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« gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus

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K. Elizabeth Castiello
K. Elizabeth Castiello
KALYPSObetter you die than i



« always stay one step ahead of your enemy »

✗ je possède: le pouvoir de phytokinésie, soit celui de contrôler les plantes et la végétation sur tous ses aspects. Je suis immunisée contre certaines toxines. Sinon, je possède entre autre, une bague, offerte par un fils de Nemesis, dont le joyau s'illumine au son d'un mensonge. De plus, mes connaissances sur les plantes m'ont aussi permis de développé un parfum/élixir aux vertus aphrodisiaques dont les effets ont pour tendance de déstabiliser et de séduire les gens qui reniflent de trop près mon odeur.

✗ j'ai posté : 630 ✗ drachmes : 387 ✗ j'occupe le poste de : alpha && simple pensionnaire ✗ enfant de : perséphone et reconnue comme telle ✗ je suis : dans une relation plutôt compliquée avec shawn ✗ je suis disponible : libre
✗ on me connait sous : hurricane ✗ je ressemble à : nina dobrev ✗ ceci appartient à : barbie monrose


https://be-a-hero.forumactif.org/t578-k-elizabeth-castiellohttps://be-a-hero.forumactif.org/t247-elizabeth-put-my-mind-at-easehttps://be-a-hero.forumactif.org/t236-elizabeth-he-already-had-the-milk-so-why-would-he-go-buy-the-cow
MessageSujet: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Ven 12 Juil - 23:25




gettin' nasty first will make the last word taste so sweet.

Les bras croisés sous ce décolleté plongeant de couleur toujours aussi sombre, ses formes semblèrent prendre une toute autre forme, plus voluptueuse, et surtout d’apparence plus sensuelle. La dentelle de ce bout de tissu laissait justement entrevoir ce soutien-gorge, lui aussi, d’une couleur toujours aussi sombre. Kalypso ne faisait pas réellement dans la couleur. Le noir avait quelque chose d’attrayant. Un peu comme l’endroit où elle se trouvait. Le lac. L’endroit le plus paisible de la colonie, probablement. Certes, il y avait bien les dortoirs, mais avant la nuit tombée, l’endroit était un vrai brouhaha. Et si Elizabeth n’était pas du tout genre à être associable – loin de là – elle avait parfois de la difficulté à trouver de l’intérêt chez ses ‘confrères et consœurs’.  Ils étaient pratiquement tous tout aussi pathétiques et misérables que leurs parents, bien que certains arrivaient à s’en détacher. Et c’est ceux-là qui l’intéressaient. Ceux qui avaient de l’intérêt. Il ne fallait pas grand-chose d’ailleurs ; un pouvoir intéressant, une faiblesse exploitable, un beau minois, un joli fessier…ou le tout. Préférablement le tout, mais Elizabeth savait se montrer compréhensive pour les lésés.  Tout du moins, elle essayait. Ça dépendait de l’humeur, ce genre de choses-là.

Elle ferma les yeux, réfléchissant justement à ces personnes dignes d’intérêt. L’idée qu’elle aurait probablement trouvé mieux ailleurs si elle n’était jamais venue dans la colonie lui avait passé par la tête, mais ce genre de constat pénible ne faisait que la rendre encore plus grincheuse. La demoiselle passa une main dans ses longs cheveux, aux teintes chocolatés, peut-être même aux quelques reflets de cannelle, dont les boucles de tailles avaient été coiffés minutieusement le matin-même. Les yeux fermés, le vent soufflant sur son visage dans un souffle chaud, presque rassurant et réconfortant, quelque chose lui disait cependant de les ouvrir. Une intuition, si l’on veut. Kaly ouvrit ainsi lentement ses yeux, faisant trembler ses longs cils harnachés de mascara brun et il lui suffit de tourner la tête pour trouver la source de cette intuition. Titus. La fille de Perséphone observa alors le demi-dieu qui n’avait toujours pas posé les yeux sur elle, probablement trop loin pour l’apercevoir. Un sourire narquois se traça sur ses lèvres teintées d’un rose praline. Il ne lui fallut que quelques secondes avant qu’il ne tourne son joli regard vers elle. Elle n’avait pas crié son nom, ni même fait un quelconque bruit, mais ce genre de choses arrivaient souvent. Les gens disaient qu’elle attirait le regard, ils n’avaient peut-être pas tord. La brunette haussa alors un sourcil en signe d’invitation. Pas question de faire un quelconque effort, crier, bouger, tout cela était inutile, elle savait qu’il viendrait, car il en était obligé.

Compliqué cette histoire, mais c’était vrai. C’est la moindre des choses. Après tout, il lui devait bien ça, pensa-t-elle avec alors qu’un sourire satisfait, voir insolent se logea sur ce visage de diablesse. S’il savait. Et c’était bien ça le problème, d’ailleurs. Il ne savait rien. Le pauvre. Amnésique, peut-être pas jusqu’au bout des doigts, mais suffisamment pour oublier les erreurs de la fille de Perséphone, suffisamment pour qu’elle en profite. Et c’était sans honte qu’elle en profitait. Loin d’être du genre à se cacher la face dans des propres mensonges, elle était bien au courant de ce qu’elle faisait. Elle le manipulait, profitait de lui, imposait son pouvoir qu’elle avait sur lui, cette emprise dont il ne pouvait se libérer pour de nombreuses raisons, toutes plus pénibles les unes que les autres pour le beau brun, mais toutes plus délicieuses pour la belle demi-déesse.

Il arriva ainsi devant elle, ayant parcouru la distance qui les séparait il y a quelques secondes avant qu’il ne la remarque. Le lac, c’était un endroit presque romantique. Certes, ils ne sortaient plus ensemble, mais Elizabeth n’avait pas de problème à laisser prétendre quelque sentiment ici et là si cela pouvait amadouer le beau brun. En temps normal, elle aurait bien été taquine et joueuse avec le beau fils d’Héphaïstos, mais disons que le rôle de victime semblait lui procurer bien plus d’avantages dans cette situation. La demoiselle pencha alors la tête, les bras toujours croisés sous cette poitrine à moitié dévoilée, elle décida d’y aller fort d’emblée : « Hmm. Considère-moi impressionnée, Titus. Privilégier un petit moment avec moi. J’aurais cru que tu m’aurais encore délaissée pour des nymphes ou des filles d’Aphrodite. Ça ne serait pas la première fois. » Dit-elle en détournant son regard de celui du jeune homme comme si elle ne pouvait pas le regarder en face. Kalypso soupira et redéposa son regard chocolaté sur le corps de Titus, dévorant chaque parcelle de celui-ci du regard. Il était toujours aussi beau, dommage qu’il s’était révélé être d’un ennui dans le passé. Elle haussa les sourcils à cette pensée et ajouta en le voyant toujours debout à ses côtés. « Assieds-toi. Je ne vais pas te manger, tu sais. J’ai le cœur brisé, certes, mais je ne suis pas si sadique. » Dit-elle d’un timbre de voix taquin et espiègle, bien plus propre à sa personne, haussant les deux sourcils d’un air aguicheur. La brunette faisait bien sûr allusion à leur relation lorsqu’elle disait qu’elle avait le cœur brisé. « Contrairement à quelqu’un… » dit-elle pour le piquer davantage, tout en soutenant son regard comme pour rechercher de la honte dans celui-ci, ou peut-être pour lui en imposer? Qui sait.

Puis, quelque chose la frappa. La culpabilité du beau Titus était à son summum ces derniers jours. Elle lui avait fait gober mille et un mensonges à propos de leur relation, et à présent, il se sentait plus que misérable à son égard, et elle avait bien l’intention d’en profiter une fois de plus.  Elle se rappela de sa disserte à écrire. Le grec, ce n’est tellement pas sa langue préférée. Titus en fera sûrement un très bon papier, pensa-t-elle, un sourire narquois toujours scotché au visage. Mais chaque chose en son temps, il ne fallait quand même pas le faire fuir d’aussi tôt.

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Dernière édition par K. Elizabeth Castiello le Mar 16 Juil - 9:28, édité 1 fois
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Titus Monroe
Titus Monroe
⊹ NO NEED TO WALK ALONE.

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hey, do you remember the last time you were someone?

✗ j'ai posté : 754 ✗ drachmes : 214 ✗ j'occupe le poste de : chef du bungalow d'Héphaïstos. ✗ enfant de : Héphaïstos, le dieu du feu, l'exclus. ✗ je suis : célibataire, enfin, je crois. ✗ je suis disponible : rhea - elizabeth - megara. (complete)
✗ on me connait sous : COBALT. ✗ je ressemble à : francisco lachowski. ✗ ceci appartient à : COBALT. (avatar) + tumblr (gifs). ✗ moi, schizophrène ? : salem breckenridge, fille de phobos.


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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Sam 13 Juil - 18:18


honey please, leave me alone.

Please,just leave me alone, I'm all that I need. Please,go away with yourself, I know that it burns, It's best. Separate peace, honey leave me alone. I'm living just fine on my own, and the more that we try, it always just ends with goodbye. I got my way, woke up with a smile, I'm all by myself for a while. When you left me last night, I know that it burns its alright.
♆♆♆

Je vais bien. C'était ce qu'il répétait sans cesse, même si c'était faux. C'est ce qu'il s'acharnait à leur faire gober, même si au fond de sa personne, il y avait ce petit bout d'âme esseulée qui criait à l'aide. Aujourd'hui, il était sorti du camp, tôt ce matin, pour se rendre chez un psychologue réputé, à New-York. Pour ce qu'il avait compris, ces rendez-vous faisaient partie du processus de guérison. Il n'en croyait pas un mot, tout ça, c'était bidon ; il ne se sentait pas mieux en sortant d'ici qu'en y entrant. Elle était gentille la bonne femme, ce n'était pas ça. Mais elle était inutile, puisqu'elle ne comprenait rien. Rien de tout ce que Titus pouvait ressentir ; cette vague de sentiments distincts qui le submergeaient sans cesse, et lui qui n'avait d'autre choix que de se laisser couler, emporté par ce flot de ressentis qu'il n'arrivait plus à comprendre. Il avait l'impression de ne rien maîtriser de ce côté là, et ça le rendait dingue. Mais comme toujours, puisque c'était ce qu'il faisait de mieux, il répétait que oui, il allait bien. De toute façon, je vous emmerde, j'ai pas besoin de votre aide, ni de celle de personne. Il se souvenait de ses mots crus, de son attitude agressive. Oh non, ce n'était pas lui, d'agir de la sorte. Il avait juste pété un câble, parce qu'il en avait marre de passer pour l'assisté de service. Alors il était parti plutôt que prévu, contre l'avis de la psychologue, et peu lui importait si cela ne lui avait pas plus. Il s'excuserait la prochaine fois. S'il y avait une prochaine fois.

Il était au camp, les mains au fond des poches, à errer. Sûrement sur la route du bungalow d'Héphaïstos où il avait prévu d'aller chercher ses poignards pour se défouler un peu plus tard, sur quelques mannequins de paille. Il avait besoin d'évacuer - comme tous les jours - son trop plein d'énergie, se défouler sur quelque chose, plutôt que sur quelqu'un. Bien se fatiguer pour oublier le plus rapidement possible la journée pourrie qu'il avait passée. D'ordinaire, il était rare que le jeune Monroe se plaigne de sa vie. Mais aujourd'hui, c'était trop ; l'autre docteur neuro-quelque-chose lui avait clairement retourné la tête dans tous les sens, il devait sortir de cet état second dans lequel elle l'avait paumé. Et même s'il se savait rebelle, il ne se croyait pas capable de décapsuler aussi facilement. À croire que ces derniers jours, il était à fleur de peau, pour le plus grand malheur de ceux qui poussaient le bouchon un peu trop loin à son goût.

Les yeux rivés sur le sentier qu'il empruntait, il continuait son bout de chemin, dans un silence presque religieux. Puis, sans même savoir pourquoi, il releva le regard. Peut-être pour éviter de foncer dans quelqu'un, comme ça avait déjà pu lui arriver à plusieurs reprises. C'est alors qu'il la remarqua. Elle. Kalypso, Elizabeth, il aurait pu lui donner n'importe quelle prénom, ça n'avait pas la moindre importance, elle gardait ce même visage trop parfait. Ces mêmes yeux bruns, ses cheveux qui retombaient souplement en une cascade de boucles dans son cou. La fille de Perséphone, et pas n'importe laquelle ; celle là était sortie du lot il y avait bien longtemps déjà. Trop longtemps pour qu'il s'en souvienne, malheureusement. Un regard. C'est tout ce qu'il suffisait pour que, comme un bon petit soldat, Titus ne bifurque vers elle. Pas besoin de l'appeler. C'était automatique, presque chimique. Il devait avoir un aimant dans le crâne, un bout de métal qu'il ne ferait certainement jamais sauter. Cette chose le ramenait toujours à elle, avec, ou contre son grès. Il lui devait bien ça. C'était ce qu'il se disait sans cesse, alors que la culpabilité le rongeait jusqu'à la moelle. Pauvre lui. Trop naïf pour se rendre compte qu'elle l'embrouillait, comme elle avait dû en embrouiller tant d'autre. Cruelle moitié qu'il avait aimé, il y avait des années déjà. Il arrivait à sa hauteur que déjà, les festivités commençaient. Elle ne perdait pas de temps, la belle. « Hmm. Considère-moi impressionnée, Titus. Privilégier un petit moment avec moi. J'aurais cru que tu m'aurais encore délaissée pour des nymphes ou des filles d'Aphrodite. Ça ne serait pas la première fois. » Coup de marteau sur le coeur. Il eut un petit mouvement de recul, presque imperceptible. Elle en rajoutait une couche, il se pinçait les lèvres. Il ne pouvait pas lui en vouloir non, tout était de sa faute à lui. Toute cette essence de rébellion qui coulait dans ses veines jusque maintenant, venait de s'évaporer dans la nature, les laissant seuls, lui et sa culpabilité dévorante, à la merci d'Elizabeth. « Toujours la même rengaine hein. » Tenta-t-il, sachant pertinemment que ses mots n'étaient d'aucune efficacité.

Il croisa son regard, une fois. Il avait un drôle de sourire qui étirait ses lèvres, partagé entre la honte, et un semblant de bonne humeur. « Assieds-toi. Je ne vais pas te manger, tu sais. J'ai le coeur brisé, certes, mais je ne suis pas si sadique. » Nouveau coup, nouvelle pique qu'elle lui adressait sans même se préoccuper de ce qu'il pouvait en penser. « Contrairement à quelqu'un... » La douleur était toujours la même, vicieuse et lancinante, elle lui rappelait sans cesse qu'il avait fait une erreur, et le rendait toujours plus faible face à elle. Il soutint son regard de chocolat un instant, puis il ne se fit pas prier plus longtemps et s'assit à côté d'elle, le regard rivé sur l'immensité du lac. C'était toujours mieux que de devoir l'affronter elle, et ses deux prunelles aussi accusatrices qu'assassines. « Comment vas-tu Kalypso ? » Passer du coq à l'âne, ignorer ses multiples provocations pour se concentrer sur une chose, une seule ; le futur. Tout en sachant qu'elle le tirerait toujours vers le fond, vers ce passé commun que jamais, il ne pourrait enterrer. « Enfin, je devrais plutôt commencer par te demander ce que tu me veux aujourd'hui. » Lui aussi avait le droit d'être direct, et même s'il était rare qu'il s'adresse ainsi à la jeune femme, une envie soudaine de tout envoyer valser lui avait soufflé à l'oreille d'oser, pour une fois. « Si tu veux savoir - même si on sait tous les deux que peu t'importe - j'ai passé une journée de merde. Alors vas-y doucement pour commencer. » Autant la mettre en garde ; il ne se sentait pas aussi patient que la veille, ou la semaine d'avant. Ce qui, il fallait le dire, était plus qu'étonnant de sa part. Il se surprenait lui-même, à s'adresser ainsi à la fille de Perséphone.
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K. Elizabeth Castiello
K. Elizabeth Castiello
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« always stay one step ahead of your enemy »

✗ je possède: le pouvoir de phytokinésie, soit celui de contrôler les plantes et la végétation sur tous ses aspects. Je suis immunisée contre certaines toxines. Sinon, je possède entre autre, une bague, offerte par un fils de Nemesis, dont le joyau s'illumine au son d'un mensonge. De plus, mes connaissances sur les plantes m'ont aussi permis de développé un parfum/élixir aux vertus aphrodisiaques dont les effets ont pour tendance de déstabiliser et de séduire les gens qui reniflent de trop près mon odeur.

✗ j'ai posté : 630 ✗ drachmes : 387 ✗ j'occupe le poste de : alpha && simple pensionnaire ✗ enfant de : perséphone et reconnue comme telle ✗ je suis : dans une relation plutôt compliquée avec shawn ✗ je suis disponible : libre
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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Sam 13 Juil - 21:54




gettin' nasty first will make the last word taste so sweet.

« Toujours la même rengaine hein. » lui avait-il dit, probablement d’un ton effronté, mais les seules émotions qu’elle avait pu percevoir chez lui était la honte, la culpabilité, le remord, la misère… Ce n’était donc pas un petit affront du genre qui allait la faire bouger d’un poil. Quoique. Elle pencha la tête, et regarda le jeune homme d’un air satisfait et amusé, complètement indifférente aux mots qu’ils pouvaient bien utilisé, mais pas aussi froide devant ses efforts. En effet, il fallait lui donner quelques points pour avoir essayer. Kalypso inspirait quelque chose de totalement différent du jeune fils d’Héphaïstos. Ce dernier, partagé entre des sentiments qu’il ne pouvait expliquer ou même simplement comprendre, agissait bêtement, avec une maladresse peut-être pathétique, mais loin d’être déconcertante aux yeux de la diablesse. Elle, par contre, puait l’arrogance. Cette présomption dont elle faisait preuve dans chacun de ses mouvements. Son sourire, narquois et satisfait, inspirait la prétention. Même ses battements de cils et ses haussements de sourcil démontrait la confiance totale dont elle avait en elle. Ses gestes étaient à la fois fluides et concrets. Elle savait ce qu’elle voulait, elle savait comment l’obtenir et c’était pour cela qu’elle gagnait dans leur petite joute. Pour le moment, tout du moins.  Il tenta un sourire, et tout comme sa dernière tentative, ce fût un semi-échec. La honte empestait ses lèvres qu’elle avait jadis tant aimées embrassé. Avec passion et fougue d’ailleurs, mais malheureusement pour Titus, sans émotions. La même rengaine, disait-il? Il n’avait encore rien vu, le pauvre. « Assieds-toi. Je ne vais pas te manger, tu sais. J’ai le cœur brisé, certes, mais je ne suis pas si sadique. » Dit-elle d’un timbre de voix taquin, haussant les sourcils d’un air aguicheur.  « Contrairement à quelqu’un… »

Une joute. Sans mots, rien que des regards. Rien d’intensif, mais pas moins soutenu et pesant. Rapidement, le beau brun détourna le regard vers le lac et s’exécuta. Ce sourire satisfait scotché à son visage sembla s’étirer un peu plus, alors qu’elle admirait sa victoire parmi toutes les autres. Si la défaite avait un visage, elle aurait probablement celui de Titus à ce moment-même, pensa-t-elle, alors qu’elle avait toujours ses yeux rivés sur lui – sur son beau profil – alors que oui continuait d’éviter les lames qu’étaient ces yeux chocolatés. « Comment vas-tu Kalypso ? » lui sortit d’abord Titus, les yeux toujours fuyards, lâches, pathétiques. Elle tenta toujours d’attirer son regard dans le sien comme pour lui assigner encore plus de remord, mais impossible, il en avait probablement une peur bleue. Elizabeth trouva la remarque plutôt insignifiante et misérable dans le genre d’échappatoire. Cependant, peut-être la fille de Perséphone l’avait-elle jugé trop rapidement ? Il lui prouva que c’était le cas lorsqu’il lui sortit « Enfin, je devrais plutôt commencer par te demander ce que tu me veux aujourd'hui. » La demi-déesse mima alors un air surpris qui se convertit aussitôt en un beau sourire narquois. Mais dis-donc, c’est que le beau Titus s’était fait  poussé une paire. Elizabeth pencha alors la tête, tout en se mordant la lèvre inférieure. Il était tellement plus excitant de cette manière, de toute façon. Malheureusement pour lui, ça n’allait pas durer bien longtemps. Elle comptait bien le remettre à sa place. La fille de Perséphone se mit alors à soupirer d’un air blasé et lui rétorqua doucement: « Froid, direct, presqu’arrogant. J’aurais pensé que tu aurais changé. Tu es décidément toujours la même personne. » Dit-elle en détournant le regard sur lequel le jeune homme pouvait y lire du dédain. Rien qu’une autre couche de culpabilité à ajouter au tas.

La demi-déesse admira quelques secondes le lac avant de redéposer son regard sur le jeune homme qui lui inspirait presque de la pitié. Presque. Toutefois, elle jugea quand même nécessaire d’intervenir une fois de plus pour éviter les méprises. Puis, il était tellement fragile. « Depuis quand es-tu si à fleur de peau de toute façon? » dit-elle, en ressentant presque la mauvaise humeur du jeune homme l’envahir elle. Décidément, il y avait bien plus que la honte et la culpabilité qui bouillonnaient en lui. Ce n’était peut-être pas plus mal comme ça. Épicer leur petit jeu ne leur ferait que du bien, à tous les deux. Toujours d’un ton aussi direct et presque furieux, il tenta de l’envoyer valser : « Si tu veux savoir - même si on sait tous les deux que peu t'importe - j'ai passé une journée de merde. Alors vas-y doucement pour commencer. » La brunette pouffa alors un rire, avant de rouler les yeux. Elle alla même jusqu’à secouer la tête devant tant de bêtise avant de redéposer son regard sur le jeune homme, tout en s’approchant de lui, comme pour soutenir davantage son regard. « Ca va?  Tu te sens plus viril, maintenant? Aucun respect, un vrai homme quoi. » Dit-elle d’un air presque méchant et cynique.  Elle prit une pause, laquelle elle utilisa pour passer une main dans ses longues boucles brunes, leur donnant un air un peu plus naturel, et déposa son index sur le torse du demi-dieu. Elle joua d’abord le col du tee-shirt de Titus, avant de décider d’ajouter un petit quelque chose, qui, avec un peu de chance, allait l’enfoncer dans le sol pour de bon. « C’est ironique,  tu sais, Titus. Car de la façon que tu as adressé le manque d’attention que j’accorde à tes Ô que si importants sentiments, on pourrait presque croire que tu n’es qu’une victime. » Dit-elle d’abord, puis elle lâcha le col du jeune homme et poussa son torse avec la paume de sa main, comme pour le dégager avec dédain. « Mais je ne me rappelle pas t’avoir vu te soucier de mes sentiments à moi le jour où tu m’as trompé avec toutes ces catins. Je suppose que savoir si j’avais passé une mauvaise journée était moins important à tes yeux que satisfaire tes besoins obscènes. »

Puis Kaly détourna à nouveau le regard, puis jugeant du silence qui suit ses paroles, elle décida d’ajouter d’un ton sarcastique. « S’il te plait, si je n’ai pas raison, fais-toi un plaisir de me contredire. » Ironique puisque justement il ne pouvait pas la contredire ; il ne se rappelait de rien.

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Titus Monroe
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✗ j'ai posté : 754 ✗ drachmes : 214 ✗ j'occupe le poste de : chef du bungalow d'Héphaïstos. ✗ enfant de : Héphaïstos, le dieu du feu, l'exclus. ✗ je suis : célibataire, enfin, je crois. ✗ je suis disponible : rhea - elizabeth - megara. (complete)
✗ on me connait sous : COBALT. ✗ je ressemble à : francisco lachowski. ✗ ceci appartient à : COBALT. (avatar) + tumblr (gifs). ✗ moi, schizophrène ? : salem breckenridge, fille de phobos.


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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Lun 15 Juil - 14:45


but if you loved me, why'd you leave me?


Comment vas-tu. La question creuse, vide de sens. Une échappatoire inutile avec Kalypso, il le savait bien. Il avait tenté le coup, de toute façon. Cette interrogation qui s'était échappée d'entre ses lèvres avait presque sonné comme un peu d'ironie, dans leur conversation fantôme. Il gardait le regard fixé sur un point invisible de l'horizon, sans but précis, si ce n'était éviter ses yeux à elle. Deux perles chocolatées qu'il savait posées sur sa personne, insistantes et blessantes. Elle savait ce qu'elle faisait ; elle lui faisait mal. Et lui, pauvre lâche qu'il était, il fuyait du regard. C'était déjà un peu moins douloureux ainsi. Sans même attendre la réponse de la brune, il reprit la parole, comme pour signifier qu'il savait déjà ce qu'elle allait lui dire. Ou du moins, ce qu'elle pensait, au fond. Il n'était pas non plus stupide à ce point. Il pouvait bien se passer des politesses d'usage avec elle, et plus particulièrement aujourd'hui. Car aujourd'hui, il était énervé. De mauvaise humeur. Il s'était levé du mauvais pied - pour une des rares fois dans son existence - rien sa journée n'avait arrangé les choses. Alors oui, pour une fois, il s'autorisait à être un peu égoïste ; arrêter d'être le gentil petit Titus Monroe, et envoyer balader tout ce qui s'approchaient de trop près. Et si l'autre garce pensait déroger à la règle, ça risquait d'être la grande désillusion. D'ailleurs, elle afficha une drôle de mine surprise, presque trop exagérée pour être vrai, avant de sourire. Il haussa les sourcils, se retenant de soupirer profondément pour montrer à quel point il n'en avait rien à faire, de leur petit jeu. Ou plutôt, son jeu, à elle. « Froid, direct, presqu'arrogant. J'aurais pensé que tu aurais changé. Tu es décidément toujours la même personne. » Cette fois, il haussa les épaules. Soupir. Il essayait d'ignorer cette douleur lancinante qui s'enroulait autour de son petit coeur, des coups de poignard qu'elle lui mettait dans l'abdomen, à chacun de ses mots. Froid, direct, arrogant. Étonnement, il ne se reconnaissait pas dans les mots de la jeune femme. À croire que l'amnésie l'avait décidément rendu meilleur, enfin, un peu. « Pardon... » Il aurait pu se mettre à genoux, les mains liées, histoire de bousiller un peu plus ce semblant de dignité à laquelle il se raccrochait. Mais non. Encore une fois, il prouva à la fille de Perséphone Ô combien il était faible face à elle.

Encore une fois, il sentait ses yeux, quelque par sur son corps. C'était presque désagréable, d'être ainsi épié, sans pouvoir soutenir le regard de la personne en retour. « Depuis quand es-tu si à fleur de peau de toute façon? » Une nouvelle fois, il haussait les épaules, feignant une indifférence mal jouée. Depuis que je suis assis ici, avec toi. Voilà ce qu'il aurait voulu lui répliquer. Mais il se mordit la langue à la place ; ce n'était pas lui, d'être aussi méchant avec une jeune femme. Il l'avait assez faite souffrir comme ça, inutile d'en rajouter une couche. « Un jour, une semaine. Depuis toujours peut-être, tu le sais mieux que moi. » il fixait toujours l'horizon lointain, comme s'il espérait que quelque chose de nouveau s'y profile. Mais rien. Le vide intersidéral, comme son petit coeur à cet instant. Elle le tuait un peu plus à chaque mot, n'allait-elle donc jamais finir par s'en lasser ? Apparemment, non. Nouvelle tentative - tout aussi vaine que les précédentes - du fils d'Héphaïstos pour blesser la belle brune. Aucun résultat. C'en devenait désespérant. Au moins, elle était au courant ; elle savait qu'aujourd'hui, encore plus que les jours précédents, il était prédisposé à péter un câble. Même s'il savait parfaitement qu'avec elle, l'action de décapsuler prenait une toute autre dimension. Une apparence bien plus douce, bien plus calme ; bien plus fausse. Il l'avait assez faite souffrir comme ça. Se répétait-il sans cesse, en gage de calmant. Mais pour le coup, il avait eu le cran de la regarder dans les yeux, de capter son regard pour lui dire les choses en face. « Ca va? Tu te sens plus viril, maintenant? Aucun respect, un vrai homme quoi. » Il se mordait l'intérieur des joues, la détaillant sans retenue, aucune. Il était vrai qu'il s'était laissé aller, juste un peu. Ça aussi, elle allait lui reprocher ? Inspirant profondément, il reprit alors. « Ouais. Beaucoup mieux. » Ô, mais quel affront ! Ô, mais que de courage ! Pathétique. Autrefois, il l'aurait certainement envoyée paître avec plus de conviction. Aujourd'hui, voilà tout ce dont il était capable ; répondre avec un peu de défi dans les yeux.

Elle était proche de lui. Plus que précédemment, et peut-être un peu trop désormais. La surplombant d'une tête, il gardait son regard fixé dans le sien, comme incapable de regarder autre chose désormais, malgré cette honte qui lui brûlait la rétine. Elle pouvait regarder ailleurs, lui n'avait plus d'yeux que pour elle. Ses sublimes boucles brunes, ses lèvres qu'il avait autrefois capturées avec fièvre. Autrefois. Triste mot qui reflétait une réalité qu'elle lui avait enfoncée dans le crâne à coup de marteau. Pauvre mensonge. Elle se rapprocha encore un peu. Suffisamment pour venir le torturer en jouant avec son col. Il louchait un peu sur sa main. « C'est ironique, tu sais, Titus. Car de la façon que tu as adressé le manque d'attention que j'accorde à tes Ô que si importants sentiments, on pourrait presque croire que tu n'es qu'une victime. » Il fronçait un peu les sourcils, cet air de chien battu refaisant surface. Il n'en faisait pas exprès non, il était réellement blessé par l'attitude de l'autre. « Je n'ai jamais dit ça... » Il déglutit brièvement. Il ne l'avait peut-être pas dit, non. Mais il l'avait apparemment pensé trop fort. Elle le repoussa de la paume de sa main, reprenant de plus belle. « Mais je ne me rappelle pas t'avoir vu te soucier de mes sentiments à moi le jour où tu m'as trompé avec toutes ces catins. Je suppose que savoir si j'avais passé une mauvaise journée était moins important à tes yeux que satisfaire tes besoins obscènes. » Il serra les mâchoires. Encore et toujours, elle en revenait à leur relation d'avant. À tout ce mal qu'il avait pu lui faire, et dans lequel il ne parvenait pourtant pas à se reconnaître. Avait-il été si affreux ? Peut-être qu'en fait, son accident, il l'avait mérité. Peut-être que d'un côté, il avait payé pour tout ça. La douleur au fond des yeux, il reportait son regard sur le lac, silencieux. Il n'avait rien à répondre à ça, elle le savait très bien. « S'il te plaît, si je n'ai pas raison, fais-toi un plaisir de me contredire. » Comme s'il avait son mot à redire. « Tu sais très bien que je ne m'en souviens plus. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Tu as certainement raison, c'est tout. » La culpabilité lui rongeait les os. Même s'il n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé, il s'imaginait déjà dans quel état il avait dû laisser la fille de Perséphone. Il s'en voulait, à un tel point. Mais il avait l'impression que toutes les excuses du monde ne suffiraient pas, et qu'elle viendrait lui en demander jusque dans sa tombe.

Il marqua une pause à son tour, inspirant profondément avant de la regarder. Quelque chose demeurait flou à son esprit, et ça, il avait besoin de le comprendre. « T'en as pas marre de me prendre la tête avec ça, franchement ? Toujours à me rabâcher la même chose. Que je m'en sois tapé une, dix, une centaine, qu'est-ce que ça change ? Je devais avoir mes raisons. » Il essayait de se défendre tant bien que mal. Même si pour le coup, c'était plutôt mal, qu'il s'en sortait. Elle n'était pas facile à piéger, la demi-déesse. Il devait choisir ses mots et ses paroles habillement, pour avoir un soupçon de réponse, une faille dans laquelle se faufiler pour la faire souffrir, elle aussi. Sa honte le poussait à agir en vrai goujat, mais il s'en fichait pas mal, au final. « Mais, tu sais quoi, continue. Tu peux continuer, jusqu'à ce que je crève si ça te fait plaisir. Mais avant, répond à une question, juste une. » Il marqua une courte pause, se rapprochant encore un peu d'elle, de ce corps qu'il avait mille fois étreint par le passé. « Est-ce que tu m'as aimé, toi ? » Ses yeux cherchaient dans les siens, avides d'une réponse qui serait certainement fausse. Qu'importait. Il voulait savoir, et après, après seulement, il accepterait de se faire humilier, un peu plus à chaque instant. Il sentait son sang bouillir dans ses veines, il s'énervait sans même s'en rendre compte. C'est alors qu'il se détourna brusquement d'elle pour retourner dans sa contemplation du lac, complètement perdu. Il glissait ses mains dans ses cheveux, sur sa nuque, avec cette sensation de devenir fou qui lui prenait aux tripes. « Si tu tenais à moi, si tu avais tenu à moi un seul jour dans ta foutue existence, tu m'infligerais pas ça. Même si je le mérite, même si c'est tout ce que tu me dois. Si un jour tu m'avais aimé, tu serais pas en train de jouer avec mes nerfs, comme ça. » Avec ses nerfs, avec son coeur. Petit objet fragile qu'elle tenait au creux de ses mains ; il bâtait fort, et lui aussi, il déraillait.
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K. Elizabeth Castiello
K. Elizabeth Castiello
KALYPSObetter you die than i



« always stay one step ahead of your enemy »

✗ je possède: le pouvoir de phytokinésie, soit celui de contrôler les plantes et la végétation sur tous ses aspects. Je suis immunisée contre certaines toxines. Sinon, je possède entre autre, une bague, offerte par un fils de Nemesis, dont le joyau s'illumine au son d'un mensonge. De plus, mes connaissances sur les plantes m'ont aussi permis de développé un parfum/élixir aux vertus aphrodisiaques dont les effets ont pour tendance de déstabiliser et de séduire les gens qui reniflent de trop près mon odeur.

✗ j'ai posté : 630 ✗ drachmes : 387 ✗ j'occupe le poste de : alpha && simple pensionnaire ✗ enfant de : perséphone et reconnue comme telle ✗ je suis : dans une relation plutôt compliquée avec shawn ✗ je suis disponible : libre
✗ on me connait sous : hurricane ✗ je ressemble à : nina dobrev ✗ ceci appartient à : barbie monrose


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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Mar 16 Juil - 9:26




gettin' nasty first will make the last word taste so sweet.

La contredire…Elle l’aimerait bien le voir tenter le coup, oui. Kalypso savait pertinemment que Titus ne se rappelait aucunement de leur relation. Pas étonnant, d’ailleurs. Entre cette relation qu’elle avait bâtit de toute pièce après avoir été mise au courant pour son amnésie et leur vraie relation où elle était réellement la coupable, il était difficile pour lui de se rappeler de quoique ce soit. D’un côté, une réalité construite à laquelle il ne croyait pas, mais dont il était forcé, malgré lui, à croire car c’était la seule que s’offrait à lui, et de l’autre, cette réalité qui le libérerait de tellement de peine, de misère, mais qui n’était pas une option, car à ses beaux yeux (et nom de Dieu, qu’ils étaient beaux ceux-là), cette réalité n’avait jamais existé. L’amnésie a son charme, vous en conviendrez. Enfin, quand vous en n’êtes pas la victime, cela va de soi. Elizabeth, elle, voyait tellement de possibilités. Cependant, heureusement pour le beau fils d’Héphaïstos, la demi-déesse ne possédait pas tant d’ambition malgré ce que l’on pourrait imaginer. En effet, si jamais Titus venait à apprendre la vérité, il devrait se considérer heureux d’être tombée sur Elizabeth et non quelqu’un d’autre. Après tout, endurer le sarcasme et les piques d’une jeune demoiselle encore dans la vingtaine, ce n’était rien contrairement à ce quelqu’un de réellement ambitieux aurait pu faire de lui. Vous imaginez les possibilités? Il ne se rappelait de rien et les choses qu’on pouvait lui faire gober étaient immesurables. Beth’, elle, ne se servait que de cette amnésie comme moyen d’obtenir des choses futiles et superficielles qu’elle n’aurait pas obtenu en temps normal. C’était loin d’être l’acte le plus criminel, encore moins la plus grande preuve de cruauté. Dans un sens, elle était – presque – bonne avec lui. Savoir tout ce qu’elle pourrait faire avec lui et se limiter à ces gamineries? Si ce n’est pas de la compassion ça, je ne sais pas ce que c’est. Certes, de la compassion tordue et chaotique, mais pouvait-on réellement espérer plus d’un personnage aussi atteint par son égoïsme.

« Tu sais très bien que je ne m'en souviens plus. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Tu as certainement raison, c'est tout. » Dit-il de cette voix perdue entre le chemin de la colère et celui de la culpabilité, un milieu tellement plus dévastateur. Qu’est-ce qu’elle voulait qu’il lui dise? Rien. Le silence était un son tellement plus agréable que l’entendre geindre et chialer. Pourquoi les hommes aussi beaux sont-ils toujours aussi chiants, pensa-t-elle, totalement exaspérée par l’attitude avec laquelle rétorquait Titus. Enfin, ‘exaspérée’. Un mort d’une trop grande envergure, peut-être. Car au fond, elle n’était pas complètement indifférente. Cette façon dont il avait de se débattre contre cette emprise qu’elle exerçait sur lui pouvait se révéler plutôt drôle. Mais combien de temps ce petit jeu l’amusera-t-elle? Elle sait mieux que quiconque, et Titus le sait aussi malgré son amnésique, à quel point elle peut être imprévisible et légèrement bipolaire, ou tout du moins très sensible à ses changements d’humeur. Elizabeth ne préférait ne pas répondre, car il n’y avait rien à ajouter. Que pouvait-elle dire? Oui, elle avait raison, alors qu’il venait tout juste de l’avouer. Elle était prétentieuse, certes, mais contrairement à un certain joli ténébreux, elle savait se taire lorsque le moment le demandait. Et là, tout de suite, c’est ce qui se passait. Elle se taisait. Dans un silence lourd et pesant, la jolie brunette ne se contenta que de l’épier, tentant presque d’apercevoir l’air qu’il avait inspiré en masse, comme si cela était possible. Il se préparait définitivement à laisser tomber une bombe sur elle, et elle n’était même pas nerveuse à cette idée. Au contraire, elle était presque excitée de voir de quoi il était capable. C’est donc d’un haussement de sourcil et d’un sourire entre la présomption et la satisfaction qu’elle écouta ce que le demi-dieu avait de bon à lui dire.

« T'en as pas marre de me prendre la tête avec ça, franchement ? Toujours à me rabâcher la même chose. Que je m'en sois tapé une, dix, une centaine, qu'est-ce que ça change ? Je devais avoir mes raisons. » Belle tentative, si ce n’est qu’elle n’était pas belle et qu’elle avait résulté à un lamentable échec. Qu’il se soit tapé une ou une centaine, ça changeait la donne, oui. À la fois amusée et surprise par ce manque de discernement chez le demi-dieu, elle se demandait comment pouvait-il arriver à sortir de telles choses. On dit que le remord nous fait faire des choses que l’on aurait jamais imaginé. Dire des bêtises ne rentre pas particulièrement dans cette catégorie, malheureusement. Mais étonnamment, Kalypso se perdait dans son propre jeu. Il n’y en avait même pas eu une, alors une centaine, pire encore. Mais ça, il ne le savait pas. Elle ne devrait pas s’attarder sur ces âneries, pensa-t-elle. Cette histoire n’était pas vraie, alors autant le laisser converser avec lui-même. Après tout, il a tant sur le cœur. Il arbora une toute autre attitude, encore plus rustre que les précédentes. « Mais, tu sais quoi, continue. Tu peux continuer, jusqu'à ce que je crève si ça te fait plaisir. Mais avant, répond à une question, juste une. » Il piqua sa curiosité. Il s’approcha d’elle et ses lèvres semblèrent presqu’autant séduisantes que la première fois. Leurs corps respectifs, tous les deux proches l’un de l’autre, étaient encore trop éloignés à son goût. Mais elle avait autre chose à l’esprit… Que voulait-il tant savoir? « Est-ce que tu m'as aimé, toi ? » lui demanda-t-il finalement. Oh, Titus. Éclater de rire ou rien même qu’un pouffement de rire la trahirait à jamais, elle dût donc s’abstenir. Il se détourna brusquement, prétextant qu’il contemplait le lac, alors que la demi-déesse pouvait le voir se débattre contre ses démons intérieurs. Une main dans le cou, puis dans les cheveux, le souffle court et bruyant, tous les signes étaient présents. « Si tu tenais à moi, si tu avais tenu à moi un seul jour dans ta foutue existence, tu m'infligerais pas ça. Même si je le mérite, même si c'est tout ce que tu me dois. Si un jour tu m'avais aimé, tu serais pas en train de jouer avec mes nerfs, comme ça. » C’était tout un discours qu’il lui avait pondu, le Titus. La fille de Perséphone se contenta d’abord de soupirer. Par où commencer. Elle en oubliait presque déjà ce qu’il lui avait dit quinze secondes plutôt, mais il fallait avouer que ce qu’il avait à dire l’importait tellement peu.

Que répondre à ça, cependant? Il lui demandait si elle l’avait aimé. Certes, peut-être l’instant de quelques minutes, mais elle n’est pas bête, elle s’est tout de suite rendue compte du poids lourd qu’il représenterait éventuellement. Mais vous en conviendrez que ce genre de réponse n’était pas le genre de Miss Castiello pour la simple raison que ce genre de réponse n’était basée que sur la vérité. Ça ne serait pas réellement digne d’elle de dire enfin rien que et toute la vérité, n’est-ce pas? Non, tourner autour du pot, passer du coq à l’âne, mentir ; ça c’était son genre. La jolie demoiselle s’approcha donc ainsi de Titus, à nouveau, de cette manière digne des prédatrices. Elle attrapa ce visage dont le regard la fuyait et enfonça son regard à elle dans les yeux bruns du jeune homme. « Est-ce vraiment ce qui t’intéresse, Titus? Savoir, si dans le passé, je t’ai aimé? Ce passé dont tu n’as aucun souvenir, à l’inverse du présent et du futur dont tu es le seul maître. » Dit-elle d’abord, curieuse, mais à la fois maligne et sournoise. Elle avait évitée la question, et ce n’était pas fini, non. Elle avait encore bien plus dans son sac. Elle passa sa main sur son visage, lequel elle caresse avec tendresse. À la surprise de certains, la fille de Perséphone était capable d’une grande tendresse, probablement même l’égale de sa grande cruauté. « N’es-tu pas plus intéressé de savoir si je t’aime encore, aujourd’hui? » demanda-t-elle en soutenant son regard, comme pour l’empêcher de fuir, mais aussi pour prétendre qu’elle ne mentait pas. Toujours en caressant ce beau visage de Dieu – ou de demi-dieu pour être exacte – la fille de Perséphone approcha ses lèvres de l’oreille du beau brun, dans laquelle elle susurra d’un timbre chaud : « Dommage que tu n’ai le droit qu’à une question. » Elle ne le montrait pas, mais elle était tellement satisfaite de son coup.

Elizabeth décolla son visage de celui de Titus, ses lèvres de l’oreille du jeune homme, et son regard des yeux bruns du demi-dieu. Elle déposa plutôt ses jolis yeux bruns sur le torse du jeune homme qui semblait presque l’appeler. Elle se mit alors à déposer un doigt sur ce dernier, lequel elle faisait bouger lentement. « Laisses-moi t’apprendre un petit quelque chose sur l’amour, ou la vie en général, si tu veux. » dit-elle, sans même croiser son regard, trop préoccupée avec son petit jeu de doigt coquin. « Tu es un garçon intelligent, Titus, je suppose que tu sais que quand tu mélanges du blanc avec du noir, tu obtiens du gris. » dit-elle d’abord, laissant en suspens où elle voulait en venir. « Et tu sais aussi que peu importe la quantité de blanc que tu mets dans le mélange, tu auras toujours et à jamais du gris. » Elle marqua une pause et descendit lentement son index le long du ventre du jeune homme, toujours recouvert de tissu qu’elle jugeait inutile dans son cas. Une fois arrivé à la ceinture du jeune homme, elle s’arrêta et se mordit la lèvre inférieure. Il était dur d’être célibataire, sans réellement ne l’être. Kaly releva la tête et décida d’attraper le menton du fils d’Héphaïstos entre ses doigts délicats. Telle une mère qui fait la morale à son enfant, Kalypso donna une leçon à son ex-petit-ami. « Réfléchis si tu souhaites comprendre où je veux en venir. Tu t’apercevras que cela s’applique à notre relation. Le cœur, aussi pur et blanc fût-il dans le passé, une fois devenu gris, l’amour y résidant est tâché à jamais. Alors que je t’ai aimé ou pas dans le passé, ça ne change rien, absolument rien. L'amour cesse d'exister quand le cœur tourne gris. Et ça, c'est ta faute. Tu ne fais que récolter ce que tu as semé, Titus. » Dit-elle d’un air qui se voulait désolé, peut-être même attristé, mais elle ne l’était pas. Oh non. Au contraire, elle était amusée, plus que jamais.

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Titus Monroe
Titus Monroe
⊹ NO NEED TO WALK ALONE.

« gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Tumblr_mrj84tCoTy1rux6cuo1_500
hey, do you remember the last time you were someone?

✗ j'ai posté : 754 ✗ drachmes : 214 ✗ j'occupe le poste de : chef du bungalow d'Héphaïstos. ✗ enfant de : Héphaïstos, le dieu du feu, l'exclus. ✗ je suis : célibataire, enfin, je crois. ✗ je suis disponible : rhea - elizabeth - megara. (complete)
✗ on me connait sous : COBALT. ✗ je ressemble à : francisco lachowski. ✗ ceci appartient à : COBALT. (avatar) + tumblr (gifs). ✗ moi, schizophrène ? : salem breckenridge, fille de phobos.


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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Mar 23 Juil - 14:18


this is the way that we love, like it's forever.
then live the rest of our lives, but not together.


Au final, c'était cela, la vraie question. Est-ce qu'un jour, elle l'avait aimé, comme lui avait souvenir de l'avoir aimée ? Comme un pauvre fou qui s'en retrouvait aujourd'hui le cœur brisé. Peut-être était-ce là sa punition pour avoir aimé trop fort. Ou peut-être, pas assez ? Il n'avait aucun souvenir d'eux. Quelques images floues qui se mélangeaient, dont elle déformait tout sens avec ses mots. Faux. Tout était totalement faux dans son esprit ; elle avait réussi à lui faire gober les pires inepties, elle avait implanté au plus profond de son crâne, une vérité complètement erronée qu'il voyait pourtant comme sa réalité. Le pauvre. Elle attrapa son visage, il fut donc contraint d'affronter son regard, le sien débordant d'un mélange de sentiments parmi lesquels la culpabilité régnait en maîtresse. Oui, il avait honte. Oui, il avait mal au cœur. Mais était-elle obligée de lui rappeler sans cesse ce qu'il avait fait par le passé ? Toutes ces erreurs, accumulées, les unes sur les autres, entassées dans un coin que son esprit avait préféré oublier, était-ce réellement nécessaire, qu'elle lui rebalance tout au visage ainsi, sans aucun scrupule ? Lui n'en avait eu aucun apparemment, en couchant à droite à gauche alors qu'il était supposé l'aimer. « Est-ce vraiment ce qui t'intéresse, Titus? Savoir, si dans le passé, je t'ai aimé? Ce passé dont tu n'as aucun souvenir, à l'inverse du présent et du futur dont tu es le seul maître. » Encore une fois, elle détournait la question pour l'amener à son avantage. C'était toujours ainsi, avec elle. C'était comme demander de blanc ou de noir, quelle était sa couleur préférée. Elle aurait répondu gris. Parce qu'elle devait toujours tout maîtriser, toujours avoir une longueur d'avance. Et c'était le pauvre Titus qui, naïf, en pâtissait aujourd'hui. Il ne répondait rien, préférant chercher une quelconque réponse dans les yeux chocolats de la jeune femme. Il n'y trouvait rien, rien de plus que de la provocation, du jeu, cette sensation de pouvoir qui se reflétait jusque dans son regard. Elle était loin d'être transparente, Kalypso. Et en plus de jouer avec lui, elle jouait aussi avec ses nerfs, glissant doucement sa main contre sa peau, brûlante. Elle cherchait à le déstabiliser, à le rendre mal à l'aise. Mais ce n'était pas assez suffisant, pas aujourd'hui en tous cas. « N'es-tu pas plus intéressé de savoir si je t'aime encore, aujourd'hui? » Il serrait les dents. Bien sûr que cette question lui était venue à l'esprit, aussi. Mais elle lui semblait plus secondaire en réalité. Savoir si elle l'avait aimé ou pas avant, ça, ça l'aurait soulagé d'un poids. Le présent, le futur, ça ne l'importait que peu en fait. Il la sentit s'approcher, et sans essayer de se reculer ou de tenter quoique ce soit, la laissa atteindre son but. Sa voix, aussi douce que ses gestes, sa voix, elle venait brûler son cœur, inscrivant au fer rouge ses mots sur l'organe. « Dommage que tu n'ai le droit qu'à une question. » Elle fixait les règles, comme toujours. Et s'il était prêt à tressaillir et à s'enfuir, il resta simplement là, figé, à feindre une indifférence qui lui allait bien mal. « Une question ou dix, vu la manière dont tu y réponds Kalypso, je n'y vois aucun intérêt. » Mensonge habillement dissimulé derrière ses mots, étant donné que le jeune Monroe était avide de réponses.

Un instant, alors qu'il s'éloignait, il aurait voulu la retenir. Mais il ne fit rien. Il resta là, bêtement, à détailler ce visage qu'il avait tant fui. Elle ne le regardait pas pour une fois, trop concentrée sur son petit jeu actuel ; le perturber. Si elle y arrivait ? Il ne savait pas vraiment. Peut-être un peu. Peut-être refusait-il de le voir, ou même de l'admettre. Tenté de louché sur ce doigt qui parcourait joyeusement son torse, il se contentait de détailler ses lèvres, comme pour essayer de prévoir ce qu'elle allait lui balancer à la face. « Laisses-moi t'apprendre un petit quelque chose sur l'amour, ou la vie en général, si tu veux. » Il haussa les sourcils, se demandant ce qu'elle pouvait bien lui apprendre de la vie, elle, Elizabeth que rien n'atteignait ; ni l'amour, ni la haine des autres. « Tu es un garçon intelligent, Titus, je suppose que tu sais que quand tu mélanges du blanc avec du noir, tu obtiens du gris. » Il fronçait les sourcils, peu sûr de comprendre où elle voulait en venir. « Et tu sais aussi que peu importe la quantité de blanc que tu mets dans le mélange, tu auras toujours et à jamais du gris. » Il restait toujours aussi perplexe face à l'attitude de la brune. Où voulait-elle en venir ? Que voulait-elle lui faire comprendre, encore une fois. Quelle était la leçon à tirer de ses mots, aujourd'hui ? La demi-déesse ne laissait jamais rien au hasard ; chaque mot, chaque phrase. Tout était précisément calculé, ce qui perdait facilement Titus par moments. Elle attrapait encore une fois son menton, il la laissait faire, louchant sur ses lèvres un bref instant avant de venir planter son regard dans le sien, incroyablement neutre. « Où est-ce que tu veux en venir Elizabeth ? Je ne suis pas tellement d'humeur à jouer aux devinettes, tu vois. » Il perdait pied, il perdait patience. C'était toujours comme ça avec elle ; elle le faisait littéralement imploser, même s'il ne montrait jamais rien. Parce qu'elle était cruelle oui, et qu'elle savait jouer avec sa petite personne, profiter de ses réactions excessives, s'amuser de lui. « Réfléchis si tu souhaites comprendre où je veux en venir. Tu t'apercevras que cela s'applique à notre relation. Le cœur, aussi pur et blanc fût-il dans le passé, une fois devenu gris, l'amour y résidant est tâché à jamais. Alors que je t'ai aimé ou pas dans le passé, ça ne change rien, absolument rien. L'amour cesse d'exister quand le cœur tourne gris. Et ça, c'est ta faute. Tu ne fais que récolter ce que tu as semé, Titus. » Encore un coup, un autre. Elle avait raison, trop même. Suffisamment pour faire du mal au fils d'Héphaïstos, comme elle aimait le faire. Ses métaphores amères, elle les inscrivait à l'encre indélébile dans son esprit d'amnésique. Baissant les yeux, comme honteux et fuyard, Titus n'osait plus la regarder. Il se laissait juste fondre là, le dos courbé, comme un pauvre gosse auquel on venait d'annoncer une terrible nouvelle. Pauvre gamin.

Mais ce qu'elle ne savait pas, la belle brune, c'était que sur l'instant, ses mots n'avaient pas réellement atteints le demi-dieu. Non, il n'avait fait que feindre ce sentiment qui l'habitait à chaque fois qu'il était en sa présence ; culpabilité, honte. Pour la première fois depuis longtemps, il avait fait semblant, ignorant ce qu'elle avait pu lui balancer au visage. Et c'est alors qu'il se redressa, la fixant, neutre, une moue un peu dégoûtée se dessinant sur son visage. Non, elle n'avait pas réussi, pas cette fois. « C'est merveilleux ce que tu me racontes là Elizabeth, ça t'a pris combien de temps pour trouver cette métaphore digne des plus grands philosophes de notre temps ? » Un sourire reflétant tout le sarcasme de sa réplique se dessinait sur ses propres lèvres. Elle s'était bien amusée ? Lui n'était pas d'humeur à se faire plus écraser aujourd'hui ; lui aussi avait le droit de jouer. Il secouait un peu la tête. Être méchant ne lui ressemblait pas vraiment, même pas du tout. Mais c'était trop beau pour laisser filer la chose. Attrapant la main de la jeune femme - celle qui parcourait son torse depuis de longues minutes déjà - il la serra au creux de la sienne. Quelques secondes, à peine, c'est tout ce qu'il fallu pour la faire chauffer jusqu'à ce que la brûlure en devienne insupportable. Il la relâcha alors, avant de lui faire mal - car, qu'on se le dise, Titus faire du mal à une fille, non, ce n'était pas possible. « Tu m'excuseras j'espère, quand j'ai chaud, j'ai tendance à déraper un peu. » Nouveau sourire assuré de sa part. Même si intérieurement, il commençait s'en vouloir, il ne voulait pas lui laisser le plaisir de le découvrir. Alors il se cachait derrière son assurance, tout simplement.

« Tu sais quoi, on va passer un peu d'eau dessus. » Et sans préavis, il la poussa à l'eau. Elle avait voulu jouer ? Alors soit, Titus était toujours le premier quand il s'agissait de jouer. La regardant, trempée, il reprit alors. « Et puis, si on frotte un peu, peut-être que le gris redeviendra blanc, non ? Au pire, il finira par se dissoudre, et il n'y aura plus rien. » Il la narguait presque, lui qui était sur le bord du lac, au sec. Mais finalement, enlevant son t-shirt, il se glissa dans l'eau à son tour, venant jusqu'à elle, jusqu'à ce que leur proximité soit telle qu'elle en devenait ambiguë. « J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour ça. De toute façon, un peu plus, un peu moins, j'ai l'impression que je ne suis plus à ça près... » Murmura-t-il tranquillement. Quitte à être haï, autant que ce soit jusqu'au bout.

HJ + désolé, j'aurais voulu répondre plus tôt, j'étais un peu débordée ces derniers jours. « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus 2905419632 si jamais tu veux que je modifie quelque chose, n'hésite pas à me mp. « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus 1684137470 
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K. Elizabeth Castiello
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« always stay one step ahead of your enemy »

✗ je possède: le pouvoir de phytokinésie, soit celui de contrôler les plantes et la végétation sur tous ses aspects. Je suis immunisée contre certaines toxines. Sinon, je possède entre autre, une bague, offerte par un fils de Nemesis, dont le joyau s'illumine au son d'un mensonge. De plus, mes connaissances sur les plantes m'ont aussi permis de développé un parfum/élixir aux vertus aphrodisiaques dont les effets ont pour tendance de déstabiliser et de séduire les gens qui reniflent de trop près mon odeur.

✗ j'ai posté : 630 ✗ drachmes : 387 ✗ j'occupe le poste de : alpha && simple pensionnaire ✗ enfant de : perséphone et reconnue comme telle ✗ je suis : dans une relation plutôt compliquée avec shawn ✗ je suis disponible : libre
✗ on me connait sous : hurricane ✗ je ressemble à : nina dobrev ✗ ceci appartient à : barbie monrose


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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Mar 23 Juil - 23:02




gettin' nasty first will make the last word taste so sweet.

« Tu ne fais que récolter ce que tu as semé, Titus. » Dur, poignant, amer, acerbe. C’était la nature de ces mots. Ces simples mots. Ces lettres et syllabes alignées l’une après l’autre dans le but de former ces simples mots. Des simples mots, oui, mais des mots qui blessent. Et c’était ça, la beauté des mots. Cette simplicité si déconcertante et insoucieuse ne laissait pas présager une telle fatalité de la part des mots. Mais elle était bien là, cette fatalité. Cette capacité de blesser les autres. Certains la sous-estimaient beaucoup trop. Pourquoi parler quand on peut frapper, diront certains. Mais voyez-vous, ces gens ne comprennent pas l’ampleur des mots, leur puissance dévastatrice. Ils ne comprennent pas l’étendue des mots et de ce qu’ils peuvent réellement réaliser. Kalypso, elle, elle comprenait. Plus que quiconque. C’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’elle en était presque immunisée. Ce n’était pas le cas de tout le monde, cela dit. Titus, le premier. Lui, il était sensible au poignard que pouvait représenter les mots. Et la jolie brunette se servait de ces mots tout comme elle se servirait d’un poignard pour retranscrire vulgairement et grossièrement des atrocités sur le pauvre cœur du fils d’Héphaïstos, dans le simple but de le faire saigner. Elle était cruelle, elle était manipulatrice, mais elle n’était en aucun cas dérangée par ses actes. Si Titus ressentait de l’amertume et de la culpabilité pour des actes dont il n’était même pas réellement le maître en réalité, Elizabeth, elle, ne ressentait rien, pas même l’once d’un regret ou d’hésitation. Elle le manipulait, elle le torturait, et honnêtement, elle aimait ça. Cette lueur d’amusement dans les yeux, cette espièglerie accrochée à ce coin de lèvre, c’était subtile, mais les signes étaient là et ils laissaient présager cette désinvolture qu’elle avait quant à son comportement avec les autres. Rien ne pouvait la blesser là où il était, bien au dessus de tout le monde. Supérieure, au dessus de tout, le parralèle de Titus, lui, inférieur, assis au sol, le dos courbé. L’un d’entre eux étaient un gagnant, un leader, l’autre un perdant, quelqu’un de misérable. Kalypso savait dans quelle catégorie elle tombait et elle ne se doutait pas que Titus en savait de même.

… Ou peut-être avait-elle tord.

Il se redressa, la fixant de manière neutre, voir presque indifférente et blasée. Un regard qu’elle connaissait bien, car elle pouvait le voir parfois dans son propre miroir. La fille de Perséphone ne pût s’empêcher de lever un sourcil, signe de son incompréhension. Une incompréhension qui se limita à ce simple geste, petit et fin, mais elle ne pouvait pas se permettre de trop divulguer ce qu’elle pensait. Ça serait laisser du terrain à Titus, et Kalypso était une stratège trop douée pour ne pas savoir que cela serait une erreur. « C'est merveilleux ce que tu me racontes là Elizabeth, ça t'a pris combien de temps pour trouver cette métaphore digne des plus grands philosophes de notre temps ? » Une moue de dédain au visage, un air sarcastique. Est-ce tout ce dont il était cabale? Un sourire refléta ce sarcasme dont il semblait s’amouracher de ces dernières secondes. Que se passait-il? Monsieur avait-il enfin des couilles? Pas trop tôt. Malheureusement, il fallait être bien naïf pour penser qu’un timbre de voix sarcastique suffirait à craquer cette carapace de la demi-déesse. « Mon lapin, ce n’est pas parce que tu as la mentalité et la perspicacité d’un poisson rouge, que les autres n’ont pas le droit de faire preuve d’un peu d’intellect. » dit-elle, soulignant une fois de plus à quel point, elle était plus intelligente que lui, plus stratégique, plus manipulatrice, plus tout, en fait. Il était faible, mou et amnésique. Et malheureusement pour lui, sa belle gueule ne suffisait pas à combler ce manque. Elle, de l’autre côté, avait une toute autre aura. Quelque chose de fort et d’écrasant. Ce n’est pas donné à tout le monde.

Sa main qui parcourait toujours son torse de façon taquine et espiègle fit embusquée en chemin par la propre main du demi-dieu. Il l’attrapa, et parce qu’elle n’était pas certaine où il voulait en venir, elle n’eût pas le réflexe de retirer immédiatement sa main. Grave erreur de sa part. Immédiatement, elle sentit cette dernière prendre une température qui n’était pas des plus plaisantes. Il osait utiliser son pouvoir contre elle. La jolie brunette fronça les sourcils et susurra sur le coup de la douleur : « … what the hell… » Trois mots presque inaudibles, mélangés entre un soupir désagréable, sortit presque entre ses dents hargneusement.  Il la relâcha au bout d’un moment avant que sa main ne prenne une tournure un peu trop rougeâtre. « Tu m'excuseras j'espère, quand j'ai chaud, j'ai tendance à déraper un peu. » dit-il avec un sourire plein d’assurance. Cela dit, s’il lui avait soutiré une moue presque furieuse il y a deux secondes, à présent qu’il avait ouvert sa bouche, elle ne put s’empêcher de pouffer de rire avec une présomption qui en ferait pâlir cette soudaine assurance chez le beau demi-dieu. Il jouait à des jeux avec elle. D’accord. Il fit d’ailleurs le premier geste. « Tu sais quoi, on va passer un peu d'eau dessus. » et sans même qu’elle ne s’en rende compte, elle tomba à l’eau. La brunette remonta à la surface de l’eau, un peu agacée, mais assez gracieusement selon les circonstances. Kalypso passa ainsi une main dans sa longue chevelure brune dont justement les boucles ressemblaient parfois à des vagues. Un simple regard, le mettant au défi, de cet air toujours aussi supérieur dans le but qu’il se crispe un peu, mais rien. Tout du moins pour l’instant. « Et puis, si on frotte un peu, peut-être que le gris redeviendra blanc, non ? Au pire, il finira par se dissoudre, et il n'y aura plus rien. » Ajouta-t-il, tentant toujours de l’écraser un peu plus, alors que ça ne fonctionnait toujours pas. Au contraire, cela amusait la belle brunette. Elle pencha la tête, un petit sourire en coin, un air détaché et paisible arborait son visage. « Tu comptes rester là longtemps? » lui demanda-t-elle, les bras croisés sous sa poitrine, comme réponse à sa question. Aucun rapport entre les deux? Bien évidemment qu’il y en avait aucun. C’était de Kalypso dont on parlait après tout.

Il retira son tee-shirt, laissant apparaître ce fin torse qu’elle aimait tant. Rien de bien exceptionnel, plutôt mince, mais tout de même divinement musclé. On n’en attend pas moins d’un demi-dieu, certes, c’est vrai. Il s’approcha d’elle, abrégeant cette distance qui les séparait à un tel point que celle-ci n’existait presque plus. Leur visage presque collé l’un à l’autre, il vint lui murmurer quelque mots d’un timbre de voix calme : « J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour ça. De toute façon, un peu plus, un peu moins, j'ai l'impression que je ne suis plus à ça près... » Il pensait qu’elle le détestait? Hmm, qu’il était bien naïf. La seule personne qui pouvait être détestée ici, c’était elle, et même ça, il n’y arrivait pas complètement. Elizabeth laissa paraître un sourire amusé, taquin et espiègle à souhait, avant de mettre en mouvement son geste à elle : « Tu m’as fais mal. Vraiment mal. » Dit-elle d’abord montrant sa main qui ne lui faisait plus du tout mal, mais sur laquelle on pouvait tout de même apercevoir une certaine teinte écarlate et qui laissait donc croire que c’était le cas. « Tu as été méchant. Et très rude…Voire, arrogant... » Dit-elle alors qu’elle approchait plus en plus ses lèvres de celles du fils d’Héphaïstos. « Je ne déteste pas ce Titus, au contraire, je l’aime bien. » dit-elle en effleurant ses lèvres. Elle ne l’embrasserait pas, non. Car malheureusement pour le beau brun, il n’était pas celui qui intéressait la fille de Perséphone, mais Kalypso aimait bien jouer avec les garçons et aux dernières nouvelles, Titus en était un, et quel beau garçon il était. Elle passa ses mains lascivement sur le torse de Titus, dans le but de le caresser, mais plus particulièrement de créer des sensations chez lui, de le déstabiliser, de le mettre mal-à-l’aise, de lui faire perdre son focus. Car avec elle, tout était une question de victoire et de défaite, de gain et de perte. Parlant de perte, elle était prête à perdre quelque chose si cela lui permettait de gagner. Elle retira alors lentement – et pour des raisons bien évidentes – son haut dont la couleur sombre n’était nul autre que du noir, laissant ainsi apparaître cette poitrine voluptueuse, malgré tout toujours couverte de son soutien-gorge. « Mais dis-moi, mon amour… Tu disais que si tu frottais un peu, le gris redeviendrait blanc. Que se passe-t-il si tu frottes avec du noir? » Dit-elle d’une voix innocente et candide qui puait l’hypocrisie, car il était clair qu’elle n’était qu’une manipulatrice. Elle prit ce bout de tissu dans ses mains et commença justement à frotter sur le torse du beau brun, là ou se trouvait son joli petit cœur.

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Titus Monroe
Titus Monroe
⊹ NO NEED TO WALK ALONE.

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hey, do you remember the last time you were someone?

✗ j'ai posté : 754 ✗ drachmes : 214 ✗ j'occupe le poste de : chef du bungalow d'Héphaïstos. ✗ enfant de : Héphaïstos, le dieu du feu, l'exclus. ✗ je suis : célibataire, enfin, je crois. ✗ je suis disponible : rhea - elizabeth - megara. (complete)
✗ on me connait sous : COBALT. ✗ je ressemble à : francisco lachowski. ✗ ceci appartient à : COBALT. (avatar) + tumblr (gifs). ✗ moi, schizophrène ? : salem breckenridge, fille de phobos.


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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Dim 4 Aoû - 23:17


Let me hold you for the last time,
It's the last chance to feel again.
But you broke me, now I can't feel anything.


Échec, échec, échec. Voilà à quoi se résumait la situation actuelle pour le fils d'Héphaïstos. Il essayait pourtant, oh que oui. Il y mettait du coeur, de la volonté. Il essayait de l'atteindre autant qu'elle pouvait le faire, mais si les mots la brune coupaient comme des poignards, les siens faisaient ricochet sur son coeur de pierre. Pourquoi est-ce que les choses étaient toujours aussi compliquées ? Qu'est-ce qu'il avait fait, pour mériter ça. Tu l'as trompée Titus, comment est-ce que tu peux encore te tolérer ? C'est ce qu'il venait à se demander des fois. Comment pouvait-il se regarder en face dans la glace en sachant qu'il l'avait trahie, elle. Il avait du mal à se supporter quand il était avec elle. Car elle ne faisait que lui remémorer à chaque instant un peu plus, ce qu'il avait eu le malheur de faire quelques années plus tôt. Et voilà à quoi il en était réduit aujourd'hui. Pire qu'un chien tenu en laisse. Encore une fois, il tentait le coup ; peut-être aurait-il plus de chance ? Le ton sarcastique, les mots acides. Il employait tout l'arsenal, les armes douloureuses. Mais non. Comme toujours, elle résistait. « Mon lapin, ce n'est pas parce que tu as la mentalité et la perspicacité d'un poisson rouge, que les autres n'ont pas le droit de faire preuve d'un peu d'intellect. » Se faire rabaisser en une fois, par Elizabeth Castiello. Voilà qui semblait amuser la sulfureuse brune qui se trouvait à côté de lui. Et si sur l'instant, l'envie de lui faire bouffer son sourire victorieux appuyait sur le bouton dans son cerveau, le geste ne suivait pas. Son bras restait mou, stoïque, ballant. Sans vie et sans couleurs. C'était ainsi qu'il voyait les choses avec elle, de toute façon. Tout était fade et sans saveur. Plutôt que de se faire remballer une énième fois, il ne dit rien, se contentant du silence écrasant de la défaite. Elle gagnait, comme toujours, et lui se laissait faire, lamentablement. Qu'est-ce que tu fais Titus, c'est pas toi ça. Il ne savait pas. Il ne savait plus. À croire qu'elle lui avait définitivement retourné la tête.

Mais, il n'était pas décidé à s'écraser définitivement. Pas aujourd'hui, alors que tout lui échappait depuis ce matin, et qu'il avait envie d'envoyer tout le monde paître. C'est pourquoi il lui avait pris la main, dans un geste qui se voulait tendre au début. Juste au début, puisque au bout de quelques secondes, les pauvres doigts de la demoiselle se retrouvaient à une température inhabituel. « ... what the hell... » C'était presque jouissif de voir qu'il l'avait atteinte. Même si ce n'était rien, même si c'était de manière infime. C'était ce geste minuscule qui l'aidait à avancer, qui lui disait qu'au final, la suite ne serait pas si horrible. Il lui avait fait mal, il l'avait énervée, juste quelques secondes. L'instant parfait qui lui avait immédiatement fait gagner en assurance, et ça se lisait sur son visage qu'il était fier de lui. Elle ne semblait pas ravie, du tout, mais il s'en fichait pas mal de ce qu'elle pensait sur l'instant. C'était comme une petite victoire. Une petite libération, aussi ridicule était-elle. Toute petite victoire, puisqu'elle se mettait à pouffer de rire. Que cherchait-elle à cacher au juste ? Qu'il avait réussi à lui tenir tête, quelques secondes ? Ça la tuerait de devoir l'admettre ? Sans l'ombre d'un doute. Elizabeth et son ego qui agonise dès qu'on donne un peu de crédit à d'autres personnes qu'elle. Elizabeth qui tient le monde à ses pieds, et qui piétine sur ses hauts talons, pour les enfoncer, tous. Elizabeth qui lui tenait la tête sous l'eau, constamment, qui venait de lui refuser rien qu'une goulée d'air, une dernière. Il n'en attendait pas moins de sa personne, de toute façon. Mais il ne s'inquiétait pas, non ; un jour vraiment, elle finirait bien par le noyer, et pour de bon. Plus besoin de se faire mal Titus, de subir et d'essayer de conserver ton petit sourire de gentil soumis.

Elle avait eu mal. Quelques secondes, à peine. Pouvait-il s'imaginer lui, à quel point elle pouvait lui faire du mal ? Parce qu'elle, elle était inatteignable, comme un espèce de vautour qui, perché sur la plus haute branche de l'arbre, attendait le moment propice pour lui bouffer le coeur, sans prendre de risques. Triste réalité. Enfin, il avait réussi à la pousser à l'eau. À la surprendre, au moins un peu. Quoique quand son visage traversa la surface lisse du lac, elle n'avait pas l'air plus embêtée que cela. Pas aussi surprise que ce qu'il aurait pensé. Elle était au contraire, calme, arborant un sourire doux, signifiant par là qu'il avait échoué à nouveau. « Tu comptes rester là longtemps? » Il ne se faisait pas prier, car sans répondre, il avait déjà enlevé ton t-shirt, se laissant glisser dans l'eau tempérée du lac. Tuant les quelques mètres qui les séparaient en la rejoignant, il ne regardait qu'elle. Il n'y avait rien de doux dans son regard. C'était plutôt un carnage ; un mélange de bien des émotions qui s'emmêlaient et le rendaient dingue. Il la haïssait, mais il s'en voulait tant en même temps. Quel était le juste milieu ? Il semblait qu'il n'y en avait pas. Ils étaient peut-être trop proches sur l'instant, plus que de raison. Il s'en fichait pas mal, il tenait à lui glisser ces quelques mots à l'oreille, comme une confidence malsaine qui lui était adressée à elle, et à elle seule. Puis, il se recula, juste un peu histoire de pouvoir la regarder dans les yeux, à nouveau. « Tu m'as fais mal. Vraiment mal. » Il déportait ses prunelles brunes sur la main de la fille de Perséphone, avant de les plonger dans les siennes, encore une fois. « Je suis tellement désolé. » Il y avait quelque chose d'ironique dans sa voix. Il était faussement sincère en réalité, ayant préféré le sarcasme pour lui répondre. « Tu as été méchant. Et très rude...Voire, arrogant... » Encore des mots dans lesquels il n'arrivait pas à se reconnaître. Mais il essayait de rester impassible, insensible. De faire comme si de rien n'était, même si ce n'était pas vrai. Ses lèvres se faisaient très proches de siennes, peut-être trop, et si ses yeux descendaient vers ses dernières, il ne bougeait pas. Il ne voulait pas l'embrasser. Faire cette erreur. Comme elle lui rappelait sans cesse, il ne la méritait plus. C'était à se demander si en fait, il l'avait méritée un jour. « Je ne déteste pas ce Titus, au contraire, je l'aime bien. » Il ne comprenait plus rien. À vrai dire, elle l'avait perdu depuis longtemps. Il voulait se faire détester, qu'elle le haïsse au point de vouloir sa mort. Et plus il lui tenait tête, plus il jouait le méchant, plus elle prétendait l'apprécier. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tout était toujours si compliqué. Pauvre Titus, trop gentil, mais surtout trop amnésique pour comprendre cette réalité qu'elle t'enfonce dans le crâne, comme une espèce d'idéologie où elle est le dictateur. Et quel dictateur. Le pire d'entre tous. La fleur empoisonnée.

Elle sentait ses mains passer inlassablement sur son torse, se baladant comme une reine en terre conquise. Et il ne disait rien. Il était figé sur place, à subir ces frissons qui lui parcouraient délicieusement le corps. C'était bon, agréable. Ça avait ce goût de l'interdit, aussi. Pour le coup, c'était lui qui brûlait d'envie de l'embrasser. Lui qui était prêt à plonger pour elle, la tête la première, pieds et mains liés. Comme si sur l'instant, ils pouvaient oublier le passé, ce qu'ils avaient été, et ce qu'ils seraient demain. Elle ne perdit pas une minute, enlevant son haut pour dévoiler cette poitrine parfaite qu'il lui avait connue un peu moins voluptueuse - l'âge oblige. « Mais dis-moi, mon amour... Tu disais que si tu frottais un peu, le gris redeviendrait blanc. Que se passe-t-il si tu frottes avec du noir? » Qu'avait-elle encore en tête ? Oh ça, il ne tarda pas à le découvrir, alors qu'elle glissait le tissu sur son torse, là où son pauvre coeur battait trop vite, trop fort, pour une garce qui n'en avait plus rien à faire de lui. Il se contentait de la regarder, cherchant des réponses au fond de ses yeux ; pourquoi tu fais ça ? Mais non, rien. Elle ne lui dévoilerait rien. « Pourquoi tu fais tout ça, Kalypso ? Ça te fait du bien de voir les autres souffrir ? De les écraser ? J'espère que tu te sens mieux, que le jeu en vaut la chandelle. » Murmures, qui s'échappaient de ses lèvres. Il marquait une pause, cherchant les yeux de la jeune femme, encore une fois. « Qu'est-ce qu'on fait au final ? Qu'est-ce que tu attends de moi, hein ? » Il avait besoin de savoir. De comprendre pourquoi il s'attachait tant à elle, et ce, même si elle lui faisait plus de mal qu'autre chose en retour. Posant encore une fois sa main sur celle de la brune - sans intention dissimulée cette fois-ci - il l'empêchait de continuer son petit manège, puisque cela le déstabilisait plus qu'autre chose. « Si tu ne m'aimes plus, et à condition que tu m'aies aimé un jour, pourquoi est-ce que tu me retiens, tu peux m'expliquer ? » En parlant, il s'était rapproché de ses lèvres, doucement. La tentation était forte, il voulait savoir. Puisqu'elle prétendait être si intelligente, puisqu'elle prétendait en savoir plus que lui sur l'amour et la vie en général, elle pouvait lui donner quelques explications pas vrai ? « Je m'en fiche pas mal, qu'on aille plus vers le noir que vers le blanc, si c'est ce qui t'amuse. Mais explique-moi au moins à quoi ça rime tout ça ? T'as pas l'impression qu'on fonce dans le mur ? » Et c'est en achevant sa phrase qu'il s'autorisa l'interdit, comme s'il manquait à tous ses principes ; il pressa ses lèvres contre celles de la demi-déesse. Au diable les conséquences, c'était le péché à l'état pur ; un baiser volé, leurs lèvres qui se cherchent et se trouvent. Ça ne voulait rien dire, rien du tout. Et non mon pauvre Titus, toi, tu fonces peut-être dans le mur. Mais elle, elle le contourne.
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K. Elizabeth Castiello
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✗ j'ai posté : 630 ✗ drachmes : 387 ✗ j'occupe le poste de : alpha && simple pensionnaire ✗ enfant de : perséphone et reconnue comme telle ✗ je suis : dans une relation plutôt compliquée avec shawn ✗ je suis disponible : libre
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MessageSujet: Re: « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus Icon_minitime1Lun 5 Aoû - 22:22




gettin' nasty first will make the last word taste so sweet.

Kalypso était partagée. Appréciait-elle cette naïveté dont Titus faisait preuve, ou trouvait-elle que c’était tout simplement pathétique? Elle-même ne le savait pas réellement. D’un côté, il s’acharnait à faire du mieux qu’il peut pour qu’elle le déteste. Malheureusement pour lui, elle n’était pas dupe. Elle savait très bien où il voulait en venir. Il était tellement plus facile pour le pauvre de voir Kalypso en sachant qu’elle le déteste. Ça serait lui donner une raison à laquelle il pourrait s’accrocher. Ça serait lui permettre de vivre et dormir tellement plus paisiblement. Et aux dernières nouvelle, Kalypso n’était pas dotée d’une telle générosité. Non, elle avait tellement mieux comme idée. Cruelle, certes, mais tellement maligne, avouez-le. De quoi compenser, en soi. Bref, cet acharnement était presque mignon. Cette naïveté dans lequel il baignait, celle qui caressait ses songes, alors qu’il était si loin derrière la vérité. Mais de l’autre côté, elle trouvait cela tout autant misérable. Sur cet échiquier qu’était le jeu de la brune, Titus agissait tel un chevalier, un fou ou une tour…mais la triste réalité, c’est qu’il n’était qu’un pauvre et piètre pion. Un pion qui a avancé de deux cases lors de son premier déplacement et qui pense à présent que tout est possible, que le jeu est à lui, que la victoire est dans la poche. Il était si loin de la vérité, si loin que ça n’en était plus mignon, mais plutôt pathétique. Comment pouvait-on être aussi stupide? Au moins, il avait l’avantage d’être beau. C’était bien sa seule qualité, d’ailleurs. Mais ça, elle l’éviterait de lui dire. À présent, Titus était surtout un petit oiseau qui mangeait dans sa main et dont la seule nourriture qu’elle lui offrait était ses tendres mensonges âpres.

Ses prunelles marron percutèrent celles du fils d’Héphaïstos, lequel semblait frissonner au simple contact de la main de la jeune demoiselle. Une douceur et une délicatesse que même une mère n’arriverait pas à reproduire. Une énigme parmi tant d’autres. Un mystère que Titus ne pouvait probablement résoudre. Mais cette vipère qu’était la fille de Perséphone avait peut-être un cœur de pierre, cela ne lui empêchait pas d’avoir un toucher de velours. Un toucher enivrant. Un toucher qui attiserait cette torche sur pieds qu’était le beau brun. Sa main, déposée tendrement sur ce torse, cette poitrine, là où ce cœur bat à la folie, fuyant probablement cette main démoniaque, ce toucher mortel, ce poison à cinq doigts, alors que Titus semblait traduire ces gestes comme de simples battements de cœurs accélérés. Titus ne fuyait peut-être, mais son cœur le poussait à faire et pourtant, il était là, immobile, devant elle, plus proche que jamais. Cette constatation ne la laissa pas sans un fin sourire sournois. Cependant, la demi-déesse vit cette appel de détresse dans les yeux du jeune homme, cette obstination à vouloir absolument des réponses, alors qu’elle savait pertinemment qu’il se porterait tellement mieux sans. Elle ne comprenait pas l’entêtement des autres à toujours vouloir savoir la vérité. « Pourquoi tu fais tout ça, Kalypso ? Ça te fait du bien de voir les autres souffrir ? De les écraser ? J'espère que tu te sens mieux, que le jeu en vaut la chandelle. » Une question qui aurait pu blesser certaines… mais pas Elizabeth, non. Mais un mot vint titiller sa curiosité comme rien d’autre. Son visage prit des tournures un peu plus espiègles, alors qu’elle se sentait d’humeur joueuse. Elle leva un sourcil, car elle savait pertinemment que Titus n’avait pas fini, qu’il avait encore tellement plus sur ce tendre cœur qu’était le sien.  « Qu'est-ce qu'on fait au final ? Qu'est-ce que tu attends de moi, hein ? » Elle fit mine de réfléchir, bien que ses airs amusés la trahissaient. « Je me sentirais mieux si tu jouais avec moi… » Murmura-t-elle, toujours aussi taquine et avec une légère once d’innocence qu’elle arrivait si bien à imiter à présent. Elle apporta ses doigts à sa bouche, qu’elle mordit ensuite de manière coquine. Bien évidemment qu’elle n’avait pas répondu à sa question. Satisfaire Titus, le débarrasser de ces interrogations qui le tuent peu à peu, serait un geste d’une trop grande bonté pour la brunette. Une bonté à laquelle elle n’était pas familière, tout simplement. Si seulement elle pouvait s’arrêter à cela. Par malheur pour le demi-dieu, ce n’était pas le cas. Elle continuait (et continuerait) sans cesse à le gaver de ces mots, de ces beaux discours, tous à double sens, tous bercés dans une ambigüité que connaissait trop mal le beau jeune homme et que maîtrisait beaucoup trop bien la fille de Perséphone.

Il attrapa sa main, comme pour défaire ce contact entre lui et elle, l’agaçant un peu elle, le soulageant un peu lui, mais elle savait que ça ne changerait rien à l’équation finale. « Si tu ne m'aimes plus, et à condition que tu m'aies aimé un jour, pourquoi est-ce que tu me retiens, tu peux m'expliquer ? » Il s’approcha d’elle, ses lèvres semblèrent l’interpeller, elle avait presque envie d’ignorer cette question embêtante qu’il lui avait posé. Pourquoi était-il si entêté à savoir si elle l’avait jadis aimé? La réponse ne lui plairait pas et lui briserait probablement le cœur, surtout après tout ce qu’elle lui a fait endurer. Mais peut-être que la réponse était là, dans ce masochisme dont il semblait faire preuve. Si Kalypso était sadique, Titus était masochiste. Il formait la bonne paire, ça c’était un fait. Elle regarda ses lèvres avec envie, ayant presque oublié le goût de ces dernières. Elle souhaitait juste s’en prendre à ses lèvres l’espace de quelques secondes, juste pour raviver ce souvenir qu’elle avait. Cependant, une fois que ses deux jolis chocolats au lait rattrapèrent le regard de Titus, il semblait impossible de fuir sa question. Enfin, de ne pas y répondre, plutôt. La fuir serait tâche aisée. « Tu sais ce qu’ils disent. Entre l’amour et la haine… il n’y a qu’un pas. » Un seul pas qu’elle invitait subtilement Titus à franchir. Un seul geste, c’est tout ce qu’elle lui demandait. Mais c’était décidément trop demander au fils d’Héphaïstos. « Je m'en fiche pas mal, qu'on aille plus vers le noir que vers le blanc, si c'est ce qui t'amuse. Mais explique-moi au moins à quoi ça rime tout ça ? T'as pas l'impression qu'on fonce dans le mur ? » Kalypso aurait probablement roulé les yeux si Titus ne s’était pas empressé de couvrir ses lèvres des siennes. Une flamme ravivée l’instant de quelques secondes, une passion effervescente, un courant exaltant, mais aucune émotion, aucun sentiment. C’était charnel, c’était physique. C’était une attirance entre deux individus qui n’ont pourtant jamais partagé honnêteté avec l’autre, non, seulement leurs corps. Un échange complètement dépourvu de sens. Et pourtant, c’était délicieux. La demi-déesse alla entourer le cou du jeune homme de ses bras alors qu’elle répondit à son baiser tendrement. Elle s’arrêta au bout de quelques secondes, ses lèvres pratiquement toujours pressées contre celles de Titus, dans une hésitation indomptable. Elizabeth s’empara ainsi de la lèvre inférieure du jeune homme entre ses dents avant de la relâcher, comme si elle souhaitait s’y adonner juste une petite dernière fois avant d’enfin susurrer d’un ton lascif. « Je ne vois pas de murs à l’horizon… » Dit-elle innocemment, comme si elle ne voyait pas de quoi Titus parlait.

Cependant, ce n’était pas suffisant. Titus n’était qu’un gamin. Un gosse que sa mère avait égaré dans un supermarché et qui à présent était tombé sur la mauvaise personne. Et jusqu’à la dernière seconde, il tentera de chercher du réconfort, de l’assurance, l’ultime vérité qu’il n’est pas en danger. Mais ça, c’était tout simplement une part de sa naïveté. Kalypso s’approcha donc davantage de lui, comme pour coller leurs corps l’un à l’autre, dans une étreinte qu’il ne pourrait tout simplement pas briser parce qu’il en mourrait d’envie. Elle déposa ses mains sur son torse qu’elle trouvait diaboliquement sexy, beaucoup trop pour un garçon comme lui. Il ne méritait pas un tel physique, ça c’était certain. Ou peut-être était-elle juste un peu orgueilleuse de voir qu’elle était encore attirée par ce joli bout de chaire. « Joue le jeu, et joue-le bien, et je ne vois pas pourquoi tu foncerais dans un mur, mon chaton. Tu as les cartes en main, il te suffit de bien les jouer, c’est tout. » Dit-elle, plus taquine que jamais, mais aussi plus ambigüe. Elle le regarda dans les yeux quelques secondes, cet air malin dessinant les traits de son visage ; un visage pourtant angélique, mais dont les traits pouvaient prendre une tournure tellement plus sournoise parfois. Elle pencha la tête, son visage toujours aussi similaire, taquin, espiègle, narquois, tout ce que vous voulez. Elle s’approcha de son oreille et lui susurra ces quelques mots d’un timbre chaud, toujours aussi enivrant telle une mélodie de nymphe. « Allez, Titus. C’est toi, je te rappelle, qui continue sans cesse de me faire mal. C’est moi qui ne devrais pas te faire confiance, pas le contraire. » La bonne blague. Titus avait toutes les raisons de ne pas la croire. Certains diront que s’il était intelligent, il déguerpirait, il fuirait cette fleur empoissonnée sur pattes, mais il ne pouvait pas. Il était coincé dans les racines de la demi-déesse, dans ses épines, et il suffisait qu’il fasse un seul mauvais mouvement pour que ses épines transpercent sa peau. Le fils d’Héphaïstos était peut-être naïf, mais il n’était pas suicidaire. Elizabeth glissa ainsi ses lèvres lascivement de l’oreille du jeune homme, vers sa joue, puis ensuite son cou, le tout dans le seul but cruel de le déstabiliser davantage, avant de se retourner telle une gamine, une expression au visage allant de paire, pour le fuir et nager quelques mètres plus loin. La fille de Perséphone demeurera à jamais une vraie énigme.

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Titus Monroe
Titus Monroe
⊹ NO NEED TO WALK ALONE.

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hey, do you remember the last time you were someone?

✗ j'ai posté : 754 ✗ drachmes : 214 ✗ j'occupe le poste de : chef du bungalow d'Héphaïstos. ✗ enfant de : Héphaïstos, le dieu du feu, l'exclus. ✗ je suis : célibataire, enfin, je crois. ✗ je suis disponible : rhea - elizabeth - megara. (complete)
✗ on me connait sous : COBALT. ✗ je ressemble à : francisco lachowski. ✗ ceci appartient à : COBALT. (avatar) + tumblr (gifs). ✗ moi, schizophrène ? : salem breckenridge, fille de phobos.


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honey leave me alone, I'm living just fine on my own.
and the more that we try, it always just ends with goodbye.


Aïe, mon coeur. Ça brûle, ça pique. Ça fait mal. Elle le tenait au creux de ses mains, depuis le début. Elle jouait avec, elle faisait n'importe quoi, elle l'avait tenu là, entre ses cinq doigts. Du premier jour, de sa première fois jusqu'à aujourd'hui. Elle avait déconné, plus que n'importe qui ; elle avait bien choisi sa proie, un Titus naïf, trop gentil, trop mignon. Trop confiant pour ouvrir les yeux et se dire que non, le monde n'était pas composé que de personnes dignes d'intérêt, de personnages appréciables, de gens à son image à lui. Il avait appris pourtant, au fil du temps. Il s'était fait une idée de qui était Kalypso. Vicieuse, manipulatrice et sublime créature. Idée qui s'était évaporée dans la nature en même temps que sa mémoire, ses souvenirs, lui tout entier. Retour à la case départ, tout en bas de l'échelle ; il était de nouveau le chien qu'on tenait en laisse. Le subalterne de sa majesté, Elizabeth Castiello. Après tout, elle avait tout d'une reine, la garce. Le comportement, le nom, les ambitions, la prétention. Ironie du sort, ses parents ne s'étaient pas trompés sur ce point. Qu'est-ce que tu veux. Elle était là, la vraie question. Il ne lui demandait pas cela dans le sens ; qu'est-ce que tu attends cette fois, que je fasse ton devoir de grec ? Non, c'était bien plus profond, bien plus sincère. Ce qu'il voulait savoir, c'était ce qui se passait là, au fond de sa petite tête, au siège même de son machiavélisme exacerbé. Il était évident qu'elle ne parlait plus avec son coeur depuis longtemps pour le jeune Monroe, elle était bien trop détachée pour cela. Mais il tenait à savoir. Pourquoi s'acharner comme ça ? Ce n'était pas passionnant comme jeu, même pas intéressant. C'était blessant, et sans plus. Elle ne semblait pas en souffrir, elle. Mais lui, au fond de son petit coeur, c'était le cataclysme. Elle avait déjà tout détruit une fois, ça ne lui avait pas suffi ? Elle avait été son ouragan Castiello par le passé, elle avait tout détruit, tout emporté, et aujourd'hui, elle balayait de nouveau tout sur son passage. Hé, attends Kaly, j'ai pas tout r'construis. Pas encore. Tu ne m'as pas laissé le temps de réfléchir, de tout retaper, t'as débarqué à nouveau dans ma vie, à l'improviste, et t'as tout bousillé, encore. Elle était bien triste, la métaphore, et pourtant si réelle. Kalypso ne faisait que cela ; tirer le fils d'Héphaïstos vers le fond, constamment. Elle se fichait pas mal des dégâts, à ses yeux, il n'était certainement rien de plus qu'un dommage collatéral.

« Je me sentirais mieux si tu jouais avec moi... » Un murmure, un sourire espiègle. Voilà quoi se résumait le jeu au final ; elle en était le maître, elle gardait les règles pour elle et laissait le pauvre Titus perplexe. Jouer à quoi ? À se faire du mal, encore ? Non, il ne pouvait pas. Il ne voulait pas souffrir, il avait déjà trop donné, surtout pour elle. Elle gagnait tout le temps, au final. Alors pourquoi se lancer dans une nouvelle partie, dont ils connaissaient l'un comme l'autre l'issue ? Il n'était plus tellement d'humeur joueuse, encore moins quand son adversaire se révélait être cette belle brune, tout aussi sublime que redoutable. Elle avait les lèvres imbibées d'un poison à la fois doux, et puissant. Elles étaient tentatrices, autant qu'elle, Kalypso, pouvait l'être. Une rose à épines, la belle fleur qui lui refilait une fièvre pas possible, désormais. Et encore une fois, il se sentait capable de faire l'erreur de la cueillir, la précieuse. L'erreur de l'embrasser, alors qu'elle était si proche. Mais sur l'instant, la seule chose qui lui traversait réellement l'esprit, c'était cette succession de questions. Est-ce que tu m'a aimé ? Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on s'aime ? Est-ce que j'ai le droit d'être heureux, rien qu'une fois, Kaly ? Il avait ce besoin de comprendre, de savoir pourquoi elle le retenait encore, enchaîné comme une bête sauvage à sa propre personne. Un valet de pique à son entière disposition. Pourquoi est-ce qu'il devait faire tout cela, si au final, elle n'en avait jamais rien eu à faire de lui ? Il attendait la délivrance, l'approbation. Qu'elle lui enlève ce poids trop lourd des épaules, qu'elle lui détache ce boulet de culpabilité des chevilles, celui qui l'entraînait sans cesse plus profondément dans cet océan du mal être qu'elle avait créé rien que pour le fils d'Héphaïstos. Oh, quelle générosité. Quel cadeau. Empoisonné. Comme tout le reste, comme ses mots, ses gestes.

Un baiser. Un simple contact physique, sans signification particulière. Et pourtant si brûlant, si brûlant qu'il alimentait un peu plus encore l'incendie de douleur qui venait de se déclarer dans le coeur de Titus. C'était comme un bond en arrière qu'il s'était autorisé, rien que pour se souvenir, se rappeler quelques maigres secondes de la couleur de l'amour, du goût de ses lèvres. La réaction chimique, explosive. Une ancienne sensation qui remontait à la surface de son esprit. C'était bon, la tentation incarnée. Mais ce n'était rien, ils le savaient l'un comme l'autre. Elle saisit brièvement sa lèvre inférieure de ses dents, comme un tic du passé qu'elle utilisait encore aujourd'hui, pour lui rappeler qu'ils avaient été quelque chose d'autre, tous les deux, par le passé. Quelque chose de coloré, de passionné quelque chose qui avait un sens. Mille nuances d'un rouge représentant la fougue, la folie, aujourd'hui déclinées en un camaïeu de gris ternes. « Je ne vois pas de murs à l'horizon... » L'innocence, la candeur perdue qui dansait sur ses lèvres parfaites, qui se profilait dans ses prunelles chocolatées. Oh, Elizabeth était bien des choses, mais elle n'était pas innocente. Et pour le coup, Titus ne l'avait deviné que trop facilement. Pas de mur ? Non, elle ne pouvait pas le voir. Elle ne s'en rendait pas compte ; le mur, c'était elle. Son corps tout entier, un bloc de glace contre lequel Titus et ses vaines paroles se heurtaient continuellement. Elle était plus qu'un mur, elle était une statue de bronze, elle était sa Venus d'Ille ; prends garde à toi si elle t'aime. La malédiction, elle s'était accomplie, et il en pâtissait aujourd'hui.

Titus était paumé, comme toujours. Mais plus encore avec elle. L'appel de la chair était fort, presque ensorcelant. Allez, tu peux céder, rien qu'une fois. Mais non. Aussitôt qu'il y pensait, il se ravisait. Eux, ça se conjuguait à l'imparfait, pas au présent, encore moins au futur. Il se sentait frissonner sous ses mains, agoniser sous son regard de biche. Au final, elle n'était pas la proie, elle était le chasseur. Comme toujours, elle avait le bon rôle, et le jeune Monroe ne le comprenait que trop tard. Il était tombé dans ses filets, encore ; son corps contre le sien, brûlant. Il captait son regard, s'y accrochait, dans l'espoir de ne pas être distrait par le reste de sa personne. « Joue le jeu, et joue-le bien, et je ne vois pas pourquoi tu foncerais dans un mur, mon chaton. Tu as les cartes en main, il te suffit de bien les jouer, c'est tout. » Il déglutissait presque péniblement, comme si cette boule d'oxygène qui manquait déjà de le faire suffoquer, l'empêchait par-dessus le marché de parler. Jouer. Jouer. Jouer. Elle n'avait que ce mot là à la bouche. Il semblait sonner à la perfection pour elle, comme une mélodie agréable. Pour Titus, cela ne faisait que renforcer son malaise ; ce mot avait quelque chose d'amer. Il détaillait ses expressions, ce visage narquois, ces traits un peu mesquins. Elle jouait, toute seule ; Titus n'était plus un adversaire depuis longtemps, il n'était qu'un pion. « Allez, Titus. C'est toi, je te rappelle, qui continue sans cesse de me faire mal. C'est moi qui ne devrais pas te faire confiance, pas le contraire. » Son timbre de voix était envoûtant, aussi ardent que ses gestes. Il plissait un peu le front, à la fois perplexe et incrédule. Que cherchait-elle à faire ? Le perturber ? Elle avait gagné ; il l'était plus que jamais, alors qu'il sentait ses lèvres descendre de son oreille à son cou, passant par l'arrête de sa mâchoire. Non, arrête Kaly, fait pas ça. Arrête de jouer, tu vas me faire mal. Il eut envie de glisser ses propres mains sur le corps de la demi-déesse, mais il n'en fit rien. Car il savait que, s'il se l'autorisait, il serait perdu, pour de bon.

Et de toute manière, il n'en eut pas le temps. Elle s'était déjà échappée, loin de lui, avec cette expression qu'il ne lui connaissait que trop bien sur le visage. C'était la suite du jeu. Un autre niveau à passait, celui qui consistait à la suivre naïvement. Mais, pour quoi faire ? Profiter de ses lèvres une dernière fois, pour mieux se casser la gueule face à la réalité par la suite. Sa conscience lui hurlait de faire demi-tour, de la planter là. Mais le goût du danger en rajoutait une couche. « Et tu m'en fais en retour. Je crois qu'on est quitte, non ? » Oui oui, il parlait bien du mal qu'elle lui infligeait sans cesse. « Tu ne me fais pas confiance, et moi non plus, je ne te fais pas confiance. » Il avançait, un pied devant l'autre, tranquillement. Il ne comptait pas se jeter à l'eau pour la rejoindre, non, il prenait son temps. Car la faire languir, c'était bien plus jouissif que de lui tomber dans les bras, comme précédemment. Et finalement, quelques maigres mètres avant de l'atteindre, il s'arrêta. Il ne voulait plus s'approcher, il avait vu les conséquences quelques minutes plus tôt. « Écoute, Kalyspo. Quoi que j'ai pu faire par le passé, qu'on se soit aimé, ou non, ça n'a aucune importance. Je ne compte pas rester dans le passé indéfiniment, donc, au risque de passer pour un lâche pathétique, et tout ce qui te fera plaisir, je n'irai pas plus loin. » Non Elizabeth, le jeu est fini, j'en ai marre. Il s'avança finalement vers elle, jusqu'à l'atteindre. « J'abandonne la partie, j'arrête de jouer. Tu pourrais te retrouver nue au milieu de ce lac que ça ne changerait rien, tu le comprends, ça ? Oui, je t'ai aimé, enfin, je crois. Mais aujourd'hui, c'est différent. » Il avait pris un air sérieux, presque grave. Bien sûr qu'il serait toujours là pour elle, pour tout, pour n'importe quoi ; c'était inscrit au fer rouge dans sa chair, il était la propriété de la fille de Perséphone. Esclave attitré, à la vie, à la mort. Surtout à la mort en réalité. Soupirant, las, il l'embrassa au coin des lèvres, avant de se redresser. « Je n'ai plus envie, et je n'ai plus le temps. Comme actuellement d'ailleurs, alors, pour une fois, sois gentille, et ne passe pas par quatre chemins ; qu'est-ce que tu veux ? Le devoir de grec, de mathématiques, ou la dissertation ? » Il essayait de prendre l'air le plus détaché possible, même si ce n'était pas vraiment le cas. Elle l'attirait toujours, au moins un peu, et il la haïssait pour ça. Allez, tu dois fuir, pauvre fou. Tu dois fuir, avant qu'il ne soit trop tard.

+ j'espère que ça t'ira. « gettin' nasty first will make the last word taste so sweet » ㄨ kalypso&titus 1684137470
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