✗ j'ai posté : 435 ✗ drachmes : 412 ✗ enfant de : Hadès ✗ je suis : Célibataire polygamiste ✗ je suis disponible : Elektra • Olivia • Lennon • Libre ✗ on me connait sous : crazy.jukebox ✗ je ressemble à : Mariano Di Vaio ✗ ceci appartient à : young & useless ✗ moi, schizophrène ? : Not yet.
Sujet: Nuit perturbée ♆ Elektra Dim 7 Juil - 1:23
ELEKTRA vs BLAKE
« no one can help me if i don't want help ... »
Une nouvelle journée commençait sur le camp des Sang-mêlés. Le soleil venait tout juste de faire son apparition sur la vallée des demi-dieux que déjà Blake était réveillé. A vrai dire cela faisait déjà deux heures qu'il ne dormait plus. Il avait fait un rêve étrange qui l'avait tenu en éveil par la suite. Il avait vu une jolie demoiselle aux cheveux d'or et aux yeux vert émeraude. Elle était là sur le camp, alors qu'il ne l'avait jamais vu auparavant. Elle était belle, magnifique même. Elle aurait pu appartenir au Bungalow d'Aphrodite ou d'Apollon, tellement sa beauté était renversante. Seulement personne à par lui ne la voyait. Comme invisible, tel un fantôme et c'était comme si elle le savait. Elle n'avait jamais quitté le jeune fils d'Hadès des yeux. Comme s'il n'y avait jamais eu personne d'autres autour d'eux. Elle s'était avancée et il n’avait pas reculé. Ils n'étaient plus qu'à quelques mètres l'un de l'autre, lorsqu'elle se mit à bouger les lèvres frénétiquement comme si elle avait voulu dire quelque chose. Mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle paraissait angoissée, stressée et triste, mais en même temps calme et confiante. C'était vraiment bizarre. Il ne comprenait rien. Il s'était à son tour avancé pour essayer d'entendre un peu mieux, mais en vain. Il avait beau faire tout, rien n'y faisait. Elle ne parlait pas et lui n'entendais pas. Elle avait alors, finit par partir en courant. Intrigué et inquiet par cette étrange jeune fille, il l'avait suivis. Elle courait vite. Très vite. Trop vite. Elle avait fini sa course effrénée en sautant du haut d'une falaise pour finir sa chute une trentaine de mètres plus bas. Trop tard.
Il s'était réveillé en panique, le cœur battant la chamade, le souffle court - comme s'il avait réellement couru, le visage perlé par la transpiration. Il était resté quelques minutes à regarder autour de lui, avant de ne comprendre qu'il ne s'agissait que d'un rêve.
Une dizaine de minutes plus tard, il s'était rendu à l'évidence. Ce rêve l'avait mis dans tous ces états et il n'arriverait très certainement pas à se rendormir. Il avait alors quitté son bungalow avec la plus grande méfiance et dans le plus grand silence pour ne pas réveiller ses sœurs et il s'était promené sur le camp - tout en faisant extrêmement attention à ne pas se faire repérer hors de son bungalow alors que le couvre-feu n'était toujours pas levé. Il s'était presque instinctivement dirigé vers le lac. Il n'était pas le fils de Poséidon, mais la crique de la colonie l'apaisait énormément lorsqu'il avait besoin de réfléchir. Ici, il savait qu'il trouverait forcément des réponses à ces questions. Pourquoi ce rêve ? Qui était cette jeune fille ? Que voulait-elle lui dire ? Il ne savait pas s'il devait en parler à quelqu'un. Après tout aussi bien n'était-ce qu'un rêve ? Mais cela lui avait paru tellement réaliste, qu'il se posait vraiment la question sur l'existence ou non de cette demoiselle.
Le soleil bien que matinal, apportait déjà beaucoup de chaleur. La journée promettait d'être ensoleillée et chaude. Il ne savait pas exactement quelle heure il était, mais il s'en fichait pas mal. Il avait encore besoin de rester ici, au calme. D'entendre les petits bruits de l'eau venant contre ses pieds qu'il avait immergés. Il n'avait pas encore trouvé de réponse à ces questions, mais cela ne lui semblait plus très important, du moins pour le moment en ce lieu. Les yeux fermés, le soleil sur son visage, il profitait de l'instant présent, sans plus trop penser au visage de la femme qui avait tant perturber son sommeil.
Dernière édition par Blake S. Hamilton-King le Lun 8 Juil - 19:06, édité 1 fois
A. "Elektra" Fawkes
✗ j'ai posté : 1009 ✗ drachmes : 545 ✗ j'occupe le poste de : je suis pensionnaire, cependant puisque je vis depuis plus de dix-huit ans au camp je suis en quelque sorte un guide pour les nouveaux. ✗ enfant de : mon père n'est nul autre que le grand zeus. ✗ âge divin : dix-huit ans ✗ je suis : célibataire ✗ je suis disponible : je ne suis malheureusement pas libre. ✗ on me connait sous : prim pour vous servir. ✗ je ressemble à : la magnifique nastassia lindes ✗ ceci appartient à : voir sur l'avatar ✗ moi, schizophrène ? : elysa, la plus belle
Je me retournais dans mon lit, mais je n'arrivais vraiment pas à m'endormir. Je déposait mes deux pieds par terre, prenant ma tête entre mes deux mains et en soupirant un bon coup. Je fouillai dans mon sac, espérant trouver quelque chose qui m'aiderait à me rendormir, mais malheureusement ma boîte de somnifère était vide. Je soupirai une nouvelle fois, avant de me lever. De toute manière c'était peine perdue, ça faisait plus de deux heures que je me tournais, me retournais. Ça ne servait plus à rien d'essayer de m'endormir. Je me dirigeai donc vers ma pile de livre, dans l'espoir d'étudier un peu. Je commençai par étudier les différentes créatures de la mythologie grecque et ensuite, je réviser les attributs de chacun des dieux. La mythologie était un peu ma réalité, donc mieux valait être une experte plutôt que de ne rien faire. J'ai étudié durant plus de quatre heures avant de ne plus être capable de ne rien faire. Je reposai donc mes livres à leur endroit d'origine et me dirigeai vers ma commode. Je passai un chandail et un jeans avant de me diriger vers mon miroir. Je regardai longuement ma silhouette avant de m'attacher rapidement les cheveux et une queue de cheval qui se trouvait bien droite au dessus de ma tête. Je me passai de l'eau froide sur le visage avant de sortir de mon bungalow.
J'étais fatiguée, même si ça ne paraissait pas vraiment. Mais je me disais que de toute manière, je n'arriverais pas à m'endormir si je tentais de me recoucher, donc en gros ça ne servait à rien. Il devait être au moins cinq heure du matin, et le soleil commençait à point le bout de son nez et l'on pouvait déjà sentir la forte chaleur qui allait se dégager tout au long de cette journée. Vu la température, j'étais bien contente de ne pas avoir mis mon pull comme la veille. J'aurais eu très chaud dans le cas contraire et j'aurais dû retourner dans mon bungalow pour aller le reporter.
Je continuais de marcher, en me rendant compte que je me rendais dans l'endroit le plus calme - selon moi, en tout cas - de tout le camp. Cet endroit était nul ait que le lac, où le bruits des vagues relaxaient toutes personnes les entendant, donc moi y compris. C'est alors que je remarquai qu'une personne était déjà sur le bord du lac. Je ne voyais que sa silhouette de loin, je ne pouvais donc pas savoir qui donc se cachait derrière se dis. Un homme c'est sur, mais qui ? Un seul moyen de le savoir. Je m'approchai donc, à pas de loup de cette personne qui m'était au début totalement inconnu. Plus je m'approchai d', plus je distinguais une silhouette qui m'était familière. Quand je fus à quelques mètres je pus finalement la distinguer. C'était Blake, le fils d'Hadès, soit le demi frère de l'une de mes meilleures amies. J'étais plutôt proches de ce jeune homme. Puisque tous les deux partagions un secret que nous cachions depuis quelques temps déjà. Je m'approchai donc, et je m'assis à côté de lui. « Tu es matinal... »
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Il avait les yeux fermés. Il pensait au fait qu'il était heureux ici, malgré tout ce qu'il avait traversé depuis qu'il avait sur qui il était vraiment. Un demi-dieu. Un fils d'Hadès. Oh bien entendu sa vie aurait pu être meilleure s'il avait été le fils de Poséidon ou même d'Athéna et pourtant il était tout de même assez fier de ce qu'il était et de l'identité de son père divin. Car même si ce n'était pas rose tous les jours, même si la crainte qu'il pouvait insuffler aux autres demi-dieux pouvait se faire ressentir chaque jour et était difficile à accepter - quoi que légitime - il n'aurait pour rien au monde changer de père Divin. Hadès. Le grand et ténébreux Hadès. Il ne l'avait rencontré qu'une ou deux fois et à chaque fois cela avait été très court. Et surtout il était beaucoup trop petit pour se souvenir de lui, de son apparence, de sa voix. Aujourd'hui à presque vingt-trois ans, il se demandait s'il ressemblait à son père ce que soit physiquement ou mentalement. Il se demandait si un jour, il entendrait « Tiens, il ressemble à son père lui » ou encore « C'est le digne fils de son père ». En y réfléchissant bien, il trouvait cela un peu macabre et pourtant sans parler de Dieux, Déesse, Demi-dieux et autres créatures mythologiques, n'était-ce pas légitime de vouloir ressemble, un minimum, à son géniteur, à celui qui aurait dû être son père ? N'est-ce pas légitime d'avoir l'espoir qu'on le reconnaisse à travers son visage, à travers le visage de son fils ? Il savait bien que cette reconnaissance serait veine et pourtant il en aurait tellement eu envie et tellement eu besoin.
Plongé au plus profond de ces pensées le jeune Hamilton-King n'avait pas entendu, que l'on s'approchait de lui. Ce n'était vraiment pas digne de lui, lui qui était toujours sur le qui vive habituellement - on est guerrier où on ne l'est pas, hein ! - il venait de se faire surprendre comme un vulgaire débutant, comme un bleu.
Une jolie jeune femme venait de s'installer à ces côtés. Le soleil n'avait pas encore fait sa totale apparition et pourtant on voyait comme en plein zénith. Il s'agissait d'Elektra Fawkes. La fille de Zeus et aussi la meilleure amie de Zélie, la petite soeur de Blake et chef du Bungalow de la famille Hadès. Il se connaissait bien tous les deux puisqu'ils faisaient partie des plus vieux pensionnaires de la colline et ils partageaient un secret tous les deux qui les avaient beaucoup rapprochés ces derniers temps. Personne d'autres qu'eux deux n'était au courant et heureusement d'ailleurs. Il savait bien que si certaines personnes et notamment sa petite soeur Zélie était au courant de cette histoire confidentielle entre les deux demi-dieux, il y aurait beaucoup de bruit autour de cela et de nombreuses choses changeraient. Notamment le regard des autres sur le fils d'Hadès et de la fille de Zeus.
Le silence au départ s'imposa entre les deux jeunes gens et cela ne dérangeait pas vraiment Blake. Il y avait des personnes avec qui on se sentait assez à l'aise pour laisser le silence régner en maître, sans que cela soit pesant ou que cela soit gênant. Mais très vite la jolie fille du roi des Dieux brisa ce silence « Tu es matinal... ». Il tourna sa tête vers la jolie brune et lui sourit. Il resta la regarder quelques secondes avant de lui répondre. « Nuit compliquée à vrai dire. » Sa réponse était vague et c'était voulu. Il ne savait pas encore s'il voulait et s'il avait besoin de parler de son cauchemar. Après tout à quoi bon s'attarder sur quelque chose d'aussi futile qu'un rêve qui veut très certainement rien signifier du tout ? « Tu es tombée du lit toi aussi ? Le soleil n'est presque pas encore levée.. ».
Il aimait sa présence. Il ne savait pas trop comment qualifier la relation qu'ils entretenaient tous les deux, mais il aimait cela. Ils n'étaient pas simplement amis ou même meilleurs amis. Ils n'étaient pas non un couple ou même amant. Ils n'étaient pas non plus ce qu'on appelle, maintenant avec beaucoup de mode, des « sex friends ». Ils étaient tout simplement tous les deux des jeunes gens particuliers qui entretenaient une relation tout aussi particulière.
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La nuit était surement l’un des moments que j’aimais le moins d’une journée… C’est un moment sombre, où la vie dort en quelque sorte… C’est aussi le moment des complots de toutes sortes et certain définisse la nuit comme le mal. Comme par exemple les terreurs nocturnes, le nom le dit, ça se passe la nuit et non durant la journée. Et tout le monde sait qu’une terreur nocturne n’est pas du tout une expérience plaisante, très loin de là. Par ailleurs, la nuit est aussi le moment où nous sommes le plus vulnérable. Imaginez-vous vous dormez paisiblement dans votre lit que vous trouvez ô si confortable. Et c’est à ce moment que quelqu’un arrive très subtilement et vous tranche effroyablement la gorge. La nuit, dormir et tout ce tralala, c’est un synonyme du mal, croyez moi. Pour y avoir pensé durant toute la nuit, je ne comprends vraiment pas à quoi ça sert de dormir et surtout pourquoi les créateurs ont décidés de faire en sorte que les humains ou encore les demi-humains, comme moi, aient besoin de dormir pour sa survie. Puis que logiquement, on ne peut que courir à notre perte en s’endormant sans se soucier de ce qui pourrait nous arrivez durant la nuit. Moi, n’avoir rien eu à faire durant toute la nuit ? Je n’aurais tout simplement pas osé le dire en fait… Mais si tout le monde avait cette discussion avec eux même, je suis convaincue qu’il penserait la même chose que moi. Il suffit d’y penser quelques instants pour tout remettre en question. Car après avoir longuement réfléchis aux terreurs de la nuit, je suis loin de vouloir redormir de si tôt, croyez-moi là-dessus je ne vous mens pas pour le moins du monde.
Lorsque je m’étais approchée, il n’avait pas vraiment remarqué ma présence, ce que je trouvais étrange venant de lui. Cependant. J’avais entendu avant de dire quoi que se soit. Pourquoi ? En fait, je n’ai ai aucune idée… J’étais quelqu’un qui avait la parole facile, et ne pas parler était étrange pour moi. J’avais pris le temps de m’installer comme il faut par terre. Me contrefichant totalement de salir mes vêtements. C’était très loin d’être la chose qui me préoccupait le plus en ce moment, avec toute la discussion que je m’étais faite cette nuit ainsi que toutes les révisions. Je regardais le soleil qui se levait peu à peu, très lentement même lorsque je lui dis qu’il était plutôt lève tôt ce matin là. En même temps, je me disait que j’étais loin d’être mieux, d’voir passer une nuit blanche me remettant en question ce qu’était d’être un humain. C’était peut-être même pire, surtout que même si je ne voulais plus dormir à partir de maintenant, je me disais qu’en même temps, je ne serais surement pas très en forme pour la dure et longue journée qui m’attendait au camp.
Il prit quelques secondes avant de répondre à ma question, ou plutôt à mon affirmation que j’avais soumise. Il avait tout simplement répondu : « Nuit compliquée à vrai dire. » Ce qui ne m’indiquait en rien ce qui le tracassait. Mais en même temps, je n’osais pas lui demander ce qui s’était passé, car parfois, moi aussi je préférais garder certaine chose pour moi… et je comprendrais tout à fait qu’il n’est pas envie de parler de ça avec moi. Au pire, s’il en avait envi, il le ferrait certainement de lui-même, il est capable de s’exprimer après tout. Donc je ne fis qu’acquiescer d’un bref signe de tête sans dire un mot. On poursuivit en me disant : « Tu es tombée du lit toi aussi ? Le soleil n'est presque pas encore levée… » Il n’avait pas tors, j’étais par la même occasion aussi levé à cette heure plutôt jeune de la journée. En même temps, je n’allais pas lui expliqué toute cette remise en question que je m’étais faites durant cette nuit plutôt, si je ne m’abuse, mouvementée. En même temps, je me sentais comprise de ne pas être la seule à avoir eu de la difficulté avec cette nuit. Je lui répondis donc, tout simplement : « Je n’ai tout simplement pas réussis à dormir cette nuit… Hypnos doit y être pour quelque chose… » Ma dernière affirmation avait du sens en quelque sorte, puisque c’était tout de même le dieu qui faisiat en sorte que nos nuits étaient belles ou moins…
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«Les mécréants voudraient voir Dieu , essaye d'abord de regarder le soleil dans les yeux. »
La réponse de la jeune demi-déesse lui avait paru assez vague et surtout pas complètement sincère. Mais après tout sa propre réponse ne l'avait pas non plus complètement été. Était-ce parce qu'il était incroyablement tôt que ces deux amis ne voulaient pas commencer à parler de leurs problèmes ? Était-ce parce qu'ils en avaient tellement qu'il ne servait à rien d'en parler ? Ou était-ce simplement par soucis de bienséance et surtout par pure envie d'être simplement là, en cet instant, l'un à côté de l'autre, tout simplement et qu'il ne voulait aucunement gâché ce moment, bien que pauvrement magique, mais surtout idyllique pour l'oubli et la paix intérieure ?
Le jeune homme détourna son visage du soleil pour enfin regarder la jolie Elektra. Elle était belle, comme à son habitude. Il se dégageait quelque chose de spécial de cette fille. Une sorte d'aura bienfaitrice qui faisait que l'on avait envie de s'approcher d'elle, mais aussi d'être proche et intime avec elle. Non pas intime dans le sens charnel du terme, mais surtout d'en connaitre un peu plus sur elle et de se laisser aller à des divagations et des conversations pouvant percer à jour cette jolie brune. Attention, ne vous méprenez pas. Elektra était aussi une très franche guerrière et savait très bien s'y prendre lorsqu'il fallait se défendre en tout instant et dans n'importe quelle situation. Mais son visage angélique et son charme naturel, ne pouvait nous permettre de réellement prendre la mesure du pouvoir que la fille de Zeus possédait.
Il l'appréciait grandement. Il ne se souvenait plus exactement depuis combien de temps ils se connaissaient tous les deux, mais cela lui semblait être une éternité. À vrai dire, il avait trouvé une famille en arrivant sur le camp, en la personne de Zélie et Candice, ces deux demi-sœurs, fille du grand Dieu Hadès. Mais il avait aussi trouvé une cousine qu'il considérait comme une autre de ces sœurs, ici aussi. Elektra était et est encore aujourd'hui comme une sorte de ... Il ne saurait l'expliquer réellement. À vrai dire, il n'arrivait plus vraiment à définir leur relation dernièrement. Il savait qu'il comprenait ce qu'elle ressentait et elle aussi. Il savait qu'il pouvait compter sur elle et vice versa. Il savait qu'ils étaient proches, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Il savait qu'il n'avait aucunement besoin de parler pour qu'ils puissent bien se comprendre - c'était d'ailleurs pour cela que le silence, qu'il y avait entre les deux jeunes gens, n'était pas du tout oppressant, bien au contraire. Mais il lui arrivait souvent de repenser à cette fameuse nuit, où ils avaient tous les deux franchis la limite que deux amis « normaux » s'imposaient normalement. En effet, ce soir-là ils étaient tous les deux alcoolisés, mais Blake le savait, pour sa part, l'alcool ne lui avait pas assez monté à la tête pour lui faire faire n'importe quoi. Il n'avait pas essayé d'arrêter ce qui se passait. Il n'avait pas essayé de stopper ce qu'ils étaient en train de faire. Aujourd'hui encore, il en garde un parfait - et bon - souvenir. Alors qu'une fête se faisait autour du feu de camp, que l'alcool coulait à flot grâce aux enfants de ce très cher Monsieur D. et que tout le monde profitait de ce breuvage infini pour profiter de la fête au maximum, personne n'avait remarqué que les deux enfants, de deux des trois grands de l'Olympe, c'était éclipsé pour s'adonner, tel des enfants d'Aphrodite ou d'Apollon, au plaisir de la chair et de la luxure. Ils avaient fait cela dans l'armurerie, sur une sorte de botte de foin, qui a défaut d'être ultra romantique était pourtant très confortable, surtout pour le jeu auquel s'adonnait les deux adolescents. Cela n'avait pas été fait rapidement et simplement afin d'assouvir un besoin animal ou encore vital. L'acte avait été fait avec tendresse, passion, amour et énormément de respect. Cela avait duré pas loin d'une bonne heure et après que les deux partenaires aient atteint les champs élyséens, dans leurs orgasmes respectifs, ils étaient restés là, dans cet endroit si froid et si austère, où le fer et le bronze céleste se côtoyaient, l'un contre l'autre, leur deux corps nus entre lacé, profitant de ce moment d'amour. Il n'avait à aucun moment regretter ce moment de sa vie et même si aujourd'hui, ils avaient tous les deux gardés ce petit secret, il le savait, jamais il n'aurait à déplorer cet acte. Et si un jour cela venait à ce savoir, il l'assumerait avec fierté et honneur.
D'ailleurs, bien qu'ils en aient parlé vaguement ensemble quelque temps après, ils n'avaient jamais eu réellement l'occasion de remettre ce sujet sur le tapis. Il n'avait jamais su ce qu'Elektra avait réellement pensé de ce qu'ils avaient fait. Il ne savait pas non plus comment elle se sentait par rapport à cela et comment est-ce qu'elle se sentait par rapport à Zélie, la sœur de son amant d'un soir, mais aussi sa meilleure amie depuis toujours. Voulait-elle garder ce secret ou avait-elle l'envie de délivrer à sa meilleure amie cette escapade confidentielle ? Il ne savait pas trop si c'était le bon moment pour cela. Après tout, il était encore tôt. Et cela faisait maintenant quelques temps que cela c'était passé.
Il restait là regarder avec insistance. Les rayons du soleil venaient se poser sur son visage. Les yeux fermés, elle n'avait pas vraiment d'expression particulière. À quoi pouvait-elle bien pensée ? Cela commençait sérieusement à l'intriguer. Il le savait le silence maintenant n'allait plus très longtemps être maitre de ces lieux.
« A quoi tu penses Elektra ? » Il avait lâché ça comme ça, sans préambule, ni même somation. Un peu comme une bombe alors que rien ne laisser présager que la bataille commençait. Et plus il pensait à ce qu'il venait de dire et plus il se disait que ce n'était pas exactement la question qu'il aurait aimé poser. Il était quelqu'un de plutôt franc. Mais elle l'intimidait. Un peu. En fait, il savait que c'était le fait d'avoir repensé à cette nuit de folie, qui l'intimidait autant. Il voulait lui dire réellement ce qu'il pensait, mais était-ce bien ? Était-ce bon pour leur amitié et leur relation si particulière qu'il aimait tant ? Il se laissa seulement quelque seconde pour réfléchir et déclara, avant même que la fille du Roi des Dieux, ne puisse répondre : « En fait, j'aimerai bien, si cela ne te dérange pas, que l'on parle de cette fameuse nuit... Tu sais où... Enfin, tu vois de quoi je veux parler ... ? » Bizarrement il n'arrivait pas à le dire. Pourtant, ce n'était pas bien compliqué. Il avait fait l'amour et d'une très belle façon en plus. Alors, pourquoi s'en cacher ? Mais il avait peur de sa réaction. Peur qu'elle s'en aille, sans doute. Tellement qu'il renchérit en déclarant « A moins que tu ne veuilles me parler de ta nuit, qui malgré ta réponse, fut je pense très mouvementé et pas seulement à cause du Dieu Hypnos ». Voilà. Il était rentré dans l'arène, il ne pouvait plus faire machine arrière. Il avait maintenant engagé la conversation. Une vraie conversation. Et il attendait avec impatience, mais aussi une certaine crainte, la réaction et la ou les réponses, de la jolie Elektra.
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Le vent soufflait si doucement que ça ne pouvait qu'être réconfortant. Je sentais cette douce chaleur qui faisait en sorte que mes cheveux virevoltaient dans tous les sens. J'adorais cette sensation d'être libre, de me sentir libre. Même si tout cela était loi d'être ma vérité. Cependant, rien ne m'empêchait de rêver de quelque chose de fortement impossible, même si en un certain sens c'était plutôt cruel. Cependant pensée qu'un jour je pourrais enfin sortir d'ici me rendait davantage joyeuse. Mes yeux étaient clos et je pouvais d'ailleurs profiter davantage de cette sensation qui me procurait énormément de bien dans le fin font de mon corps. J'inspirais, j'expirais, et comme si tous mes soucis s'étaient envolés en un clin d'œil. Je me sentais vraiment mieux. Libérée d'un énorme poids, ou de plusieurs, je ne serais dire. Ce que je savais, c'est que je me sentais bien, malgré la rude nuit que j'avais passé.
Sous mes paupières closes, je pouvais percevoir le Soleil levant. Sa chaleur était puissante et aussi réconfortante que le vent qui soufflait. Cette journée allait être plaisante, je le présentais. Je n'osais cependant pas encore ouvrir les yeux, pour profiter encore plus de ce beau temps que j'avais pratiquement commander. En effet, même si je n'avais pas utilisé mes pouvoirs, je voulais vraiment qu'il fasse beau ici, comme la plus part du temps d'ailleurs.
Je daignai rouvrir les yeux lorsque sa voix familière perça mes oreilles. Je le regardai donc en écoutant ce qu'il me disait. Il voulait savoir à quoi je pensais. Ô, mais je pensais à trop de chose, c'est bien le problème. Cependant, avant que je ne pu répondre à sa question il me dit : « En fait, j'aimerais bien si cela ne te dérange pas, que l'on parle de cette fameuse nuit... Tu sais où... Enfin, tu vois de quoi je veux parler ... ? » Mes joues virèrent au rouge, sans que je puisse le contrôler. Oui bien sur que je voyais de quoi il voulait parler. D'ailleurs, j'y avais pensé quelque fois depuis cette soirée là, ou plutôt cette nuit là. Avant que je ne puisse parler, il me coupa encore une fois, sûrement que je prenais trop de temps à réfléchir au lieu de parler, tout simplement. En gros, il me disait que si je préférais ne pas en parler, on pourrait discuter d'un autre sujet. Par contre, je trouvais que j'avais assez longuement éviter d'en parler et qu'en fait ça ne sert à rien. « Je... On peut parler de cette fameuse nuit si tu veux... »
Ce n'est pas que j'avais honte de ce que j'avais fait, ou plutôt nous avions fait cette nuit là, j'avais en quelque sorte peur de ce qu'on allait pensé de ça. D'ailleurs, je ne savais même pas ce que j'en pensais réellement, c'était bien le problème. Ce dont j'avais cependant le plus peur, c'était surtout la réaction de ma meilleure amie, qui était aussi la demi-sœur de Blake. J'avais peur qu'elle ait la même réaction que j'aurais si j'apprenais quelle avait couché avec Lloyd ou encore Lucan. Oui, je finirais par lui pardonner, mais je le prendrais sûrement mal au début. Mais elle n'était pas moi non plus et ses réactions étaient toujours imprévisibles. Même si en même temps, je me disais que je m'en fichais, puisque cette nuit était un beau souvenir qui resterait dans ma mémoire sûrement longtemps.
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« La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. »
Elle avait dit cela comme si elle ne voulait absolument pas en parler. Il n'avait jamais étudié la psychologie à la faculté et pour autant il avait cette capacité à très vite comprendre implicitement ce que les gens voulaient ou ne voulait pas. Sauf avec elle. C'était vraiment bizarre et assez perturbant. D'habitude, il y avait une expression au niveau du visage qui trahissait la personne, une sorte d'acte manqué complètement inconscient qui permettait à Blake de comprendre très facilement ce que pensait réellement au fond d'elle, la personne avec qui il parlait - comme la fois où il avait parlé avec une fille d'Aphrodite, pour simplement la draguer et alors qu'elle répondait négativement à ses avances, sa tête faisait mécaniquement un « oui ». Mais là, il n'y arrivait. Était-ce parce que la fille du roi de l'Olympe était une personne proche pour Blake ? Était-ce parce qu'elle faisait partie des rares personnes qui le connaissaient un minimum et qu'il se sentait peut-être un peu plus vulnérable en sa présence et donc qu'il n'avait plus toutes ces barrières pour le protéger - de quoi au final ?
Ou alors était-ce simplement qu'elle était un peu gênée par cette conversation, mais qu'elle aussi, aurait aimé faire le point ? Après tout, maintenant ils pouvaient se considérer comme étant intime l'un pour l'autre. Ils avaient passé le stade de la simple amitié où l'on peut encore cacher pas mal de choses à l'autre. C'est bizarre comment l'on peut se sentir proche et en même temps très vulnérable, face à une personne qui vous à déjà vu nu. Après tout on est tous arrivé sur cette planète dans le plus simple appareil et pourtant aujourd'hui cette pudeur, une fois levée - pour la bonne cause du plaisir et de la luxure - ne vous rend pas pour autant plus à l'aise. Ce serait même presque le contraire.
Il restait regarder le jeune Elektra. Elle était vraiment mignonne. Il l'avait déjà remarqué auparavant, mais pas comme il le faisait maintenant. Ses yeux, pourtant foncés, étaient d'une beauté sans pareille et l'on pouvait s'y plonger très facilement. Son visage fin, avait des courbes parfaites. Et une nouvelle fois l'exploration de sa frimousse lui fit revivre des moments de leur folle nuit. C'était vraiment étrange à quel point ces derniers temps cela pouvait l'obséder. Alors que pourtant avant, il n'y pensait pas. Il avait considéré cela comme étant un simple égarement de deux personnes complètement consentante - bien qu'un tant soit peu aidé par l'alcool - mais consentante tout de même. Deux jeunes gens qui avaient cédé à une simple pulsion sexuelle, qui avait été faite de façon respectable et avec beaucoup d'amour. Mais pour autant, peu de temps après cela, il n'avait pas ressenti le besoin d'explication avec sa compagne de nuit. Il avait simplement mis cela sur le fait, qu'il fallait que cela se fasse un jour où l'autre. Et pourtant aujourd'hui, il n'arrêtait pas d'examiner et de réfléchir à cette soirée. Et si finalement, ils n'avaient cédé à la tentation du corps et de la « chair », simplement pour une raison autre que l'alcool ? N'avaient-ils pas, des sentiments plus importants que la simple amitié ? Étaient-ils autre chose que de simples confidents à leurs heures et de simples amis pour le reste de la colonie ? Parce que dans le fond, ils n'étaient pas si proches que cela. Si on arrêtait n'importe quel pensionnaire au sein de la colonie et qu'on lui demandait de juger la relation que pouvait entretenir Elektra et Blake, il aurait sans doute été incapable de définir cette relation, tellement pour lui cette dernière serait inexistante. Et pourtant l'un comme l'autre, ils savaient qu'ils possédaient quelque chose d'inexplicable et de très cher. Et même si Zélie était bien consciente que leur relation était bel et bien existante, elle devait sans doute être très loin de se douter qu'ils avaient passé la nuit ensemble.
« Tu sais, si tu n'en as vraiment pas envie, on n'est pas obligé ... Enfin ... » Il avait dit cela comme s'il était déçu et qu'il devait renoncer à quelque chose d'important pour lui. Il s'en était rendu compte et cela lui avait fait bizarre. Il n'était pas comme cela d'habitude. Beaucoup plus déterminé et beaucoup plus impliqué. Il n'aurait jamais demandé l'avis des autres pour s'exprimer, pour avoir des explications ou quoi que ce soit d'autre. Mais la fille de Zeus n'était pas n'importe qui et surtout pas les autres. Il ne savait pas vraiment qu'elle place elle occupait dans sa vie, ni même dans son cœur, mais il savait très bien, qu'il ne se trahissait pas en réagissant ainsi face à la jolie Fawkes.
Seulement il savait ce qu'il voulait et il devait avoir des réponses. Il devait en savoir plus. Il restait regarder la demoiselle qui lui faisait face droit dans les yeux. Maintenant il avait plus l'air déterminé et ne laissant pas la demi-déesse répondre à sa dernière intervention, il commença à dire « En fait, non. J'aimerais vraiment qu'on en parle. J'aimerais savoir ce que tu ressens aujourd'hui. Je voudrais savoir si tu repenses à cette nuit que nous avons passée ensemble. Si tu as une explication au fait que l'on ait fait l'amour. Si tu arrives à décrire aujourd'hui ce qui nous lie et comment tu envisages notre relation future après cela. » Voilà. C'était fait. Il avait été jusqu'au bout. Il savait que cela faisait beaucoup. Mais il avait besoin d'entendre les réponses et surtout le point de vue d'Elektra dessus.
« Tu sais, tu n'es pas obligé d'avoir des réponses claires et je ne veux pas t'effrayer avec toutes ces questions. C'est juste que moi-même je me sens complètement perdu. Je ne sais plus du tout ce que je dois penser, par rapport à toi, par rapport à cette nuit et à nous. Et puis est-ce que tu crois qu'on devrait en informer Zélie ? Parce que bon, ça ne la concerne pas tant que cela. On est grand et on fait bien ce qu'on veut, mais tout de même. C'est ma sœur et ta meilleure amie, donc bon ... À vrai dire tu vois bien dans ce que je dis, je suis complètement paumé et ça me fait vraiment bizarre. Tu sais bien comment je suis et je ne suis vraiment pas habitué à ce genre de complexe ou de tourmente « intérieure », si je peux m'exprimer ainsi. » Il marqua une pause avant de déclarer « Et surtout, sache que peut importe ce que tu pourras répondre, rien ne me blessera et je te considèrerai toujours autant. »
Il s'était livré comme jamais. Il n'aurait fait cela avec personne d'autre. Même pas avec sa propre sœur et son propre frère - aussi proche soient-ils. Il avait maintenant l'impression de se sentir terriblement vulnérable et complètement nu, une deuxième fois. Il détourna son regard et resta fixé le lac du camp. Il espérait sans doute trouver un peu de sérénité comme cela. Il espérait peut-être calmer son cœur, qui était sans doute en train de battre des records de pulsation par minutes. Pourquoi se mettait-il dans des états pareils ? Après tout ce n'est pas comme s'il était amoureux d'Elektra. Ce n'était pas comme si ses réponses avaient une quelconque importance. À moins que... ? Non. Il en était certain. Il n'était pas amoureux d'elle.
✗ j'ai posté : 1009 ✗ drachmes : 545 ✗ j'occupe le poste de : je suis pensionnaire, cependant puisque je vis depuis plus de dix-huit ans au camp je suis en quelque sorte un guide pour les nouveaux. ✗ enfant de : mon père n'est nul autre que le grand zeus. ✗ âge divin : dix-huit ans ✗ je suis : célibataire ✗ je suis disponible : je ne suis malheureusement pas libre. ✗ on me connait sous : prim pour vous servir. ✗ je ressemble à : la magnifique nastassia lindes ✗ ceci appartient à : voir sur l'avatar ✗ moi, schizophrène ? : elysa, la plus belle
Je n’avais pas été très sincère en lui disant que ça ne me dérangeais pas de parler de cette nuit-là. En fait, je ne voulais pas trop en parler, puisque je ne savais pas trop quoi en dire… D’ailleurs je ne savais pas ce qu’il voulait savoir. Oui, je comprends qu’il veut savoir le fin fond de mes pensées à propos de cette nuit mais il faut tout de même préciser un peu ce qu’il veut savoir. Car j’ai beaucoup de choses dans ma tête et c’est difficile de toutes les démêler. Donc comment en parler, si on n’est pas capable de s’exprimer pour dire un truc qui a du sens ? Ça ne sert pas à grand-chose de dire n’importe quoi en fait… Tout cela était trop flou dans ma tête pour que je puisse me faire comprendre clairement et je n’appréciais pas ça du tout. J’ai toujours aimé avoir les idées claires, que ce ne soit pas le trouble total. Cependant, je me sentais un peu obligé de lui en parler, car j’avais tout de même accepté, d’une certaine manière. Je devais tout simplement démêler tout ce fouillis dans ma tête pour que je puisse lui faire une vraie réponse.
Il venait de me donner une échappatoire, et pourtant, je savais qu’il souhaitait réellement qu’on en parle. Du moins, je m’en doutais très fortement. Et puis, de toute manière, je ne pourrais pas me sauver de cette conversation éternellement. Non, elle était importante et j’en avais conscience c’est pour cela que je devais m’ouvrir. Je n’étais pas une fille particulièrement renfermée, bien le contraire, j’avais la fâcheuse tendance de dire trop rapidement ce que je pense. Je n'avais pas non plus honte de ce qu’on avait fait. Donc ce ne devrait pas être si difficile que ça à dire… et pourtant ce l’était, sans trop que je sache pourquoi. Mais je ne pouvais pas me défiler, non. Je devais lui dire.
Je le savais. Suite à ses dires cela me semblait encore plus évident. Nous devions absolument avoir cette discussion. Il le souhait aussi. Cependant, suite à tous ses questions je me retrouvais encore plus perdue. Je ne savais tout simplement pas quoi lui répondre. Je ne bougeais plus, complètement pétrifier, mais je continuais à réfléchir. Je devais savoir quoi dire. De simples : « Je ne sais pas » ne lui suffirait pas. Bien que ce soit le cas, je devais me creuser les méninges. Je devais trouver quelques choses à lui dire. Il continuait à parler, mais je ne l’écoutais plus. Je réfléchissais trop.
Quand je remarquai qu’il avait cessé de parler, j’entrepris de le faire à mon tour. Il avait détourné son regard, comme s’il se s’était vulnérable. Pourtant, je voulais qu’il me regarde. Je n’aimais pas qu’il se sente vulnérable face à moi. Je déposai ton ma main sur son visage, le forçant à se retourner pour me regarder. Je dis alors ces mots qui semblaient très réfléchis, mais qui pourtant ne l’était pas. « Je n’ai pas de réponse à tes questions Blake. Mais si cela s’est produit c’est que ça devait se produire. Je n’ai pas tenté de chercher des réponses plus loin. Oui j’y ai repensé suite à cette nuit, oui j’ai l’impression que tout est flou dans ma tête, oui j’ai appréciez ce moment, non je n’ai pas d’explication plus logique. Au risque de me répéter, nous devions faire l’amour si nous l’avons fait. Mais où ça va nous menez, me demanderas-tu ? Je n’en ai absolument aucune idée. Pour le moment, je n’ai pas envie d’en savoir plus pour ma part. Mais tu ne partages pas le même avis que moi. Toi tu te poses des questions. Alors toi qu’est-ce que tu me dirais si je te posais toutes ses questions ? » j’étais curieuse de savoir pourquoi il voulait t’en savoir ce que je pensais de cette nuit. Oui, je comprends qu’il veule mon point de vue, mais je m’intéresse tout autant au sien. Pourquoi mes réponses sont t’elles si importantes ? Pourquoi les siennes sont t’elles tout aussi importante pour moi ? Le sont-elles vraiment ou ?
Dim 7 Juil - 1:23
