« Alors c'est quoi ton petit pseudo : « NERVERLAND », sinon tu as quel âge : 16 ans dans un moins et trois jours, donc deux jours avant la sortie du deuxième Percy Jackson  et tu viens d’où Paris , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : Bazart . D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : Ouais. Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : 7/7, sauf cas d'extrême ennuie, de sortie ou de vacances. »

Lorsqu'il devenu Alpha, son paternel lui offrit deux cadeaux. Le premier fut une vielle montre à gousset argentée qui dès qu'elle s'ouvrit, elle se transformait en un arc et un carquois remplie de flèches en bronze céleste. Le deuxième cadeau lui, était beaucoup plus associé au pouvoir de son père. C'était une bague. Une bague qui lui permettait d'être toujours lucide et de toujours avoir les idées claires, de ne jamais devenir fou à cause d'un sortilège ou de l'alcool. En contre partie, lorsqu'il l'avait au doigt, il avait constamment une envie de boire.

Londres, Angleterre.

La jeune femme était confortablement installée sur la terrasse de son nouvel appartement, observant avec attention la Serpentine, situé à Hyde Park, à quelques mètres seulement de chez elle. Il faut dire que mademoiselle Pearson n'avait jamais eu peur de dépenser beaucoup pour se faire plaisir, surtout avec son statut de riche héritière de l'empire Pearson. Un verre de vin à la main, elle ne cessait d'observer le lac, ce dernier reflétant le soleil qui commençait à tirer sa révérence. Pour la première fois depuis des mois, la demoiselle était enfin tranquille et pouvait se permettre de céder à ses rêveries. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Quelque chose s'agita entre ses bras, ce qui la tira de son état de somnolence. C'était un bébé. Son bébé. Il venait de naître il y a quelques jours, ici même à Londres. « Qu'est-ce que je vais faire de toi, mon pauvre chou ? » Demanda la mère tout en caressant la joue de son fils. Elle qui avait tant l'habitude d'être nourrie, habillée et éduqués par ses domestiques, sa gouvernante et ses nombreux professeurs privés, qu'elle n'avait aucune idée de la façon de s'occuper d'un bambin, et encore moins de l'élever. Il faut préciser qu'à cette époque, mademoiselle Pearson n'était âgée que de vingt-trois ans et malgré le fait qu'il faisait sa plus grande fierté, ce bébé était arrivé comme un cheveu sur la soupe. « Je vais sûrement te confier à tante Irène quelques jours, le temps que ma vie, non, notre vie redevienne stable. Ne t'inquiètes pas, elle s'est s'y faire avec les enfants. » Elle se dirigea ensuite vers la cuisine afin d'y nourrir son fils, mais trouva à la place avec stupéfaction un homme lui tournant le dos et qui semblait bercer quelque chose tout en murmurant quelques mots dans une langue qu'elle ne connaissait pas. Mais alors qu'elle s'apprêtait à faire demi-tour pour s'enfuir, elle remarqua que ce n'était plus son bébé qu'elle tenait entre les bras, mais une bouteille de vin signé Château Cahuzac. « Rends-moi mon bébé immédiatement  ! » L'homme tourna les talons, faisant maintenant face à mademoiselle Pearson et tenant effectivement Athènes Ronald entre ses bras. « Tu es toujours aussi belle.. » Dit-il tout en levant les yeux du bébé. Mais sa phrase ne sembla pas toucher la jeune femme qui d'un geste de colère, elle lança la bouteille de vin qu'elle avait entre les bras sur la tête de l'homme. Mais aussitôt et comme s'il avait vu le coup venir, il se baissa rapidement, laissant éclater la bouteille sur le mur derrière-lui. « Dommage, c'était un excellent vin. Français en plus. Mais je ne suis pas venu pour parler alcool. Que fais-tu en Grande-Bretagne ?  Je t'avais pourtant conseillé de rester à Mannathan, c'est beaucoup plus sûr pour Roonil ! » La jeune femme, toujours sous le coup de la colère, lanca le verre qu'elle tenait de sa main gauche sur le sol. « C'est Ronald ! Et puis, qu'est-ce que ça te fait qu'on soit ici ou là-bas ? Tu ferais mieux de retourner avec ta femme et tes marginaux de cousins, frères et créatures sur l'Olympe ! » Un grondement provenant du ciel se fit entendre, alors que le ciel était presque aussi bleu que l'eau de la Serpentine. « N'énerve pas les dieux ma jolie, tu risques de le regretter. » Il claqua des doigts, puis le bébé se retrouva dans les bras de sa mère. « Tu dois savoir que lorsqu'il va grandir, des monstres, voir des démons tenteront de le retrouver et de.. l'assassiner. C'est pourquoi il est important qu'il reste à Mannathan, près de l'Olympe et du lieu dont on a parlé l'autre jour. » Mademoiselle Pearson semblait agacée par la situation et ne put s'empêcher de soupirer et de lever les yeux au ciel. « Je veux qu'il est une vie normale. Pas qu'il soit obligé de vivre dans la peur qu'un Canard Tyrannosaure puisse l'attendre au coin de la rue. » Dionysos ne put s'empêcher de rire face à l'ignorance de son ancienne amante. « Je sais que tu veux que notre fils est une vie normal, mais pour son bien, votre bien, vous devez emménager en Amérique. Je ne pourrais pas m'occuper de lui, tu sais bien que c'est impossible et j'ai cette maudite malédiction qui m'oblige de rester à la Colonie, mais une fois qu'il sera assez âgé et prêt à me rejoindre, je te promets que je ferai mon possible pour qu'il survive. Mais par pitié, tu dois comprendre qu'il t'est impossible de rester ici ! » La jeune femme grimaça. Elle savait grâce à tous ces livres qu'elle avait lu que ces créatures mythologies étaient terrifiantes et elles semblaient, d'après les dires de Dionysos, capable de tout faire pour arriver à leur fin. « Bien, j'accepte. Mais laisse-nous maintenant, je t'ai déjà assez vu. » Puis dans une odeur d'alcool, le Dieu du vin disparût.

Île de Mannathan, New York, États-Unis.

« Je vous jure monsieur le Commissaire que je n'ai ajouté aucun alcool dans ces limonades. Vous pouvez demander à mes parents, c'est eux qui l'ont acheté au magasin cet après-midi ! » Assis sur un des canapés du salon où se déroulait la scène, Athènes ne put s'empêcher de pouffer de rire. Pourtant, la soirée avait mal commencée. Alors que toute sa classe – y compris lui – avait été invité à une de boom de fin d'année, son pire ennemie qui était aussi la personne qui recevait avait décidé de profiter que tout le monde soit réuni afin d'humilier notre jeune homme. Il avait tout préparé. Son plan était simple : lorsque Athènes fut aux toilettes, il en profita pour mettre sur le haut de la porte du salon un sac de farine. Malheureusement, le plan marcha et en franchissant le seuil de cette porte, Athènes se retrouva aussi blanc que la neige. Il fut si humilié qu'il repartit dans les toilettes afin de s'enfermer et d'y rester caché. Puis sans comprendre pourquoi, il se sentit comme vidé et revigoré, et une légère odeur d'alcool se fit ressentir à l'intérieur de la cabine. Lorsqu'il ressortit, après s'être nettoyé à l'eau du robinet, le jeune homme faisait face à un spectacle.. inattendu. Les adolescents qui, il y a quelques minutes dansaient et rigolaient, s'étaient mis tout d'un coup à sauter sur les canapés, à se battre et certains pensaient même être devenus de vrais cochons, mimant les bruits et se roulant sur le sol. Ils étaient tous ivres, sauf lui.