« Alors c'est quoi ton petit pseudo : Barling , sinon tu as quel âge : 21 ans et tu viens de France! , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : via votre projet sur Bazzart (stakleuse inside ) . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : bien sur! . Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : tous les jours mes petits . »

• Comme cadeau pour son arrivée à la colonie et gage de reconnaissance de parenté Hécate a offert à sa fille une bague magique. Celle-ci est en argent avec une pierre sombre en son centre, lorsque Meg appuie sur la pierre l'obscurité se fait autours d'elle dans un rayon d'une vingtaine de mètres et ce l'espace de quelques minutes. Seuls les enfants de la déesse peuvent voir à travers cette obscurité ce qui leur permet de changer la donne d'un combat ou de s'enfuir si besoin est. Une fois la dose d'obscurité libérée Megara doit attendre que la nuit tombe pour que sa bague se recharge et soit de nouveau utilisable.

• La jeune femme possède également une dague a double tranchant, sa lame est plus longue que la normale oscille entre l'épée et la dague ordinaire et a été forgée dans du bronze céleste. Sur sa garde son prénom est gravé et a l'extrémité se trouve une pierre d'un noir profond. Lorsque Meg appuie sur cette pierre la garde de son arme s'allonge pour devenir une hampe d'un peu moins de 2 mètres de longs faite dans un bois très résistant pour lui permettre de parer les coups. Sa dague peut ainsi se transformer en une lance, et inversement.

Peu de gens le savent mais Megara n'a pas eu la vie facile. Sous son sourire, son regard joyeux et ses traits doux se cache une histoire qui lui a apportée de nombreuses blessures.
A peine était-elle née que déjà la vie ne lui faisait pas de cadeau, elle n'allait jamais connaitre ses parents. Souvent c'était une maladie ou un accident qui séparait les familles, mais là ce fut une décision. Megara fut purement et simplement abandonnée par ses parents. Pourquoi? Elle ne le savait pas et ne le saurait jamais, a vrai dire, elle ne voulait pas savoir. Elle avait été abandonnée par ses propres parents et ce dès sa naissance, connaitre la raison de cette fuite n'aurait fait que renforcer sa tristesse, autant rester dans l'ignorance. Ils l'avaient abandonnée sans aucuns états d'âmes, ils ne valaient pas la peine qu'elle se fasse de la peine pour eux ou qu'elle remue ciel et terre pour les retrouver. Cela n'avait aucun sens et têtue comme elle l'était cela n'en aurait jamais. Leur seule bonne action dans cette méprisable décision? Avoir confiée Megara à sa grand mère paternelle.

C'est donc la grand mère paternelle de Megara, Léanor, qui l'a élevée et aimée durant 16 ans. La vieille femme, aimante et attentionnée a consacrée sa vie à l'éducation de sa petite fille, seule personne qui lui restait. Léanor veillait à ce que sa petite fille ait tout l'amour qu'elle méritait et l'enfance la plus heureuse possible malgré l'abandon de ses deux parents et ses propres problèmes. Car comme si cela ne suffisait pas elle souffrait de dyslexie et d'un déficit de l'attention lié à une hyperactivité. Il existait une véritable alchimie entre Megara et sa grand mère, qui était devenue aux fil des ans son modèle. Meg aimait sa grand mère plus que tout. Léanor avait une vision des choses et une manière d'être qui fascinait la jeune fille, elle était toujours agréable et généreuse sans pour autant se laisser rouler dans la farine. Elle apprenait à sa petite fille la valeur de l'entraide, de la générosité et de la confiance mais aussi celle de la méfiance et du caractère. Au final Léanor appris à Megara a être une bonne personne.

Il est impossible de se sentir heureux durant toute sa vie, n'est-ce pas? Allons nous savons tous quelle est la réponse à cette question. Existe-t-il un quotas de bonheur? Une fois celui-ci expiré tout se termine-t-il brutalement et sans ménagement? C'est tout à fait possible. Rangez vos contes de fées et princes charmant, la vie n'est pas celle d'une de ces histoires merveilleuses. Une fois notre réserve de moment de bonheur terminé, il ne restait plus grand chose, le vide, le froid et l'incompréhension. Et quand cela vous arrivait, croyez moi, vous regrettez votre bonheur perdu. Vous le regrettez amèrement.
Car au final ce sont les malheurs qui guident notre vie. Le malheur frappe n'importe qui, il ne fait pas de distinctions, pas de préférences.
Megara avait a peine 16 ans lorsque sa vie bascula a nouveau, lorsque pour la première fois elle ressentit la perdition et le désespoir. Sa grand mère était décédée. La seule personne a l'avoir jamais aimée comme une mère. Son unique famille l'avait quittée a jamais. Elle était seule maintenant. Megara ne se souvenait plus comment tout cela s'était passée. Elle était rentrée du lycée comme n'importe quel jour, elle se faisait du soucis car depuis quelques temps elle décelait des signes de faiblesses chez sa grand mère mais elle était une battante elle pensait que tout s'arrangerait. Seulement rien n'avait été. En rentrant dans la maison elle n'avait entendu aucun bruit, aucune bonne odeur ne sortait de la cuisine où sa grand mère lui préparait par habitude divers gâteaux. Elle avait parcouru anxieusement la demeure jusqu'à trouver sa grand mère étendue sur le sol du salon, le souffle faible et la main gelée. Et alors tout s'était accéléré. Elle se souvenait de la peur qui s'était emparée d'elle, des larmes qui avaient roulées sur ses joues soudainement glacée. Elle se rappelait avoir appeler les urgences et puis plus rien. Peut être s'était-elle évanouie ou peut être son esprit avait-il préféré occulter les terribles heures qui avaient suivit la découverte de sa grand mère mourante. Elle se souvenait simplement s'être retrouvée dans la salle d'attente de l'hôpital. Elle avait du mal à comprendre, trop choquée par les derniers évènements, du mal à accepter, les médecins lui parlaient calmement, avec une pointe de peur dans le regard, mais pourtant elle ne parvenait pas à comprendre la situation. Les paroles débités par les médecins lui semblaient incompréhensibles. Seules quelques brides, quelques mots s'accrochaient dans sa mémoire, ces mots fatidiques qu'elle n'aurait jamais voulu entendre, que son cœur refusait de comprendre. Sa grand mère était morte. Alors que cette vérité s'imposait dans son esprit elle avait sentie ses jambes se dérobées sous elle, les larmes roulant a nouveau sur ses joues elle s'était effondrée au sol. Elle était seule.

Abandonnée. Seule. Perdue. Triste. Les mois qui suivirent cet évènement tragique furent très douloureux pour Megara. En perdant sa grand mère elle avait tout perdu, sa seule famille, son seul soutient. Elle n'avait plus personne a qui se raccrocher, plus personne sur qui elle pouvait compter dans n'importe qu'elle situation. Peu à peu la jeune femme sombrait dans le désespoir le plus noir. N'ayant pas de famille connue les services sociaux la prirent en charge rapidement. Après une étude de son cas et en prenant en compte son âge il fut décider qu'elle serait placée dans une famille d'accueil, une de ses familles qui se portent volontaires pour héberger et nourrir un enfant orphelin en attendant qu'il trouve une vraie famille ou qu'il puisse s'assumer seul. Pendant plusieurs mois Megara fut ballottée de famille d'accueil en famille d'accueil, aussi calme et agréable qu'elle puisse se montrer la jeune fille n'avait jamais trouver une famille prête à l'intégrer réellement ou quelqu'un en qui faire confiance. Après avoir quitter sa quatrième famille d'accueil Megara en vint à la conclusion que son rêve d'avoir de nouveau une vraie famille ne se réalisera jamais, il y aurait toujours quelque chose qui n'allait pas. Une famille trop occupée pour prendre soin d'elle, une famille qui n'attendait d'elle que l'argent qu'elle allait leur rapporter, une famille bien trop attachée à ses propres enfant, une famille qui ne savait pas comment l'aimer... En quelques mois Meg s'était persuadée qu'elle était vouée à ne plus connaître le bonheur qu'était la famille. Et pour cause, chaque nouvelle famille d'accueil représentait à ses yeux un échec cuisant et douloureux.

Et il y avait ces évènements étranges qui se déroulaient autours d'elle, ces créatures d'horreur qu'elle apercevait dans les ruelles sombres, ces grognements bestiaux qu'elle entendait la nuit et cette désagréable sensation d'être suivie et épiée en permanence. Bien qu'elle changea plusieurs fois de famille et de ville Megara ne se sentait plus en sécurité, il se passait quelque chose et ça lui faisait peur. Elle savait qu'elle ne pouvait en parler à personne, qui allait la croire? A défaut de pouvoir en parler la jeune femme tentait de se convaincre que ce qu'elle voyait et entendait n'était pas réel, que ce n'était que le fruit de son imagination. Mais vint le moment où elle ne pouvait plus nier la réalité, le moment où elle se rendit compte que des changements se produisaient en elle. Peu à peu elle sentait ses sens s'aiguiser d'une manière qui n'était pas normale. Elle pouvait entendre à la perfection des conversations qui se passaient pourtant loin d'elle et sa vue s'était améliorée d'une manière significative. Ses gestes et ses réactions devenaient plus vifs, comme si elle pouvait anticiper ce qui allait se passer et elle avait de plus en plus conscience des choses étranges qui se passaient autours d'elle, comme si elle sentait le danger à la façon d'un animal. Après une énième dispute avec sa famille d'accueil du moment Megara se rendit compte que ses ongles avaient laissés place à des griffes acérées comme celles d'un félin. Affolée et à deux doigts de s'évanouir elle avait quitter la maison avant que quiconque puisse s'en apercevoir. Mais à peine avait-elle fait deux pas qu'un jeune homme se précipita sur elle, elle ne le connaissait pas mais elle se souvenait l'avoir souvent vu dans son entourage, comme si il faisait partie de sa vie sans qu'elle ne le sache. Aussitôt elle tenta de cacher ses mains mais il ne semblait pas perturbé par la vue des griffes, au contraire il l'attrapa par le bras et l'entraina à sa suite tout en lançant des regards affolés autours de lui. Tout en marchant il débitait des explications à une vitesse folle, annonçant à la jeune femme qu'elle était en danger si elle restait là et qu'elle devait rejoindre une colonie située sur la côte Est des Etats-Unis. Il lui parla des Dieux de l'Olympe, des enfants qu'ils avaient, des pouvoirs qu'elle possédait, de ses parents et des créatures étranges qu'elle avait aperçues auparavant. Megara n'arrivait pas à croire ce qu'il lui disait mais elle devait reconnaitre qu'il y avait véritablement quelque chose qui clochait chez elle. Elle avait des griffes, elle n'avait pas rêvé. Abasourdie et ne sachant que faire -il était hors de question de retourner dans sa famille d'accueil après ce qu'il venait de se passer- elle fini par accepter de suivre le jeune homme, ne croyant tout de même qu'à moitié ce qu'il racontait.

Mais il ne mentait pas. A peine quelques heures plus tard elle se trouvait aux portes de la colonie des sangs-mêlés. Elle faillit défaillir voyant pour la première fois des centaures et des satyres, créatures qui avaient toujours relevées du mythe pour elle. Là on lui expliqua qu'elle était l'enfant d'un des Dieux de l'Olympe et que cela faisait d'elle une personne a part, que les griffes qui étaient apparues au bout de ses doigts -et qui avaient heureusement disparues entre temps- étaient une manifestation de son don. On lui dit que sa place était dorénavant ici au camps, où elle apprendrait à se défendre et à maîtriser ses dons. Complètement perdue elle se laissa guider jusqu'au bungalow d'Hermès qui serait le sien jusqu'à ce qu'un de ses parents accepte de la reconnaitre. Ceci arriva trois jours plus tard, le jour même de ses 17 ans, une partie de Capture-l'Etendard avait été organisée pour célébrer le début de l'été. Bien que Megara ne connaisse rien aux combat ou même à la défense on lui avait demander de participer, lui assurant qu'elle ne serait pas blessée. Alors qu'elle était postée en éclaireuse dans la forêt de la colonie son instinct se réveilla en elle lui hurlant de se baisser pour échapper à un danger imminent. Ce sentiment était tellement fort qu'elle y obéit aussitôt se laissant tomber au sol et évitant l'adversaire qui arrivait sans bruit derrière elle. Entrainé par son élan le demi-dieu de l'équipe adverse ne pu arrêter son geste et tomba à la renverse à ses côtés. Ceux qui avaient assistés à la scène éclatèrent de rire mais ils s'arrêtèrent brutalement pour fixer un point au dessus de la jeune femme. A près d'un mètre de sa tête flottait dans le ciel une étrange brume en forme de croissant de lune. Elle était la fille d'Hécate, déesse de la magie et membre de la Triade Lunaire. Ce soir là Megara trouva sur l'oreiller de son nouveau bungalow une bague dotée d'une pierre aux étranges pouvoirs. Bien qu'elle ait encore du mal à y croire elle adressa un remerciement silencieux à celle qui était sa mère. Aujourd'hui cela fait trois mois que la jeune femme a rejoint la colonie, elle a pris ses marques mais a parfois encore du mal à s'y retrouver ou à croire à ce qui lui arrive. Mais une chose est claire dans son esprit, elle se sent bien à la colonie. Et peut être n'était-ce pas plus mal.