fond de mes poches. J’entrepris de faire un petit tour dans la ville, tout en m’avançant vers le restaurant. Il me restait une heure à tuer, et marcher me faisait du bien. Je repris alors mon expression vide de la moindre trace de vie. Midi moins le quart arrivée, j’appelais un taxi qui me conduit jusqu’au restaurant, certainement réservé pour mon déjeuner en tête-à-tête avec Crystal. Je me présentais à l’entrée après avoir payé le chauffeur. On me laissa bien entendu entrer, et on me conduisit jusqu’à la table où ma génitrice attendait, cigarette dans une main, verre de vin dans l’autre. Je m’installais alors.

« Bonjour, Castiel. Quatre ans, déjà ! » Fit Crystal entre deux aspirations de fumée de sa cigarette. Elle me tendit son paquet, je me servis, et emprunta son briquet afin d’allumer l’outil de mort lente que représentait ce tube remplit d’éléments cancérigènes. « En effet. Je me demandais si j’allais avoir de tes nouvelles un jour. » Lança sèchement. Aucun rôle à jouer cette fois-ci. Aucune identité pré-écrite à endosser. Elle était ma génitrice, et j’étais à l’image de l’homme qu’elle m’avait entraîné à devenir. Je voulais qu’elle soit face à sa création. Et qu’elle tente de se rendre compte de ses erreurs. « Bien sûr !  Tu ne pensais tout de même pas que j’allais t’abandonner. Je t’ai envoyé dans ce camp pour te donner une seconde chance. » Répondit-elle à ma semi-plainte d’enfant ayant manqué d’une chose cruciale. Un parent pour l’élever. « Menteuse. Tu n’as fait que m’abandonner, durant vingt ans. Et ce camp, tu n’as pas choisie de m’y envoyer. On m’y a forcé, et toi, ça t’arrangeait. Alors dis-moi Crystal. Pourquoi tu as demandé à me voir ?  Aurais-tu besoin de moi ? » Sifflai-je cinglant, répondant à son jeu de manipulatrice. Elle était une reine dans ce domaine. Je savais pertinemment que me donner signe de vie après quatre longues années n’avait qu’un but caché qu’elle comptait me révéler dans les instants à venir. « Excusez-moi  de vous déranger… Monsieur Whitaker, désirez-vous quelque chose en apéritif ? » Demanda le serveur, interrompant provisoirement cette conversation. « Un whisky. » Répondis-je froidement, et simplement. Le serveur s’éloigna.
« Eh bien… Tu as raison. Pour tout t’avouer, je t’ai amené ici pour une raison. Il y a quelque chose que tu ne sais pas. Tu as un demi-frère. Un grand-frère. Du moins, tu avais. Julian a été tué il y a quelques jours, c’est pour ça que je voulais te voir. Je veux que tu trouves celui qui a fait ça. Et que tu m’apportes sa tête sur un putain de PLATEAU ! »
Déclara Crystal, hurlant. La rage, la colère, la tristesse. Tout était visible dans son regard. Tout était perceptible dans le ton de sa voix, dans la brillance de ses yeux. « Tu te fous de moi ? Tu m’annonces ça comme ça, et tu penses que je vais te venir en aide ? » Demandai-je. Je devrais hausser le ton, mais ce n’était pas le cas. Je devrais être choqué, me lever et partir, mais il n’en fut rien.« Parce que tu me le dois. Je t’ai donné un travail. Quelque chose pour laquelle tu es doué. C’est pour ça que je veux que ce soit toi. Parce que tu es mon fils, que je t’aime, et que tu es le seul capable de faire ce travail ! Ton frère avait des couilles, prouve que tu en as aussi ! » Fit-elle, sa voix colérique. Un courroux gardé pendant des jours, et qu’elle déversait sur moi. Elle l’avait conservé pour être plus autoritaire avec moi, durant ce face-à-face. Un moyen qu’elle usait souvent. « Alors nous y voilà. Je te suis redevable. Redevable de quoi ? D’avoir pourri ma vie ? De m’avoir pris tout ce que je possédais ? Ma dignité, ma confiance, mes émotions. Mon âme ? » Lançai-je sereinement. Je gardais mon calme. Habitude. « Je ne le ferai pas. Je ne te dois rien. En fait, je pensais que je te devais quelque chose avant de venir. Je pensais exactement à ce que tu as dit, mais finalement, avec ce que tu m’apprends… Non. Je ne te dois rien. Même pas du respect. En fait, si je devais abattre quelqu’un, ce serait toi, la salope qui m’a donné la vie. La prochaine fois, protège-toi, tu éviteras de pourrir la vie de pauvres enfants qui n’ont rien demandé. » Continuai-je. « Et surtout pas avec un bâtard de dieu de mes couilles ! » Achevai-je ainsi mon discours.
C’est à cet instant que le serveur arriva, m’apportant mon whisky. Il semblait surpris, mais ne resta pas et retourna à ses occupations. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre. » Déclara-t-elle simplement. J’en souris. Je pris mon verre et le bus d’une traite. J’esquissais après quoi un sourire presque heureux. « Oui, moi aussi je t’aime maman. Et tu sais quoi, quatre années que j’ai arrêté. Être dans ce camp finalement, ça me fait du bien, je m’en rends compte simplement maintenant. Tu m’as changé en quelque chose que je ne voulais pas être. Et je ressens des choses que je ne contrôle pas, par ta faute. Des pulsions. Je vois rouge chaque jour, et je lutte pour me contrôler. Pour ne rien faire. Je reste seul, comme le solitaire que tu m’as appris à être. Je dois compenser ces pulsions par d’autres pulsions. Cela me force à quoi ? Baiser de pauvres filles coincées dans ce camp depuis leur enfance, voir leur naissance. C’est fou hein, mais ça marche. Et pour y arriver, je me fais passer pour quelqu’un d’autre, m’adaptant à chacune de mes proies. Parce que oui ce sont des proies, tu m’as appris à voir chaque individu ainsi. Je suis un caméléon. Au final, je ne sais plus qui je suis. Et je n’ai pas envie d’être vu comme ton fils. Ca me répugne, me donne la gerbe. J’espère que tu es fière de ton chef d’œuvre. Maintenant, assume, et regarde-moi partir. Regarde-moi te tourner le dos. » Fis-je à son intention, lui tirant ma révérence. Je me dirigeais vers la sortie lorsque je croisais le serveur apportant les assiettes. Je me servis dans les deux, et quitta l’endroit. J’appelais un taxi, lui demandant de me ramener à Long Island, proche du camp.

Je pénétrais dans celui-ci, m’aventurant en plein milieu de cours que je manquais. Vêtu d’un costume, les regards se tournèrent vers moi. Des rires, des doigts qui se levaient vers moi, me pointaient. Je n’en avais rien à foutre. Je me contentais d’avancer vers les bungalows, lorsque je perçus un bruit dans mon dos. Je me retournais alors. Cette même sensation, encore et encore, dans ce camp. L’impression d’être suivi. Mes yeux se baissèrent vers le sol, là où je perçus des traces de pas qui n’étaient pas les miennes. Je venais de passer par là, et elles n’y étaient pas avant. Cela faisait quelques semaines déjà que ce phénomène se produisait. Je n’étais alors pas dans l’état de m’amuser. Je fermais les yeux une seconde avant des rouvrir. Je repris ma route. Du moins, la minute qui suivit n’était autre que le fruit de mon pouvoir.

Celle-ci écoulée, la réalité des choses reprit. Le temps suivit son cours. Je la vis, elle. Fille d’Hermès, Timeo. La femme invisible. Cela expliquait des choses. J’entrepris alors de prendre un chemin improbable, contrecarrant le futur. Arrivant silencieusement, je retroussais ma manche gauche, laissant apparaître le tatouage sur mon avant-bras gauche. Umbra Aeterna. J’avançais derrière Timeo, apposant ma main sur mon tatouage. Il s’illumina. Je fis apparaître le katana dans ma main et l’amena brusquement sur le cou de Timeo, surprise. Elle ne bougea pas. « Je ne suis pas d’humeur. Alors réponds-moi gentiment. Pourquoi me suis-tu depuis tant de semaines ? » Demandai-je froidement. Un ton glacial ne lui laissant d’autres choix que de me répondre. Mon tête-à-tête avec Crystal réveilla de vieux souvenirs. Mes pulsions me reprirent. Je n’avais qu’une envie, lever le bras et assener un coup fatal. Mais si je venais à exécuter ce geste, mon avenir allait changer du tout au tout. Je me contentais de retirer ma lame de son cou, lui autorisant silencieusement à se retourner.

Elle était suffisamment sexy pour vivre.

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Timeo P. O'Leary
Timeo P. O'Leary

I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo Tumblr_mrfs3oO5X31roljz3o1_250
✗ j'ai posté : 35 ✗ drachmes : 23 ✗ j'occupe le poste de : Simple pensionnaire ... même si j'aurais bien aimé être chef, donner des ordres, obliger les gens à ranger leur fucking chambre... ✗ enfant de : Hermès , le messager des dieux, le nymphomaniac number two de l'olympe... roi des voleurs et des voyageurs et surement la cause direct du pourquoi on s'imagine que les gens du voyage SONT des voleurs... ✗ âge divin : 19 ans... ✗ je suis : Célibataire - Phobique des contactes physiques, ce qui est clairement problématique vous en conviendrez. ✗ je suis disponible : LIBRE !
✗ on me connait sous : Nemo OwO ✗ je ressemble à : Katerina Graham. ✗ ceci appartient à : AQUA (ava) & Tumblr (Gif) .


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MessageSujet: Re: I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo Icon_minitime1Dim 18 Aoû - 22:45


I'm the voice inside your head you refuse to hear. I'm the face that you have to face. Mirrored in your stare. I'm what's left, I'm what's right. I'm the enemy. I'm the hand that will take you down; bring you to your knees.
the pretender

Haa le matin, Timeo a toujours détesté ce moment de la journée, elle n'a jamais été une lève-tôt, une adepte des petits moments complices à six heures du mat', elle est beaucoup trop pragmatique pour ça, car faut être honnête, au réveil, qu'on soit une bombe sexuelle ou non, on ressemble tous à des SDF en manque d'amour. Et puis, l'être humain est fait , génétiquement, pour se lever tard, il doit dormir au moins quinze heures par jour, c'est prouvé scientifiquement, c'est en tout cas ce que pourrais vous dire Timeo si vous veniez à critiquer le fait que pour elle, se lever tôt, c'est au grand minimum sortir du lit à dix heures du matin. À cause de ça elle a d'ailleurs eu une scolarité catastrophique -ne prenons pas en compte sa dyslexie de demi-déesse bien sûr...-, et pour cause , elle loupait souvent l'école simplement parce qu'elle n'arrivait pas à se réveiller tôt, par chance -ou pas- sa génitrice était dotée du même pouvoir surnaturel , à savoir être capable de dormir même quand on n’est pas fatigué, elles pouvaient ainsi se couvrir mutuellement. Et puis, de toute façon c'est quoi cette idée reçue comme quoi le matin, les enfants apprennent mieux? Depuis quand avoir la tête dans le c** permet de retenir plus facilement ses leçons de maths? Ouais, parce que vous l'avez sans doute remarqué, mais les cours les plus chiants sont toujours à huit heures, qu'on soit réveillé ou non. Enfin, nous ne sommes pas là pour débattre sur le bien fondée des horaires scolaires, même si je soupçonne Tim d'en avoir sacrément envie, elle se serait plainte depuis longtemps si elle avait des coui****, malheureusement, ce n'est pas le cas, subir reste donc sa seule option. C'est donc à moitié endormi qu'elle commençât à sortir de son lit, les cheveux ébouriffés, les yeux mi-clos, observant les alentours sans vraiment comprendre ce qui pouvait bien se passer. À dire vrai, même si Ares en personne passait nu devant elle à cet instant précis, elle ne le remarquerait sans doute pas, preuve que les matins, ce n'est clairement pas son truc. Comme toutes filles qui se respecte la belle passa un long moment dans la salle de bain, ressortant métamorphosé, tel un papillon quittant sa chrysalide, y'a pas à dire, un peu de crayon noir et une bonne coupe de cheveux, ça vous change une femme. S'étirant l'air de rien tout en baillant, Tim attrapa quelques affaires avant de se diriger vers la sortie de son bungalow, une fois dehors elle observa avec plus d'attention ses camarades et constata, surprise, qu'il manquait quelqu'un. Elle décida donc de prendre son courage à deux mains, ce qui est loin d'être une mince affaire.

« Heu... Excuse-moi.. Franklin... » Interloqué, surement un peu vexé, le demi-dieu qui lui faisait face lui répondit sèchement. « Moi c'est Hector... » … Souriante, mais embarrassée, elle tenta d'enchainer avec autant de naturel que possible. « Oui, désolé... Heu, t'es dans le même bungalow que Castorama...non? Parce que … En fait, je lui ais prêté un bouquin... et il devait me le rendre aujourd'hui … mais je le vois pas... » Alors qu'on resitue les choses, de un, Timeo a tendance à donner des noms stupides à tout le monde, mais sans le faire exprès, car je l'avoue, elle a un peu de mal à retenir les prénoms de tout le monde. De deux, Castorama désignait en fait Castiel, un fils de dieu non reconnu qui vivait donc dans un bungalow d'Hermès … et il était accessoirement la lubie de la demoiselle depuis quelques semaines, mais ça, ce n'est qu'un détail. « Il était déjà parti quand je me suis levée, je crois qu'il c'est barré... » Quoi? Comment? Plait-il? Comment ça, « il s'est barré »? Toutes ses questions, Tim' aurait bien voulu les poser à son interlocuteur du moment, mais ce dernier avait disparu, préférant la compagnie des filles d'Aphrodite à celle d'Hermès, et entre nous, je le comprends tout à fait. Bref, Castiel avait donc plus ou moins disparu, car oui, par la suite,
 un peu surprise par cette soudaine « évaporation », la jeune femme avait fouillé le camp de fond en comble dans l'espoir d'y apercevoir le jeune homme, sans succès. Il n'était nulle part et d'après les quelques discussions qu'elle avait espionnées ici et là, quelques personnes l'auraient aperçu quittant le camp à l'aube... pourquoi? C'est la question qui taraudait l'esprit de la demoiselle, curieuse, elle se demandait bien où il était partie ainsi et surtout, s’il allait revenir. Qui sait, il ne semblait pas vraiment se plaire ici, alors peut-être avait-il pris la poudre d'escampette? Non, sa vie d'avant semblait encore pire que ce qu'il vivait ici... et puis il ne pouvait pas disparaître avant que la O'Leary n'ait découvert le nom de son géniteur, c'était ton simplement hors de question.

« Milo, c'est terrible, il faut lancer un avis de recherche , tout de suite! Castor à disparu, il n'est nulle part et personne ne sait où il a pu aller, il est peut-être mort, agonisant quelque part... sous la pluie... » Même s’il ne pleut absolument pas, ou l'art de dramatiser les choses. « Han je sais, je vais aller en parler au directeur! C'est la meilleure chose à faire... » Elle ne laissa même pas sa meilleure amie répondent s'en allant en courant jusqu'au bureau du directeur, toutefois, sur le chemin, elle se rendit compte que signaler cette étrange disparition serait assez mal venue de sa part... Après tout, techniquement, ils ne se connaissaient pas vraiment, c'est juste qu'elle l'espionnait … beaucoup... Alors qu'allait-elle bien pouvoir répondre si jamais on lui demandait la nature de sa relation avec lui? Un « En fait je suis obsédée par son ascendance et par lui, un peu, du coup, je le suis partout depuis des mois » ne passerait sans doute pas très bien, même si Monsieur D est quelqu'un de « cool », il ne l'est sans nul doute pas à se point. Sans parler du fait qu'il s'agissait peut-être d'un secret. Et si personne n'était au courant, justement parce que Castiel voulait sortir discrètement du camp afin de régler je ne sais quelle affaire personnelle? Venir déclarer sa disparition se serait mettre les pieds dans le plat. Que faire alors?... Rien, à part attendre... et s'occuper... En allant en cours par exemple... ou en allant fouiller la chambre de Castiel... Juste pour voir … Peut-être a-t-il laissé un indice là-bas... quelque chose qui pourrait expliquer où il se trouvait actuellement... ou pourquoi il ne souriait presque jamais, car entre nous, se type est aussi froid qu'une glace napolitaine et il est d'ailleurs tout aussi appétissant... Mais ce ne serait pas bien... pas bien du tout... Le suivre c'est une chose, fouiller ses affaires ça en est une autre, et elle savait pertinemment ce qui était bien, ce qu'elle pouvait faire et les limites qu'il ne fallait pas franchir...

Quelques minutes plus tard, Timeo se retrouva donc dans la chambre de Castiel. Quoi? J'ai dit qu'elle connaissait les règles, pas qu'elle les suivait. Enfin, elle prit tout de même soin de ne pas trop déranger le coin du demi-dieu, elle n'avait aucune envie qu'il apprenne qu'elle était venue ici. Elle souleva quelques livres, quelques vêtements, prenant place sur le lit de Castiel pour se mettre dans sa peau et imaginer où il aurait pu ranger quelque chose de compromettant...
Comme un petit bout de papier déposé délicatement dans le tiroir de sa table de nuit. Raa, comme Timeo pouvait se montrer perspicace parfois, elle afficha d'ailleurs un sourire de vainqueur en le découvrant. Sur ce petit mot étaient notés un nom et un numéro, peut-être le nom d'un café, d'un bar ou d'un restaurant... et l'indicatif du téléphone prouvait que ledit lieu se trouvait à New York... Castoche était donc à New York? Ouais, c'était un peu vaste comme piste... Appelait le numéro? Ça laisserait trop de traces... Heureusement, internet existe. Ni une ni deux la belle décida de squatter l'ordinateur d'un geek, tapant le numéro en question ainsi que le nom pour découvrir qu'il s'agissait en réalité d'un restaurant... Restaurant apparaissant à plusieurs reprises dans des affaires louches, ou tout du moins son nom était à plusieurs reprises cité dans de petits articles de journaux... mais peu importe, Castoch était là-bas, ça ne faisait aucun doute. À moins que ce bout de papier date de plusieurs semaines, ou pires, il l'avait peut-être juste trouvé au coin d'un bungalow... Autant dire que ça ne l'avançait que peu.

« Tu crois que je suis obsessionnelle? »
« Tu as sans doute fouillé dans les affaires d'une personne simplement pour découvrir où elle se trouvait actuellement... ça répond à ta question? »
« Pas vraiment non... Tu ne fais qu'énumérer ce que je viens faire... en quoi ça peut répondre à ma question?.... »
« Laisse tomber... »

Ce geek était l'un des rares amis qu'elle avait, il était arrivé en même temps qu'elle et il avait aussi le don de s'effacer, sauf que lui c'était métaphoriquement... Bref, elle lui donnait la chance d'espionner les filles sous les douches et en contrepartie il lui prêtait ses ordinateurs , échange de bon procédé entre psychopathes congénitales.


Quelques heures plus tard.

Après sa petite fouille des affaires de Castiel, Timeo était plus ou moins retourné à ses activités de demi-déesses, essayant de suivre les cours et de ne pas mourir tué par l'une des filles d'Athéna. C'est tout de même fou toutes la colère qu'ont ses gamines au fond d'elles-mêmes, on a l'impression qu'elles veulent détruire le monde et le protéger en même temps... vive les ravages de la consanguinité. Enfin, elle avait survécu et justement, alors qu'elle bayait aux corneilles comme à son habitude, son regard se posa sur un homme... en costume... Il s'agissait bien sûr de Castiel... En costume... Je me répète, mais... que faisait-il en costume? Il détonait clairement avec le reste des demi-dieux, sans parler qu'il semblait encore plus constipé que d'habitude, sa journée n'avait sans doute pas été des meilleures... Évidemment, Tim lui emboita bien vite le pas, en mode invisible bien sûr, veillant à rester à bonne distance sans pour autant le perdre de vu, elle eut d'ailleurs un peu peur lorsqu'il se retourna brusquement, l'observant sans la voir... Son regard était perçant, presque effrayant, heureusement qu'il était beau gosse, ça rendait les choses moins troublantes... ou davantage? Difficile à dire, quoi qu'il en soit elle était déterminée à le suivre et à ne pas le lâcher, afin de découvrir ce...
Wait, mais où est-il passé le bougre? La fille d'Hermès l'avait suivi jusqu'à un chemin quelque peu isolé, et qu'il n'empruntait pas de coutume, toutefois, arrivé à l'embranchement, le jeune homme avait tout bonnement disparu, volatilisé. Surprise, la belle réapparut, par réflexe, jetant un coup d'œil à droite et à gauche dans l'espoir d'apercevoir sa cible. « Où il est encore pa... » Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une lame glaciale vint se coller contre son cou avant que la voix de Castiel ne retentisse. « Je ne suis pas d’humeur. Alors, réponds-moi gentiment. Pourquoi me suis-tu depuis tant de semaines ? » Ce type avait clairement un grain, dix contre un que finalement il était le fils d'Hadès, encore un taré de plus sur terre... Par chance, il reprit ses esprits, « rappelant » sa lame pour laisser la belle lui faire volte-face, cette dernière était carrément choquée. « Non, mais ça va pas de pointer une arme comme ça sur les gens sans raison! Dans quel monde tu vis? On ne pointe pas son katana à tout va comme ça, juste pour le fun! Ça ne se fait pas, même au Mexique c'est illégal! » Et pourtant, au Mexique ils ont des lois plutôt particulières, par exemple, tu peux coucher avec ta fille, mais si tu couches avec ta fille et ta femme EN MÊME TEMPS là, c'est illégal. « Et puis... quoi? … Je... Je te suis pas... On vit dans un camp , cloitré, y'a trois chances sur quatre pour qu'on se retrouve constamment aux mêmes endroits, ça veut pas dire que je te suis... » Bien jouée... Même si il semblait plutôt persuadé de ce qu'il avançait, à croire que la jeune femme n'était pas aussi imperceptible qu'elle ne l'imaginait. « Cela étant... on a tous remarqué ton absence... Enfin, je veux dire, ton aura maléfique et aux tendances dépressives nous a tout de suite beaucoup manqué... Quand t'es là, on se demande toujours si tu vas nous enfoncer un pieu dans le cœur ou te transformer en chauve-souris, puis là, aujourd'hui, plus rien... Du coup, forcément, on s'est dit « mais où il est? » … ouais... Et... je suis plus petite que toi, je crois bien que y'a une règle qui t'interdit de me frapper... » C'est bien de le préciser, mieux vaut prévenir que guérir après tout. Inutile de préciser que quand Tim est mal à l'aise, elle parle trop, je crois qu'on a la tous plus ou moins comprit là...

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I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo

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