AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez

ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Z. Adam Khan
Z. Adam Khan

ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Tumblr_mp5vu2YATE1spkx4xo1_400
“Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”

✗ j'ai posté : 517 ✗ drachmes : 260 ✗ j'occupe le poste de : simple pensionnaire, mais mes aspirations sont beaucoup plus grandes ✗ enfant de : Aphrodite, la déesse de l'Amour et du désir ✗ je suis : Célibataire ✗ je suis disponible : Libre
✗ on me connait sous : Reinettte ✗ je ressemble à : Zayn Malik ✗ ceci appartient à : frenchadicted ♥ ✗ moi, schizophrène ? : Non mon cachou ♥


MessageSujet: ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.” ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Icon_minitime1Jeu 27 Juin - 21:26


ZaynHOTMalik

« Pseudo : Reinettte - avec trois "t", oui, vous avez bien lu ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  2154857768. Âge : Dix-sept ans  . Où as-tu connu le forum ? Sur concept RPG ! . Commentaires sur le forum : je l'aime je l'aime ♥️ Le contraire serait con, si je le trouvais pas parfait mais que je faisais quand même partie du staff ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  1684137470. Fréquence de connexion : 7/7 les coupins . »



ZAFIR ADAM KHAN

« We'll walk this world together through the storm, whatever weather, cold or warm, just lettin' you know that you're not alone » - Not Afraid, Eminem ♥️

Je suis Zafir Adam Khan, mais on me surnomme souvent Fifi, Ad, Adamour. J'ai actuellement 19 ans et je suis fils de la grande déesse Aphrodite. La première fois que j'ai vu le jour, c'était à Islamabad, la capitale du Pakistan, le seize décembre. Tu ne vas jamais me croire mais je suis hétéro, bi, homo, j'en sais rien, et c'est loin d'être ma première préoccupation. Ce qui fait de moi un célibataire endurci. Je vis au Camp des Sang-Mêlés depuis moins d'un an. Je suis quelqu'un d'ambitieux, de doué, mais au fond, de gentil, mais aussi parfois d'arrogant, d'hautain, de déterminé. Je suis amical, franc, loyal jusqu'au bout des doigts, et puis de rusé, quand il faut l'être. Je suis un Oméga, je tiens le rôle de simple pensionnaire, pour le moment. Mon avatar est celui de Zayn Malik. Les crédits des images sont tumblr (film This is us).

Que penses-tu des divinités, en général ? Première chose que vous devez savoir sur moi : je suis musulman. Pendant, dix-neuf ans, avant de débarquer au camp, donc, j'ai cru en un Dieu, et au prophète Allah. Aujourd'hui, on me demande de l'oublier, puisque je suis le fils d'une divinité que j'ai crue inventée toute ma vie, la déesse de l'Amour, Aphrodite. Comment dire ... Je ne suis pas fan de cette idée. J'aurai préféré apprendre que mon père avait créé un camp pour tous ses enfants, qui s’appellerait la Terre, plutôt que d'apprendre que les dieux de l'Olympe ont réellement créé leur "camp des sangs-mêlés".Quelle est ta relation, avec ton parent divin ? Ma mère ne me correspond en rien. Je ne suis pas coureur de jupons, je suis même plutôt vierge. Elle m'a abandonné, alors que pour moi, la famille est extrêmement importante. Je la respecte, c'est une déesse, mais je lui suis plutôt opposé, alors disons que nos relations ne sont pas faciles.Comment te sens-tu au Camp ? J'aurais préféré rentré dans une université de la Ivy League plutôt que de devoir me taper ces heures de sport intensives, et ces cours sur des choses que je connais déjà. Je suis brillant, j'étais destiné à faire de grandes choses, peut-être même à devenir président, ou brillant avocat. Mais je dois me taper des cours de mythologie, et de chasse à l'étendard. Génial.Quelle est la divinité que tu aimes le plus ? Et celle que tu détestes le plus ? Dis-nous pourquoi à chaque fois. Je pense qu’Athéna me ressemble autant que je peux me différencier de ma mère. Elle est sage, sait quand il faut agir et quand il ne le faut pas, elle est la déesse de la guerre et de la sagesse, deux choses qui selon moi, sont inséparables. Je dirais que la divinité que je déteste le plus est ... Héphaïstos. Des talents immenses, mais inexploités, clairement inexploités, c'est d'un gâchis ! Sa femme est la plus belle déesse de l'Olympe, et il n'en profite pas. Il reste enfermé dans son volcan, à obéir à des commandes sans jamais faire quoi que ce soit pour lui. C'est stupide.Penses-tu que les centaures arriveront un jour à danser le Gangnam Style ? Saviez vous que les coréens du sud, pour énerver leurs voisins du nord, traversaient leur territoire avec des avions qui balancent à fond Gangnam Style ? Juste pour les faire rager ? Je trouve ça absolument génial. Soft power au pouvoir !


Adam a une dague que sa mère lui a offert. Gravée de lettres grecques, longue et fine, elle a cette particularité de vibrer quand un ennemi arrive. Il la garde toujours sur lui, souvent accrochée à son mollet par une lanière en cuir. Aussi, Adam dispose d'une longue épée. En effet, il a suivi tout au long de sa jeunesse de cours d'escrime, il aurait été dommage de gâcher son talent pour choisir une autre arme.



Adam a toujours été très charismatique. Mais ce n'était pas seulement un trait de caractère, apparemment. C'était aussi son don, offert par sa mère Aphrodite. Adam charme les foules à grande échelle, et sait plus ou moins hypnotiser les individus. Ça fait moins de trois mois qu'il est au camp, alors niveau maîtrise, ce n'est pas le top, mais il y arrivera.


Dernière édition par Z. Adam Khan le Dim 7 Juil - 23:42, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Z. Adam Khan
Z. Adam Khan

ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Tumblr_mp5vu2YATE1spkx4xo1_400
“Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”

✗ j'ai posté : 517 ✗ drachmes : 260 ✗ j'occupe le poste de : simple pensionnaire, mais mes aspirations sont beaucoup plus grandes ✗ enfant de : Aphrodite, la déesse de l'Amour et du désir ✗ je suis : Célibataire ✗ je suis disponible : Libre
✗ on me connait sous : Reinettte ✗ je ressemble à : Zayn Malik ✗ ceci appartient à : frenchadicted ♥ ✗ moi, schizophrène ? : Non mon cachou ♥


MessageSujet: Re: ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.” ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Icon_minitime1Jeu 27 Juin - 21:26


E
Mon histoire commence ...


PAKISTAN

ENFANCE
ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Tumblr_mnop19BsVL1stwffxo1_500
Quand ma vie, c’était sous le nom de Zafir que je la vivais.
Le père de Zafir a toujours été un homme très attentionné. Ce n’était pas le père parfait, mais il faisait ce qu’il pouvait. Il vivait avec son fils dans un petit appartement de la banlieue d’Islamabad, la capitale du Pakistan, il l’emmenait à l’école tous les matins, puis se rendait à son office, et passait sa journée à imprimer des papiers pour les hommes importants – en effet, il était le secrétaire du PDG d’une très grande entreprise de nouvelles technologies. Puis, il retournait le chercher à la fin de la journée, passait par la mosquée sur le chemin du retour, et ils retournaient enfin tous les deux à la maison. Il n’y avait jamais beaucoup à manger sur la table, mais par rapport à d’autres, c’était énorme, alors il avait appris à son fils à ne jamais se plaindre, et il lui répétait chaque jour que s’il voulait plus de nourriture, c’était à lui d’agir, de travailler, sans relâche, parce que c’était comme ça qu’on gagnait sa vie, en travaillant, pas en se tournant les pouces.
Il se souvenait très bien du jour où une certaines Amanda avait débarqué dans sa vie. Blonde, la peau crémeuse, les formes généreuses, elle était immédiatement venue vers lui, et pendant quelques mois, peut-être même un an, elle avait été la femme de sa vie. Pour elle, il avait tout abandonné, même la religion. Ils avaient eu un magnifique bébé, rapidement, tous les voisins les reluquaient quand ils marchaient main dans la main dans la rue, elle très loin d’être voilée, lui les yeux brillants d’amour. Ils avaient nommé le bébé Adam. C’était lui qui avait proposé, et elle avait adoré. Elle disait que le fait qu’il représentait les trois grandes religions était parfait. En effet, Adam est à la fois présent chez les juifs, chez les chrétiens ou les musulmans. Peut-être que par-là, Aphrodite voulait faire d’Adam un prénom aussi présent chez les dieux Grecs.
Mais Amanda avait disparu de la vie du père de d'Adam
aussi vite qu’elle y était apparue. Du jour au lendemain, elle embrassait son fils sur le front, son homme sur les lèvres, et elle disparaissait. Longtemps, Sajid – car tel était le nom du père du bébé – avait cru avoir rêvé quand il avait vu celle qu’il considérait comme la femme de sa vie disparaître dans un nuage de fumée ; après avoir appris la vraie nature de son fils, il avait compris, cette partie de sa vie semblait s’être clarifiée. En effet, pourquoi le bon Sajid s’était-il laissé avoir si facilement par cette femme ? Ça n’avait aucun sens, surtout pas pour lui qui avait dévoué sa vie à Dieu. Et pourtant … Il n’avait pas eu le choix, très certainement, après tout on ne résistait pas aux charmes de la déesse de l’Amour, n’est-ce pas ? Néanmoins il aimait penser qu’Aphrodite, ou Amanda, avait été amoureuse de lui. Pourquoi pas ? On ne fait pas un enfant sans amour, si ? Et les Dieux Grecs ne devaient considérer comme un jeu de laisser des enfants derrière eux aux quatre coins de la planète, si ? En tous cas, il ne l’avait jamais revue. Et il se disait que ce n’était pas si mal, après tout, elle avait abandonné son enfant, quelle femme faisait ça, hein ?

Revenons au rejeton, maintenant. Adam, hein ? Peu après le départ d’Amanda, le père souffrant trop de devoir appeler son fils ainsi, parce que ça lui rappelait trop cette femme disparue, retourna à la mairie, et fit rentrer dans les registres un nouveau prénom pour son fils : Zafir. Ça voulait dire « victorieux », ou « chanceux », et il voulait considérer cet abandon comme une chance pour son fils et lui-même d’être plus heureux. L’auraient-ils été, heureux, si elle était restée, peut-être, mais en tous cas même sans elle, leur vie avançait sans problème.
Sajid avait tout transmis à son fils, et en premier, la religion. Donc, lecture du Coran, leçons sur la Charia, interdits alimentaires. Sajid et son fils respectaient les cinq piliers de l’Islam : la foi en Allah, d’abord, mais aussi la prière quotidienne et ce cinq fois par jour, la salat, la charité envers les nécessiteux, le respect du jeûne lors du mois de ramadan, et ils avaient effectué un pèlerinage quand Zafir eu atteint ses 10 ans, à la Mecque. Zafir croyait en Allah et au prophète, sans doute aucun. Néanmoins, sa personnalité ne lui permettait pas d’être aussi dévoué que son paternel à sa foi, mais nous verrons ça plus tard.
Pour l’instant, concentrons-nous sur qui était Zafir quand il avait 6 ou 7 ans. Diagnostiqué comme hyperactif par le médecin de famille, le gosse faisait énormément de sport : de la lutte dans son club de quartier, et bien que léger et fin, il était agile et précis, et il cachait bien sa force. Il faisait aussi de l’escrime, ça coûtait une fortune à son père, mais ça lui apprenait à être rigoureux, à arborer une bonne posture, et ça le faisait malgré tout bien transpirer. Zafir a aussi accompagné tous les week-ends de sa prime jeunesse son père sur les terrains de Criquet, sport adoré au Pakistan. Sajid ne manquait jamais une de ses fameuses « parties du dimanche », auxquelles il jouait avec ses meilleurs amis, et il y allait toujours accompagné de son fiston. Celui-ci n’était pas particulièrement fan, même si la précision nécessitée par ce sport l’intéressait particulièrement. De plus, il aimait bien être avec les amis de son père. Il s’entendait souvent mieux avec les adultes qu’avec les enfants de son âge. En effet, le petit avait sauté une classe, et brillait toujours autant, les conversations des autres petits garçons – parce que l’école n’était pas mixte – lui paraissaient vraiment peu intéressantes, alors que celles des « grands » étaient toujours très intéressantes. Zafir avait ainsi peu d’amis, mais peu d’amis, ça veut dire peu d’attaches, n’est-ce pas ?


PRE-ADOLESCENCE
ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Tumblr_mp7dcgbXEt1sy4z27o1_500
L'âge ingrat, quand j'étais moche et quand ma vie était une rébellion
Zafir révéla réellement tout son potentiel scolaire une fois arrivé au collège. Ses notes étaient toujours exemplaires, que ce soit en géographie, en mathématiques ou en arabe. Si sa matière détestée était la biologie, il se débrouillait tout de même pour toujours ramener des 15 à son père. Il travaillait beaucoup, ne croyez pas que c’est inné ! Et il ne faisait pas que ses devoirs, il faisait bien plus. Il n’était pas rare qu’il termine tous les exercices du livre de mathématiques dès la moitié de l’année. Il y passait des heures, recommençait autant de fois que possible, quitte à se coucher à pas d’heure, mais il détestait échouer – et c’est toujours le cas, d’ailleurs. De plus, dès qu’il le pu, il choisit de prendre des enseignements de langues anciennes : hébreu, d’abord, mais aussi grec. Il se découvrit une capacité à comprendre cette langue millénaire absolument étonnante. En effet, ces petits symboles qui effrayaient certains parce que si différents de ceux de la langue arabe n’avaient aucun secret pour le jeune garçon. Aussi, plus les années avançaient, plus il se découvrait une obsession pour la langue anglaise. Pourquoi ? Parce que c’était la seule qui lui permettrait de parler avec n’importe qui, tout autour du monde. Pris d’un réel engouement pour cette langue mondiale, il lisait tout ce qu’il pouvait en anglais – à commencer par les BD de supers-héros Marvel. Le monde américain n’était pas très apprécié au Pakistan, alors il n’en parlait pas beaucoup. Et puis de toute façon, il n’avait pas beaucoup d’amis, alors à qui aurait-il pu en parler, hein ? A son père ? Il l’aurait fait si leur relation ne s’était pas tendue au fil des ans. Mais nous verrons ça plus tard. Après avoir un peu blablaté sur le scolaire, parlons un peu du social, voulez-vous ?

Zafir n’avait fréquenté, dans le cycle primaire, que des écoles pour garçons ; ainsi, les personnes du sexe opposé, communément appelées filles lui était plutôt inconnues. Ainsi, quand à 11 ans il débarqua dans un collège mixte en plein centre de la capitale, il eut d’abord un petit choc. « Les filles rient, piaffent, se déplacent en groupe, chuchotent en permanence, et passent leur vie à pleurer », voilà ce que le garçon avait tiré de sa première semaine au collège. Avec un QI de plus de 150 – le garçon avait en effet passé des tests dès ses six ans et il avait été « diagnostiqué » surdoué – on pouvait dire que le Zafir était observateur, et surtout perspicace. Ainsi, qu’il avait cru voir chez les filles une certaine superficialité, il s’était vite rendu compte qu’elles étaient bien plus que cela. Pudique, bien élevé et surtout encore très religieux à l’époque, il s’approchait rarement d’elles, mais il avait bien compris qu’en réalité, elles avaient bien souvent une conversation beaucoup plus intéressante que celle de n’importe quel garçon…
Les garçons, il est largement temps de les évoquer, non ? Vous ne comprenez pas ? C’est bien simple, pourtant : Zafir ne s’entendait pas avec eux, pas plus à 6 ans qu’à 11. Ça s’arrangera au fil des années, mais nous n’en sommes qu’à la préadolescence, rappelez-vous. Trop bêtes, violents pour rien (parce que Zafir savait très bien être violent, mais il avait toujours une raison de l’être), dépourvus de la moindre intelligence, de la capacité de tenir une conversation plus de 5 minutes sans rire ou se foutre de la gueule de quelqu’un. Parfois, Zafir se sentait tellement supérieurs à eux. Presque tout le temps, d’ailleurs, heureusement qu’il gardait espoir en voyant les adultes, et en se rendant compte que ces petits attardés finiraient par être des personnes  bien. Alors Zafir était bien seul, en classe, c’est vrai. Toujours installé au premier rang, souvent seul, où à côté d’un élève avec lequel jamais il ne bavarderait, bref, ce n’était pas très joli à voir. Mais ça changera bientôt, ne vous en faites pas.

Le père, maintenant, voulez-vous ? Quand Zafir était enfant, il s’entendait extrêmement bien avec son père, le considérait comme son modèle vivant, mais que voulez-vous, les enfants grandissent, et parfois, ce n’est pas toujours facile. Zafir n’avait jamais eu de présence féminine dans sa vie. Alors, quand sa belle-mère débarqua, il eut l’impression d’être trahi. Et pourtant, la nouvelle femme de Sajid était une femme vraiment gentille. Elle acceptait l’homme tel qu’il était, c’est-à-dire cet homme qui un jour avait oublié la religion, en ayant des relations sexuelles avec une femme qui n’était même pas son épouse, et qui après lui avoir laissé leur enfant avait disparu, mais qui depuis s’était repenti. Elle ne considérait pas Zafir comme un moins que rien, comme un bâtard, et pourtant elle aussi, avait la religion ancrée en elle. Restée vieille fille pendant longtemps, elle n’avait jamais lâché le voile, qu’elle portait sans contrainte, seulement par Amour d’Allah. Elle avait rencontré Sajid au détour d’une rue, et l’amour était né petit à petit. Ca faisait plus d’un an qu’ils se connaissaient avant qu’enfin, elle ne rencontre le fameux fils. Cette rencontre fit l’effet d’une bombe, évidemment, dès qu’elle avait passé le pas de la porte, il s’était senti piégé, délaissé. Il avait tout fait pour qu’elle parte, allant parler à son père en cachette, tachant par tous les moyens de les convaincre, de le persuader de la lâcher, mais rien y faisait, il l’aimait, il allait l’épouser, et son fils d’allait pas changer cette idée. Elle était douce, gentille, mais elle n’était pas soumise. Elle avait son caractère, cuisinait des plats divins, et par-dessus le marché, elle jouait au criquet ! Que demander de mieux, hein ? Qu’elle s’entende enfin avec Zafir, voilà ce à quoi Sajid priait tous les jours. En tous cas, quand Zafir atteignit ses douze ans, son père et sa nouvelle femme étaient mariés. Il n’avait pas de mère, mais il avait une pseudo belle-mère, génial, n’est-ce pas ? Et une pseudo belle-mère qui tombait enceinte dès l’année suivante. Génial. Une pseudo belle-mère et une petite sœur. Oui parce que c’était une fille. Je vous ai dit qu’ « Awesome » était le mot que Zafir préférait, en anglais ?


ADOLESCENCE
ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Tumblr_mpl2reealQ1ra6loxo6_r1_250
De Zafir à Adam
L'été des treize ans de Zafir fut celui de tous les changements. Parlons d'abord du physique, voulez-vous ? Après s'être fait enlevé ses dents de sagesse, on posa tout d'abord des bagues au garçon. Pas besoin de vous expliquer clairement le pourquoi du comment, ses dents n'étaient pas parfaitement droites, voilà ce dont vous avez besoin de savoir. Ca durerait un an. Aussi, il finit, durant cet été, de muer. Plus de voix tremblotante, de cris suraigus et d'instants terriblement rauques, sa voix fut celle d'un homme dès cet été là. Ses premiers poils avaient déjà apparu sur ses parties génitales, et ce fut au tour du visage de se masculiniser un peu. Ses muscles commençaient à se dessiner, autant sur son torse que sur ses mollets ou ses bras, à force de faire du sport à longueur de journée. En Septembre, Zafir retournait au collège complètement changé. Tout le monde s'en rendait compte, maintenant : il était très beau, et ça ne ferait que s'améliorer. Le comportement des jeunes changea alors : il n'était plus le paria trop intelligent. Il était le surdoué plutôt beau gosse qui méritait d'être connu. C'est aussi cette année-là que Zafir fut choisi pour la première fois comme délégué de sa classe. Comment avait-il réussi ce coup de maître, alors que l'année précédente, on lui aurait ri à la figure ? Zafir avait révélé un charisme fou, réellement. Et à force de discours, de tracts distribués, de fausses promesses et d'amitiés gagnées, il avait gagné sa place. Peu, d'être délégué ? Pas utile, pas intéressant ? Pas quand on s'appelle Zafir, et qu'on a ça dans la peau.

Le jeune garçon se donnait corps et âme dans ce qu'on pouvait appeler les prémices de la vie politiques. Il participait activement à la vie de son collège, aidant à le rendre toujours meilleur, suivant les avis des élèves, mais sachant aussi faire les bons choix. Oh, ce n'était jamais grand-chose, mais il fut acclamé pour chacune de ses action, le paroxysme étant à l'ouverture du "foyer étudiant", brillante invention, n'est-ce pas ? L'année suivante, Zafir commença à s'intéresser réellement à la politique de son pays. Dieu que c'était compliqué. Entre démocratie et terrorisme, religion et république, comprendre était compliqué, mais il y arrivait avec brio. Toujours premier de sa classe, il s'appliquait tous les jours à lire les journaux, il avait même modifié son trajet pour rentrer du collège pour passer devant un marchand de journaux, un des seuls de la ville, qui vendait le New York Times, car son rêve d'exceller en anglais était toujours là, et s'était même étendu : il ne voulait pas seulement parler l'anglais, il voulait partir vivre dans un pays dont c'était la langue principale. Lequel ? Angleterre, ou Etats-Unis, c'étaient les deux seuls qui valaient quelque chose. L'Inde était ennemie, l'Australie et ses kangourous inutile, ne parlons pas de la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud arborait un taux bien trop élevé de SIDA et de violence, alors restaient ces deux géants, qui disposaient, en option, des meilleures universités au monde. Il fallait qu'il y aille, il fallait qu'il y rentre. Il avait des envies de grandeur, bouffées par la petitesse de son pays. Il était ambitieux, avait la rage de vaincre, et c'était presque interdit quand on avait pour ville natale Islamabad. Alors il voulait partir, loin, et être le meilleur non pas dans son minable collège, mais à Oxford, ou dans les meilleures universités de la Ivy League. C'était son destin.

Le coup de grâce de la rébellion adolescente du jeune Zafir arriva quand il atteignit ses seize ans. Il était rentré dans le meilleur établissement publique de la ville - son père n'avait pas les moyens de lui offrir le privé et ça avait d'ailleurs provoqué une crise à la maison, puisque le prix mariage avec sa nouvelle femme aurait pu couvrir au moins une année de frais de scolarité dans une excellente école privée - avait sa cour de lèche-bottes qui le suivaient en permanence, et était tout de même parvenu à se dégoter un job - de préposé au café - à la mairie de sa ville. C'était là-bas que tout avait commencé. Il travaillait comme secrétaire auprès de la section des archives. Alors bien sûr, chercher en secret les dossiers de son entourage était son plus grand amusement. Ce qui l’amusa moins, fut quand il tomba sur son dossier. Avec son acte de naissance, qui le dénommait comme Adam, et pas comme Zafir. Qu’est-ce c’était que cette histoire ? A côté du nom de la mère, il y avait une certaine Amanda Olympie. Jamais, jamais, Sajid avait parlé à son fils de celle qui l’avait humilié en disparaissant du jour au lendemain, il disait toujours « ta mère ». Et il avait dû ne dire ça qu’une ou deux fois dans la courte vie du garçon. Plus intrigué que jamais, Zafir chercha dans les archives cette « Amanda Olympie » : rien, il n’y avait rien. Elle n’était pas pakistanaise, et n’avait même pas eu de carte de séjour ou de VISA. Evidemment, plus Zafir se plongeait dans ses recherches, plus il était intrigué, et plus il en voulait à son père de ne jamais rien lui avoir dit. Une semaine plus tard, il avait décidé qu’il ne répondrait plus quand on l’appellerait Zafir, à la maison du moins. Il était têtu, borné, et même sa petite sœur de deux ans à peine, apprenant à peine à l’appeler « Zaz » subissait le même sort. Petit à petit, au lycée aussi, il convainquit tout le monde de l’appeler Adam. Pourquoi ? Certainement parce que ça faisait plus occidental, et qu’avec ses rêves, être occidental était le premier pas.

Lors de la dernière année de sa scolarité, à 17 ans, Zafir, ou Adam, rencontra monsieur Malik. Il était en fauteuil roulant, et travaillait à la fois comme surveillant au lycée du garçon, et dans le bureau du ministère de l’enseignement. Drôle de dualité, n’est-ce pas ? L’homme qui allait avec était assez double, ne vous inquiétez pas. Ce fut une des personnes qui batailla le plus pour les rêves d’Adam, enfin c’est ce qu’il croyait, à cette douce époque. Bientôt, Adam Khan, meilleur élève de la capitale pakistanaise, recevait des lettres des meilleures universités mondiales, grâce à la pub que lui faisait Monsieur Malik. Cambridge le demandait. Yale le demandait. Ils lui offraient des bourses d’études, et même le billet d’avion. C’était à lui de choisir, et il s’en délectait, parce que son rêve, enfin, se réalisait.

DEMI-DIEU
ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”  Tumblr_mpl714q7AP1rx4tf7o1_250
Quand Allah ne fut plus mon Dieu, mais Aphrodite ma déesse.

En Août, il quittait sa famille, presque sans regret. Le temps l’avait éloigné de son père, et s’il trouvait sa sœur « mignonne », il ne ressentait rien de plus pour elle, et ne parlons même pas de sa belle-mère. Son père ne voulait pas lui dire qui était sa mère, il se bornait à répondre que c’était juste une femme, juste Amanda ? Très bien. Il chercherait des réponses par lui-même, et en attendant, il allait étudier dans une des universités de la Ivy League, à Harvard. Deux avions plus tard, et il s’installait, le décalage horaire dans la face, dans sa chambre universitaire, qu’il partageait avec deux autres garçons. Ils furent étonnés au début de le voir se réveiller avec le soleil pour faire ses prières, mais les trois devinrent très vite amis. Evidemment, Adam aurait dû s’étonner de revoir le monsieur Malik dans cette même université, mais ce ne fut pas le cas. Trop happé par ses études, par son ambition, par son bonheur, il était aveuglé, et ne voyait pas la tempête qui lui arrivait en plein sur la face. Et quelle tempête !

Tout arriva le soir du 24 décembre. Noël n’était pas fêté, chez les musulmans, m’enfin. Etait-ce réellement une fête religieuse ? Adam avait acheté des cadeaux pour ceux qui avaient besoin qu’on leur offre des cadeaux à Noël : le doyen, le président du conseil, et le président du conseil étudiant. L’ambition n’avait pas de prix. Il neigeait à gros flocon, ce soir-là. Certains étaient partis faire la fête, mais Adam était resté dans sa chambre, d’abord parce qu’il ne buvait pas, mais aussi parce qu’en effet, souhaiter la naissance de l’enfant Jésus aurait été une trahison pour Allah, ou pour Mahomet. Et il ne trahirait ni son dieu, ni son prophète. Haha. Jeux du sorts, hein.

Ce soir-là, Adam se faisait enlever par un centaure. Paraissait qu’il était menacé, et qu’il devait se faire protéger. On l’emmenait quelque part, pour sa sécurité. Conneries. Il n’y avait pas plus sûr qu’Harvard. Sur la route, tenu fermement par les bras-puissant d’un homme cheval qu’Adam prenait pour un songe, on lui expliquait qu’il était le fils d’Aphrodite. Qu’Allah n’existait pas, mais que les dieux de l’Olympe oui. Qu’Amanda Olympie n’était autre que la déesse l’Amour et du Désir. Awesome, non ? Pas pour Adam, en tous cas, qui vit, la nuit de Noël, tous ses rêves brisés.



Revenir en haut Aller en bas
 

ZAFIR ADAM KHAN ♆ “Love is powerful. It can bring the gods to their knees.”

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» I'm the hand that will take you down, bring you to your knees ♆ Timéo
» Z. ADAM KHAN
» QCM Anciens ♆ Z. Adam Khan
» Z. Adam Khan ♆ Inch'Allah par Zeus !
» keep calm and kill zombies... | feat Adam Khan

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KEEP CALM & BE A HERO :: THE TARTARUS :: Le Registre :: Présentations Validées-