l'espoir fait vivre

 

Je m'ennuyais. Je m'ennuyais tellement de ce camps pourri où chaque personne se prenait pour une autre et l'où on ne pouvait jamais avoir la paix. Cependant, je n'avais pas le choix d'y rester. Sinon je risquais de me faire tuer à tout moment et j'y tenais, en quelque sorte, à ma vie. Je regardais autour de moi, un peu décourager tandis que j'écoutais mon professeur d'une oreille très distraite. Je n'aimais pas les propos dont il parlait. Cela me soulait de devoir l'écouter dire des choses sans la moindre importance dans ma vie. À quoi ça pouvait bien me servir de savoir lire le grec ancien, non mais sérieusement. C'est totalement ridicule. Mes yeux voulaient se fermer, cependant je devais rester réveillée. J'avais déjà assez eu de retenue en un mois et ça me suffisait comme ça. Je n'avais pas envi d'en avoir une autre très sérieusement. C'était loin d'être marrant avec des profs qui étaient aussi bêtes que leurs pieds. Donc, j'allais passé mon tour cette fois.

C'était enfin terminé ! C'était pas trop tôt, très sérieusement. J'en avais marre d'écouter radoter encore et encore sans que ça se finisse. J'avais l'impression que c'était toujours la même chose que mon professeur répétait sans arrêt et j'en avait très sérieusement marre. Je regardais autour de moi pour être sûre que je ne m'étais pas perdue. Et non, j'étais bel et bien au réfectoire, l'endroit où tous les sangs-mêlés prenaient leur repas. J'étais bien heureuse de ne pas être arrivée en retard. J'allais donc rejoindre les autres membres du bungalow de Hermès en silence. J'avais l'habitude de m'asseoir un peu à l'écart des autres, étant pas très portée aux conversations à longs termes. Je mangeais donc le peu de chose que j'aimais dans l'assiette qu'on m'avait apporté. Je voyais les gens quitter peu à peu avant de moi même décidé de sortir de cette endroit totalement moche, comme tout le reste du camp d'ailleurs. Quand je sortis à l'extérieur je remarquai un jeune homme que je connaissais depuis quelques temps. En effet,j'avais accepté d'aider un mec louche et j'avais pour "mission" de séduire ce très cher Jason pour rendre service à Roy. Je m'approchai donc de lui, sur la pointe des pieds en lançant un simple : « Bonjour toi. »