« Pseudo : .psychotic alchemist sur Bazzart, Tao ou Parapluiie. ailleurs (a) . Âge : 16 yo . Où as-tu connu le forum ? réponse . Commentaires sur le forum : Sérieusement, waah ! Fréquence de connexion : Très régulière, la fréquence, je suis en vacances (notez la rime). »

Parce qu'il a sept ans.
« Maman, pourquoi Jason c'est pas mon papa ? » Calypso posa un regard bleu perplexe sur sa mère qui venait de le border. Incapable de répondre, la jeune femme se contenta d'ébouriffer les cheveux de son fils avant de refermer la porte. Jason était son époux depuis maintenant six ans et il élevait Caly' comme son propre fils. Depuis, une petite sœur était venue compléter la famille, offrant un cadre parfaitement banal au petit. Mais cet enfant ne serait jamais comme elle, comme J' ou comme Aria, la petite. Son père n'était même pas mortel mais Calypso était trop petit pour comprendre, pour réaliser ce que ça entraînerait.

Parce qu'il a dix ans.
ARRÊTE CA ! Les deux enfants se séparèrent aussitôt en fixant Calypso, une expression ahurie peinte sur leurs traits. Lucas, le meilleur – et le seul – ami de C. le défendait une fois de plus des attaques de Jacob, un idiot de la primaire qui aimait s'en prendre à eux. Bref, de banales disputes d'écoliers. Lucas avait ainsi pris la défense de son meilleur ami, ils en étaient venus aux poings et Calypso ne l'avait pas supporter. Les supplications mentales s'étaient muées en cris de colère dans sa tête mais apparemment... Ça avait franchi les limites de son esprit. « Comment t'as fait ça, Caly' ? Crier dans ma tête et tout ? C'était ta voix et... » Calypso frotta ses paumes de mains pleines de gravillons (Jacob l'avait poussé avant que Lucas n'intervienne) et haussa les épaules, gêné. Ça n'était pas la première fois mais seule sa sœur était au courant. « Fais quoi ? » « Crier dans nos têtes, débile. T'es vraiment stupide, Spencer, et en plus t'es trop bizarre. » Sans rien ajouter Jacob s'éloigna au pas de course, bien décidé à mettre le plus de distance possible entre lui et son ennemi.

Parce qu'il a treize ans.
Calypso tira sur la fermeture de son sac, croisant mentalement les doigts pour qu'elle n'explose pas. Son sac de cours n'était pas fait pour recevoir quantité d'habits, d'objets et autres gadgets de voyage. Le gamin donna une nouvelle secousse et le sac se ferma enfin. Il le jeta sur ses épaules et dévala silencieusement l'escalier de la demeure familiale, zigzaguant ensuite entre les fauteuils du salon. En fait Calypso ne savait pas vraiment où il allait, il savait juste que James, un élève de son nouveau collège qui lui avait témoignait un peu de sympathie, l'avait invité à le rejoindre au square voisin. Excité à l'idée de « voyager » avec un ami Calypso s'était empressé d'accepter avant de rentrer précipitamment chez lui pour faire son sac de voyage. Bien sur il serait rentré au matin. Bien sur. Ainsi il referma silencieusement la porte d'entrée et courut sur le trottoir, sautillant de ci de-là. Le square n'était vraiment pas loin, juste à deux pâtés de maisons de chez lui. Les arbres se dessinèrent lentement devant lui et il accéléra l'allure jusqu'à reconnaître la silhouette bizarre de James. Il ralentit enfin, adoptant une démarche plus mesurée et tapota l'épaule de son ami. James sursauta, comme monté sur ressorts. « Ah, Calypso, tu m'as fait vraiment trop peur. Bon, t'es un demi-dieu. » Calypso haussa les sourcils. Un... ? « Qu'est-ce que tu me chantes, James ? » « Attends mais c'est long. Ta mère ne t'a rien dit, j'imagine ? » « Dis... ? » James leva les bras en l'air en roulant des yeux et se lança dans des explications particulièrement abracadabrantes. Et toutefois... Elles étaient crédibles.

Parce qu'il a seize ans.
« Attends, chut, tu fais trop de bruit. » Calypso se faufila derrière le bungalow des Aphrodites, lançant un regard noir à son partenaire du jour, l'un de ses quelques demi-frères, un autre gamin d'Hermès quoi. Un des mômes d'Arès lui avait volé son glaive en le traitant de lâche et maintenant Calypso devait jouer le petit voleur en herbe pour l'aider à le récupérer. Oh, quelque part, ça ne le dérangeait pas. Il aimait l'excitation de ces petites missions, le cœur qui accélère quand on s'apprête à entrer par effraction, ce genre de truc. Sauf que voilà, celui-ci était particulièrement bruyant et maladroit. Calypso se retint de siffler de colère lorsqu'une branche fut secouer dans tous les sens. A ce rythme-là ils ne seraient même pas passés derrière le bungalow des Aphrodites qu'ils écoperaient déjà de la corvée de vaisselle pour le mois à venir, voire l'année.