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It's always darkest before the dawn ♦ Néo & Olivia

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MessageSujet: It's always darkest before the dawn ♦ Néo & Olivia It's always darkest before the dawn ♦ Néo & Olivia Icon_minitime1Ven 26 Juil - 22:03



It's always darkest before the dawn

Mon intégration au camp s'était plutôt bien fait en fin de compte, après mon entrée maladroite et désastreuse, je m'attendais à être le mouton noir de la Colonie, mais pas du tout ! Au final, les gens ont juste été plus ouverts et "protecteurs" avec moi, pour éviter que je fasse d'autre gaffes stupides bien évidemment. Il ne faudrait pas que je tue quelqu'un ou que je me blesse moi-même par accident. Je m'étais fait une tonne d'amis et, il faut bien quelques personnes qui ne sont pas fan de moi, mais ça, c'est juste le cours normal de la vie. Sur ce point, ce n'était pas différent de mon ancienne vie à Los Angeles. Excepté le fait que maintenant, j'avais le "droit" de me trimbaler avec une hache un peu partout où j'allais, que j'étais la fille d'Arès et que j'avais beaucoup de frères et de sœurs.

Bien calée dans mon lit en position fœtale, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Ma situation actuelle avec ce petit con de Niklas me troublait beaucoup trop pour que je puisse faire quoi que ce soit normalement. Bon, d'accord, c'est peut-être un petit con, mais il est parfait aussi, c'est ça le problème. Même dormir, je n'y arrivais pas. Pourtant, d'habitude, je pose la tête sur mon oreiller, je ferme les yeux et je m'endors. Ensuite, selon tout le monde, je parles dans mon sommeil et dis des chose pas très cohérentes mais ça, ça reste à prouver ! Je n'avais pas dîné non plus, sous prétexte que j'avais mal au ventre. Et, une fois dans mon lit, à l'abri des regards, je me suis mise à pleurer en silence. Je ne savais pas trop ce qui me prenait. Aucun garçon, ni aucune fille, ne m'avait fait cette effet auparavant. D'habitude, c'est moi qui prenait une attitude étrange et qui faisait pleurer les autres. Je n'avais pas l'habitude d'être dans cet état de crainte et de confusion. Le truc, c'est que Niklas, il joue avec moi. Et pas de la bonne façon. Il me manipule, il est méchant, il se moque de moi. Il sait que je l'aime, ça c'est clair et lui, le petit con, il en profite. Je l'ai vu draguer d'autres filles. Et ça, ça m'a fait mal. Je ne pouvais pas en parler à personne parce que la situation était complexe mais, en même temps, j'avais horriblement envie d'aller pleurer sur l'épaule de quelqu'un. Le problème ici, c'est que nous étions une bande d'ados dans un camp "de vacances" si on veut. Et, aller confier mes secrets à quelqu'un reviendrait à le dire à tout le camp, ce que je préfère éviter.

Par contre, je savais qu'il y avait une personne qui serait prête à m'écouter ; Néo. Même si ça n'en avait pas l'air, nous étions très proches, plus que la normale probablement. Le seul problème avec aller voir Néo, c'est qu'il ne fait pas partie de mon bungalow, qu'il est un garçon et que le couvre-feu a été donné il y a environ une demi-heure. Donc, en allant le voir, j'enfreindrais trois règles. Mais, à force, j'avais fini par arrêter de compter le nombre de règles que j'avais brisées depuis mon arrivée ici. Il faut dire que, même si je me plaisais au Camp, je n'hésitais pas à en faire à ma tête. Chose qui, s'il me regardait, devait vraiment faire rire Arès. Ou pas, peut-être qu'il me trouvait trop...différente ? Huhm, non, probablement pas ! Je suis fantastique comme fille.

En essayant de faire le moins de bruit possible, je sortis tranquillement de mon lit et, à l'aide d'un oreiller et plusieurs de mes vêtements sales traînant dans le plancher, je réussis à faire une sorte de poupée assez ressemblante, en fait, si on ne regardait pas vraiment disons, avec une main devant les yeux, dans le noir, cette poupée était clairement moi. Donc, je n'avais presque aucune chance de me faire prendre à sortir en douce de mon bungalow. Et si je me faisais prendre, je prévoyais dire que j'avais des "problèmes féminins" et que c'était très urgent. Donc, on ne poserait probablement aucunes questions puisque, tout le monde sait que ce genre de choses rend la plupart des gens assez inconfortables.

Une fois à l'extérieur du bungalow, les choses furent plus facile puisque je n'eus qu'à me coucher par terre et, à la manière d'un soldat Américain durant la Deuxième Guerre Mondiale, ramper jusqu'à la cabane appartenant aux enfants de Némésis, la mère de Néo. Une chose à laquelle je n'avais pas pensé était que Néo était chef de son propre bungalow, alors, si jamais quelqu'un viendrait à savoir que j'étais avec lui, dans sa maison, on lui enlèverait probablement ce titre. Mais bon, je crois qu'il va comprendre la situation et, de toute de façon, je n'ai pas l'intention de rester longtemps, juste assez pour arrêter d'être triste. À force de ramper, j'en avais mal aux avants-bras et, me trouvant stupide, je décidai de me mettre debout et de marcher discrètement puisque je n'avais pas encore dépassé les limites de mon propre bungalow. Et en plus, une fille qui rampe comme une idiote attire plus l'attention qu'une fille qui marche normalement. Enfin, je crois.

Le bungalow de Némésis se trouvait à 4 bungalows du mien, donc, ce n'était pas très long pour s'y rendre. Une fois arrivée devant, j'hésitai. Et si ce que j'étais en train de faire était totalement pas la bonne chose à faire ? Qu'est-ce qui se passerait ? Étais-je vraiment prête à assumer les conséquences de ma désobéissance ? Je n'en étais pas certaine mais, la larme séchée sur ma joue m'indiqua qu'il n'y avait que Noé pour m'apaiser. Entrer dans son bungalow fut simple, mais, ne sachant pas de quel côté aller, je pris à gauche et, en apercevant Isaïa, Kyra et Eleanora endormies à point fermées, je me rendis compte que j'étais dans le dortoir des filles et non dans celui des garçons. Donc, perspicace que je suis, j'en vins à la déduction que, pour atteindre le dortoir de Néo, je devais prendre à droite.

Une fois du côté des garçons, je remarquai Néo et les autres lits, tous vides. J'avais oublié qu'il était le seul enfant mâle de Némésis au camp. C'est le genre de chose que j'aurai toujours un peu de misère à retenir. Je m'approchai tranquillement de son lit et, sans vraiment réfléchir, alla me coucher derrière lui, en cuillère. «Néo...? Néo, tu peux te réveiller...s'il-te-plaît ?» Il se retourna pour me faire face, mais n'était toujours pas éveillé. Profitant de sa position, j'allai déposer ma tête sur son torse. «Néo...» C'est à cet instant précis que ma voix se cassa et que les larmes commencèrent à couler dans un flot abondant. Je serrais les poings et commença a frapper sur son torse pour le réveiller et, en même temps, expulser toute ma rage et ma colère.

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Néo Z. Keegan
Néo Z. Keegan

It's always darkest before the dawn ♦ Néo & Olivia 622813001374672206_RWW
✗ j'ai posté : 241 ✗ drachmes : 151 ✗ j'occupe le poste de : Chef du Bungalow de Némésis ✗ enfant de : Némésis. ✗ je suis : célibataire. ✗ je suis disponible : 3/4
✗ on me connait sous : Insania ✗ je ressemble à : Robbie Wadge ✗ ceci appartient à : Sterling & Tumblr


MessageSujet: Re: It's always darkest before the dawn ♦ Néo & Olivia It's always darkest before the dawn ♦ Néo & Olivia Icon_minitime1Lun 29 Juil - 12:47

If I die young bury me in satin, lay me down on a bed of roses, sink me in the river at dawn, send me away with the words of a love song.
Make me stronger.
Les journées au camp, bien qu’elles soient répétitives, étaient longues et éprouvantes. On aurait pu croire qu’on s’habituait à toute l’anormalité qui y régnait, qu’on était rapidement rompu au maniement des armes et qu’on ne cillait plus en usant de nos pouvoirs – parfois spectaculaire. C’est ce que je m’étais dit en arrivant. À présent, je me rendais compte que c’était juste une façon de me rassurer face à tous ces changements, pour me consoler face à tout ce que j’avais perdu. Heureusement, personne n’était jamais seul au camp. On ne pouvait décemment pas décider de s’isoler de cette immense communauté ; personne ne vous laisserait faire de toute façon. Qu’on le veuille ou non, il y avait toujours un chef de bungalow, un centaure, un professeur ou bien même un étudiant qui n’avait pas froid aux yeux pour vous coller jusqu’à ce que vous baissiez vos défenses. Les gens ici n’avaient peur que d’une chose : la solitude. Parce qu’ils l’avaient trop bien connue et refusaient que quiconque subisse le même sort qu’eux.
Mais parfois, tout ce melting-pot de relations, de sentiments et d’ambiguïtés étaient encore plus épuisant que les combats. C’était un épuisement mental, pareil à un mal de crâne lancinant. Il y avait toujours une préoccupation qui pesait dans un coin de ma tête et qui faisait trembler mes doigts pendant une séance de tir à l’arc, par exemple. Et ces derniers temps, je semblais en avoir plus que d’habitude. Ces inquiétudes persistantes me suivaient tout au long de la journée, bien que je m’efforce de ne pas m’y attarder. Il y avait cette histoire de faux-petit ami, que j’avais accepté sur le coup – tous les moyens sont bon pour sortir de la monotonie du quotidien – avant de comprendre que c’était moi qu’on allait frapper par la suite, ce qui honnêtement, ne m’enchantait pas des masses. Puis il y avait toujours et encore ce même problème que je ne prendrai même plus de citer, tant il me semble pathétique et rébarbatif.
Ces pensées persistantes finirent par m’achever ; quand la fin de la journée arriva, l’expression « être sur les rotules » avait pris tout son sens. Je me dirigeais, pareil à un petit vieux rongé par l’arthrose, vers mon bungalow, me contentant de dénicher en chemin un morceau de pain – un peu trop sec – et une cannette d’Ice Tea. Je mâchonnais mécaniquement le premier tout en savourant la fraîcheur de la deuxième au creux de ma paume. C’était un de ces moments de la journée où je pouvais enfin me relâcher totalement. La nuit tombait, amenant son lot de fraicheur et de doux chuchotements s’échappant des bungalows sans qu’on puisse en discerner la provenance à cause de l’obscurité naissante. J’inspirai à fond, savourant ces dernières minutes de chaleur avant d’entrer dans la froide pénombre du côté masculin du Bungalow de ma mère. J’avais beau savoir que mes demi-sœurs se trouvaient derrière la paroi, chaque fois que j’entrais ici, un profond sentiment d’isolement s’abattait sur moi. Il fallait dire que depuis la mort de mon père, j’attrapais de l’urticaire rien qu’à l’idée de me retrouver seul, confronter à moi-même et mes sombres songes.
Ma dextre heurta l’interrupteur, actionnant la lumière qui révéla un long dortoir aux murs clairs et impersonnels. Il y avait une dizaine de lit, mais seul un était occupé – impossible de ne pas le remarquer étant donné que je prenais rarement la peine de ranger la petite table de nuit. Avec un soupir, j’allais poser la canette et me dirigeais vers la salle de bain, dans laquelle je pris une douche, sous laquelle je restais jusqu’à ce que le bout de mes doigts se plisse d’humidité. Cela eut le don de me vider la tête.
Enfin, je revêtais un short et un débardeur avant de me glisser sous la couette duveteuse. Et ni une, ni deux, je sombrais dans un de ces sommeils sans rêve, lourd, duquel on ne ressortait normalement qu’au matin.

Du moins, cela aurait été le cas si ma blondinette préférée n’avait pas décidé de faire une escapade nocturne. Loin, très loin, engoncé dans la profondeur de mon sommeil paradoxal, je sentis un corps chaud se presser agréablement contre mon dos. Un léger grognement m’échappa tandis qu’une voix résonnait au creux de mon oreille ; si j’étais sûr de la connaître, je n’étais cependant pas capable de comprendre ses mots, qu'elle prononçait pourtant avec tant de détresse. Mon corps – qui avait semblait-il toujours une longueur d’avance sur mon cerveau – réagit de lui-même et se tourna vers la provenance de la voix. Je me sentais émerger de ma pseudo-inconscience, lentement, mais sûrement. Une tête était venue se loger dans le creux des clavicules, m’apportant une chaleur réconfortante – bien que je sentais au plus profond de moi que ce n’était pas moi qui avait besoin d’être rassurer, à ce moment précis.



    « Néo... »


Cette cassure dans la voix finit de me réveiller. Je soulevais lentement mes paupières lourdes et contemplait, d’abord avec stupéfaction la forme blottie contre moi. Je n’eus aucun mal à mettre un nom sur cette chevelure blonde et sauvages, sur ces tâches de rousseurs que je parvenais à discerner malgré l’obscurité des lieux. Olivia. La seule chose qui ne collait pas, c’était cette voix. Je lui associais d’habitude une voix pleine de joie et de bonne humeur, parfois un peu railleuse, mais certainement pas pleine de mélancolie, brisé par l’intense tristesse d’un fait qui m’était encore inconnu.
Ma stupéfaction laissa rapidement place à l’inquiétude ; je sentais ses larmes transpercer le tissu fin de mon-t-shirt, son corps se contracter sous la poussée des sanglots... et ses poings se crisper venir fracasser mon torse. Je ne réagissais cependant pas, dans un premier temps, la laissais frapper jusqu’à ce qu’une partie de sa rage se soit écouler et qu’une partie de son esprit se soit calmer, ou épuiser faute de mieux.
Lorsque la douleur commença à se propager sur mes pectoraux, je saisissais ses petits poings tremblant et ramenait ses mains contre ma poitrine, les englobant dans une des miennes, tandis que mon bras libre l’enlaçait et frottait son dos d'un geste machinal.
Patient, j’attendais que sa respiration se clame. Cet instant de silence devait être aussi reposant pour elle que pour moi, seulement perturbé par nos respirations alors qu’un cocon semblait nous englober.
Finalement, je me décalais pour caler sa tête sous mon menton et souffler :



    « Tu veux en parler ? »


Ce n’était pas vraiment une question. Je savais qu’elle venait à moi pour me confier ce qu’elle n’osait pas dire à quelqu’un d’autre. Et la réciproque était vrai.  


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