• 22 ans
• Aura' ou Morgan pour les intimes
• Alpha
• Chef du Bungalow d'Arès
• Dans une autre vie j'étais Roger rabbit
• Simple pensionnaire
• A l'écoute , gentille, polie , serviable , généreuse & audacieuse mais je suis aussi entêtée , rancunière , très susceptible , revancharde , arrogante et autoritaire ✗ j'ai posté : 358 ✗ drachmes : 139 ✗ j'occupe le poste de : Pensionnaire ✗ enfant de : Arès ✗ âge divin : 22 ans ✗ je suis : célibataire ✗ je suis disponible : Mathis / Cam' / Rowan ✗ on me connait sous : Snake ✗ je ressemble à : Alexis Le Trash ✗ ceci appartient à : MRM & Snake ✗ moi, schizophrène ? : avec Anri J. Tudor on se fait des discussions le soir, seuls , dans notre lit !
Sujet: Tu vois , je t'avais remarqué ! [Rowan] Mar 27 Aoû - 23:23
une pierre , un regard , un combat !
Le chant des oiseaux qui piaillaient dans les branchages des épicéas communs qui déployaient leurs silhouettes gigantesque sur le camp me réveilla de bonne heure. Il me fut difficile d’ouvrir les yeux et je luttais durant quelques minutes contre l’appel de mes oreillers et de mes draps. Tournant et retournant, je finis néanmoins par émerger de ma torpeur matinale. Aujourd’hui était un jour spécial que beaucoup attendaient durant le reste du mois. Aujourd’hui nous avions, du moins les chanceux, l’autorisation de nous rendre au pied de l’olympe à New-York. Personnellement, je laissais habituellement ma place à d’autres élèves plus friands de sortie que moi mais pas cette fois-ci. J’avais besoin de sortir hors du camp, de changer d’air en quelque sorte. Alors, doucement je m’assis sur le rebord du lit et jetais un regard au temps qui semblait plus clément qu’au début de l’été, il en fait presque froid même. Je passais une main sur mes paupières encore collées puis me levait doucement. Je remis de l’ordre dans mon lit puis je fouillais dans la petite armoire de chêne sombre qui était la mienne et en sortis une robe légère noire en coton plutôt très courte et un long gilet de laine fine de la même couleur que je laissais sur mon lit. J’attrapais des sous-vêtements, mon peignoir de bain, mes affaires de toilettes dans un petit panier plat en osier et partis en direction des douches. Il ne semblait pas y avoir foule ce qui me rassura sur la longueur de ma douche. J’entrais dans le bâtiment sanitaire et pris d’assaut une des cabines. Je me dévêtis rapidement en prenant soin de mettre mon pyjama et le reste dans le panier puis je m’approchais du jet d’eau. J’ouvris l’eau et me laissais caresser par sa froideur pendant un temps. Cela me vivifiait, me faisait un bien fou et finit de me réveiller complètement. Après m’être frictionnée avec les différents soins du corps que j’utilisais pour me purifier puis rincée, j’enfilais mon peignoir de bain, récupérais mes affaires puis m’approchais des lavabos surmonté des miroirs et entrepris de démêler mes longs cheveux couleur bonbon. Je pris mon temps puis petit à petit, au fur et à mesure, les autres élèves arrivèrent et je pris la direction de mon dortoir qui s’était vidé de tous ses endormis. Je traversais la grande chambre jusqu’à mon coin à moi où j’enfilais mes vêtements les uns après les autres. Tranquillement, je rangeais le reste de mes affaires puis me maquillais un peu devant mon petit miroir personnel qui était accroché à l’intérieur d’une des portes de mon armoire. Un trait de liner noir et du mascara étaient les seules excentricités de beauté que je m’autorisais aujourd’hui. Doucement, j’enfilais une paire de chaussette haute noire qui montaient jusqu’aux genoux puis mes doc Martens. J’enfilais ensuite ma besace en cuir marron contenant tous mes effets personnels qui me seraient utiles aujourd’hui et partait en direction du réfectoire afin de prendre une collation avant de partir pour la grosse pomme. J’avais conscience qu’aujourd’hui je faisais un peu gothique mais je trouvais que cela faisait passe partout, les seules touches de couleurs provenant de mes cheveux roses et de ma besace camelle. Je m’assis à la table réservée aux enfants d’Arès et mangeais le bol de muesli au fruit rouge que je m’étais servi et bus le grand verre de jus d’orange fraichement pressé qui l’accompagnait. Rapidement, j’engloutis mon petit déjeuner puis pris la direction de la sortie. Je saluais Chiron qui vérifiait si nous étions prévus pour cette sortie. Le trajet fut plutôt rapide et plus vite que je ne le crus je fus rendu en plein milieu de New York. Je me sentais un peu perdue au milieu de tout se béton, de tous cet asphalte et de ces gratte-ciels gigantesque. Même si c’était la ville de mon enfance, je n’y avais que peu de souvenir qui ne me faisait pas souffrir aujourd’hui. Je marchais tranquillement en direction d’une rue où je savais qu’il y avait ma boutique préférée et lorsque j’y fus rendue, j’entrais et me baladais dans les différents rayons. Je ne vis pas le temps passé et lorsque je fus enfin satisfaite des quelques achats que j’avais effectué, je décidais de revenir non loin du lieu où nous devions nous rassembler lorsque le temps serait venu de rentrer. Je marchais d’un bon pas et je vis devant moi le jeune homme qu’évidemment je percutais avec force. Mes achats s’éparpillèrent sur le sol et je me jetais au sol pour les ramasser tout en me confondant en excuses auprès du garçon.
-Je suis vraiment désolée, j’vous ais pas vu !
Je fourrais les vêtements dans la première poche que je trouvais et pis de même avec le reste. Je me relevais avec rapidité et fis face au malheureux que j’avais percuté. Je reconnus tout de suite ce visage qui s’offrait à mon regard. Il avait des cheveux noirs de jais , de grands yeux clair, un nez fin et des traits de visage qui semblaient si doux qu’en d’autre circonstances jamais je n’aurais dit qu’il était un combattant qui se débrouillait fort bien sur le terrain d’entrainement du camp. Je lui offris le sourire le plus splendide que j’avais en ma procession et plantais mon regard d’acier dans le sien.
-Rowan … c’est ça ? Je crois t’avoir déjà vu sur le « ring » ! Je dois dire que tu te débrouille plutôt bien d’ailleurs. Hum… Je ne t’ai pas fait mal j’espère… Ma voix était pleine de sollicitude. Je m’inquiétais réellement du fait de si je lui avais fait mal ou non. D’ailleurs, comme tous les gens du camp, il devait certainement me prendre pour une fille sans cœur uniquement douée pour le combat, alors cela devait le choquer que je me montre aussi douce et gentille après ce léger accrochage. Je le regardais toujours, lui souriais toujours, attendant patiemment une réponse qui ne vint pas tout de suite. Je regardais mes paquets quelques instants puis une idée me vint.
-Écoute, je rentrais au point de ralliement mais c’est visiblement pas le moment alors peut être que je pourrais me faire pardonner ma maladresse en t’offrant un café ou n’importe qu’elle boisson de ton choix au Starbuck du coin de la rue…
Je lui offris un nouveau sourire magnifique et attendis patiemment sa réponse.
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Mar 27 Aoû - 23:23