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Sujet: Et c'est un Homerun ! || Néo & Candice. Mar 23 Juil - 14:47
You had a bad day. You're taking one down. You sing a sad song just to turn it around. You say you don't know. You tell me don't lie. You work at a smile and you go for a ride. You had a bad day. The camera don't lie. You're coming back down and you really don't mind. You had a bad day.
Homerun, run away.
Dire que c’était une mauvaise journée aurait été un euphémisme. Depuis que je m’étais levé, tout allait de travers. Je n’avais pas entendu mon réveil sonné, ce qui m’avait valu une jolie réprimande de Chiron, additionné à celle du prof’ que j’avais en première heure. De ce fait, je n’avais pas pu petit-déjeuner, et il est connu de tous qu’il est impossible de commencer une journée sans un bol de Chocapics et un café noir. J’étais donc allé de classe en classe comme une âme errante, le cerveau mal éveillé. Les nerfs à fleur de peau, j’avais montré l’ampleur de mon insolence à mon troisième prof’ de la journée, qui avait pris un malin plaisir à me mettre de corvée de toilette pour toute la semaine. Et comme si cela ne suffisait pas, quand l’heure bénie de la pause déjeuné est arrivée, je suis arrivé trop tard au réfectoire et n’avait pu récolter que les que ce dont personne n’avait voulu. Non seulement je m’étais levé du pied gauche, mais en plus, tous les enseignants semblaient en avoir après moi. C’est donc la mort dans l’âme que je m’étais rendu au stand de tir. Je n’étais pas mauvais au tir à l’arc. Je préférais d’ailleurs cette pratique à l’escrime. Je n’oserais pas dénigrer ce dernier sport – seuls les dieux savent ce que les enfants d’Arès font à ceux qui crache sur une épée – mais de mon point de vue, sur un champ de bataille, il n’était pas utile d’être une fine lame. On pouvait très bien défoncer les plastrons à gros coups de butoir et faire autant de ravages. Tandis qu’on ne pouvait pas s’inventer archer ; on ne pouvait pas arriver sur un plein combat en disant : « Bon, voilà, je me mets sur la colline là-bas et je tire deux-trois flèches, toutes dans le mile. » alors qu’on n'avait jamais touché un arc de sa vie. Dans cette optique, je voyais en archerie un aspect beaucoup plus noble et difficile à acquérir. Je me permets de dire cela, mais je n’avais pas poussé mes compétences à leur paroxysme dans aucun de ces deux domaines ; j’avais plus tendance à mordre, lacérer, griffer, crever les yeux, mais ça, c’est une autre histoire. Comme je le disais précédemment, j’étais loin d’être mauvais au tir à l’arc, même si, dans l’instant présent, c’était assez difficile à croire. Cela faisait une demi-heure que je faisais face à la même cible, qui semblait me narguer depuis ses trente-cinq petits mètres de distance. Deux flèches. Deux flèches étaient plantées dans les cercles bleus, soit à la lisière de la cible. Au sol, se trouvait une autre petite dizaine de trait, largement à côté. Et c’était sans parler de tous ceux qui avaient filé trop loin pour que je puisse les voir depuis ma position. D’habitude, j’adorais le tir à l’arc car c’était un excellent moyen de se vider l’esprit, tandis qu’on se concentrait sur un enchaînement précis : bander l’arc, viser, inspirer, expirer et ne plus bouger pour finalement lâcher la corde sans qu’un tremblement ne viennent influer sur la trajectoire. Il n’y avait normalement pas de place pour les ruminations, juste pour l’action, si bien qu’on pouvait presque approcher l’état de transe. Et là, eh bien, j’étais loin du compte. Mes mouvements étaient saccadés, ma respiration trop rapide et le timing... inexistant. Avec un profond agacement, je bandais l’arc d’un geste brutal, prenais à peine le temps de viser et laissais la flèche filer, dans un bruit semblable à celui d’une abeille tueuse. La corde revint douloureusement claquer contre mon poignet, tandis qu’autour de moi, les gens s’étaient arrêté pour regarder le trait filer ... vers l’infini et l’au-delà. Dépité, portait la main à mon visage, tandis quelques quolibets s’élevaient – ce n’était pas vraiment dans mes préoccupations, mais je note quand même pour plus tard. Gagnait-on des points quand on faisait un homerun au tir à l’arc ?
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Sujet: Re: Et c'est un Homerun ! || Néo & Candice. Dim 4 Aoû - 22:18
Tu sais pas pourquoi mais aujourd’hui t’es heureuse, t’as envie de dire à tout le monde que tu l’aimes et de dire à tout le monde à quel point t’es heureuse. Pourquoi ? Peut-être parce que tu savoures encore la réaction de Gabriel quand tu lui a sois disant dis que tu avais trouvé l’amour. Enfin l’amour c’est un grand mot. Tu as plutôt trouvé l’amitié ultime, celle qui est assez forte pour accepter ce marché tordu. Car au fond même si tu ne l’admettre jamais c’est vraiment pour ça. Parce que Gab est jaloux, parce que tu l’as lu dans ses yeux même si il ne te l’a pas dis. T’es heureuse qu’il veuille te garder pour lui. Pourquoi ? Parce qu’au fond tout le monde le sais vous êtes fait l’un pour l’autre. Tu sors du bungalow en chantant Not over you sous les yeux amusés de tes frères et sœurs mais ça aussi tu t’en fiche. Tu déposes un bisou sur la joue de Maya qui rigole et tu files en courant vers ton premier cours de la journée. Tu écoutes tes profs même si t’as la tête ailleurs, t’as qu’une envie profiter du soleil dehors, écouter le bruit du vent dans les arbres et voler quelques fraises comme ça juste pour le plaisir d’avoir leur goût acidulé sur le bout des lèvres.
Quand les gens te regardes ça les fait rire de te voir aussi heureuse, ils ne savent pas pourquoi t’es comme ça aujourd’hui. Toi non plus d’ailleurs. Tu croises tes amis qui te demandent pourquoi tu ressembles à une gamine de 6 ans le jour de noël. Mais tu ne saurais pas quoi leur répondre, alors tu continue ta route vers les fraisiers. T’en prends quelques unes dans ta main et tu pars ravie vers ton bungalow pour récupérer ton arc. C’est une belle arme, toute en fer avec les bords aiguisé comme des poignards pour pouvoir l’utiliser comme une arme de combat rapproché. C’est un ami d’Héphaïstos qui a eut cette idée brillante. Tu prends ton carquois et l’enfile sur ton épaule avant de te diriger vers le terrain de tir à l’arc. Tu manges encore une fraise sur le chemin avant d’éviter une flèche de justesse. Tu avales la dernière poignée de fraise et tu ramasses le flèche qui a bien faillit t’envoyer à l’infirmerie. Tu râles sur l’incapable qui à faillit te crever un œil mais tu décides quand même de lui ramener sa flèche. T’es de bonne humeur aujourd’hui.
Quand t’arrives sur le terrain et que tu vois le regard énervé de Néo tu comprends. C’est lui qui a envoyé la flèche, c’est lui qui a faillit te crever un œil. Alors là tu ne peux pas t’empêcher de sourire, car au fond ça t’amuses maintenant. Tu t’approches de lui sur la pointe des pieds, il ne te regarde pas, il est trop énervé. Tu lui déposes un baisé sur la joue pour attirer son attention. « Mauvaise journée ? » Tu lui tends sa flèche avec un sourire. T’espère qu’il va te le rendre, t’as pas envie qu’il t’envoie balader. En fait t’as pas envie qu’il soit de mauvaise humeur parce que t’es son amie et t’es censé être sa petite amie surtout. Oui voilà ton amitié magnifique. En fait tu ne sais même pas si ça se fais ce que tu fais.
Quand t’y pense tu te trouves un peu dégueulasse de l’utiliser de cette façon là. Même si il sait que tu l’utilises. C’est ton ami, il a accepté évidemment mais tu te dis que si c’était quelqu’un d’autre tu trouverais ça ignoble. Mais tu ne préfère pas y pensé et tu te re concentre sur lui. « Le homerun c’est au baseball »
Mar 23 Juil - 14:47