« Pseudo : sunny . Âge : vingt printemps . Où as-tu connu le forum ? c’est la faute de reinettte (a) . Commentaires sur le forum : j’aime beaucoup le design, le contexte.. Tout ! (a) . Fréquence de connexion : 3-5/7 . »

Une lyre qu'elle porte en collier, autour de son cou l'instrument est un petit pendentif au bout d'une chaîne en or blanc. Quand elle l'a prend elle retrouve sa taille normale et lorsqu'elle en joue, Pàlina a le pouvoir d'envoûter ceux qui l'entourent, hommes ou femmes, tous entrent en transe en l'entendant jouer et si elle chante en même temps elle peut leur donner des ordres pendant un court moment (à la manière du joueur de flûte). Elle possède aussi une dague créée dans un métal précieux, la lame est aussi transparente que l'eau et tranchante que l'acier, elle ne s'abîme jamais et ne vieillit pas. Le pommeau est en argent et cet arme elle l'a récupéré sur le corps d'un demi-dieu qu'elle a tué il y a une centaine d'années.

PREMIERE SEMAINE.


Mardi, le soleil se lève.
Tu es donc un carnet de voyage, un journal de bord, curieux cette façon qu'ont les humains d'appeler un simple cahier. Puis il parait que je dois te parler comme si tu étais quelqu'un de vivant, une personne avec un cœur, un foie.. Je vais tâcher de m'y employer. J'ai appris qu'aussi en théorie je devais écrire tous les jours, là je vais essayer, mais j'ai peur d'oublier. Tu ne m'en voudras pas hein ? En fait non tu n'es qu'un objet, quoi que, les humains te donnent tant d'importance à toi, journal intime, alors peut être qu'au fond, tu vies un peu..

Mercredi, le soleil est à son zénith.
Excuse moi pour hier, on a frappé à ma porte d'hôtel pour m'amener un plateau repas, j'ai mangé beaucoup de cette chose marron clair, ça fondait vite sur mes doigts et c'était délicieux. Mais j'ai oublié le nom que ça avait. Après je suis allée prendre un bain, avec de la mousse et c'était bizarre, ça glissait sur mes écailles, et je sentais très bon après, c'était du patchouli, tu sais ce que c'est toi ? Une plante je suppose, une algue de la terre. Je devrais me renseigner là dessus, afin de savoir ce que je met sur mon corps. En parlant de mon corps d'ailleurs je suis un peu.. C'est gênant de raconter ça mais tant pis, j'ai eut besoin d'uriner pour tout te dire et il a fallut que j'aille grimper sur une étrange vasque avec de l'eau au fond. C'était pas pratique de tenir debout sur ces si petits rebords, puis c'est rond et ça glisse. Et après j'ai appuyé sur un bouton et de l'eau est apparu partout sur les côtés, j'ai préféré refermé le couvercle. Les humains sont vraiment bizarres.

Vendredi, le soleil se lève.
Du coup hier j'étais très occupée, tu sais quoi j'ai enfin compris comment ça marchait les toilettes, car oui ça s'appelle comme ça, il faut s'assoir dessus et après le bouton c'est une chasse d'eau et ça nettoie. C'est pas génial ? En fait les humains sont très malins. Quoi que pas tous car celui qui m'a expliqué avait l'air un peu idiot, un peu surprit aussi.. Enfin ce n'est pas grave. J'ai rencontré une jeune fille aussi aujourd'hui, très gentille, elle m'a guidé dans les rues de la ville, car oui je suis à San Francisco et dans deux jours je m'envole pour le Mexique. Celui qui m'a vendu le billet pour partie avait un drôle de chapeau très large sur la tête et il criait en espagnol, ça ne voulait rien dire d'ailleurs, il devait penser que je ne connais pas cette langue. Dommage pour lui je parle presque toutes les langues humaines, en parcourant les océans pendant 300 ans ont en retient des chose. Qu'est ce que tu crois, que j'ai entreprit mon voyage sans rien savoir ? Je sais qu'il existe d'immense plage où l'eau est aussi bleu que mes yeux avec des gens à la peau rouge et aux yeux très gros, je sais qu'il y a des hommes recouvert de fourrure qui court sur les grandes pleines blanches des deux bouts de la terre. J'ai également vu des hommes se battre en mer sur de grands bateaux de bois guidés par des voiles plus grandes que les vagues.. Je ne suis pas stupide petit journal, je ne suis pas stupide..

Vendredi, le soleil se couche.
C'est encore moi, je me suis emportée ce matin car tard dans la nuit d'avant j'ai croisé dans un couloir un homme qui s'est moqué de moi, je n'arrivais pas à faire fonctionner la cage qui monte et qui descend. Puis il a fait pire, il a voulu m'accompagner dedans et il a rit en remarquant que j'avais peur de lui.. Il a essayé de le plaquer contre le grand miroir, heureusement les portes ce sont ouvertes et je suis parti. Mère a raison, les hommes sont dangereux.

Samedi, le soleil est à son zénith.
J'ai changé d'hôtel du coup, enfin je l'ai quitté et je dormirais dans le grand hangar où on prend l'avion, ça devrait être marrant d'observer les gens. Actuellement je suis à la terrasse d'un.. Coffee Shop, c'est écrit sur la vitrine, et j'ai pris un café, une boisson noire que je trouve excellente. Les humains ont souvent l'air pressés, ils court sans forcément regarder où ils vont, ils gardent les yeux rivés sur de petits boîtiers très fins, plus ou moins grands. C'est bien triste. Ils ne se regardent pas, je ne comprend pas comment les hommes ont pût devenir si accro à la technologie..

Samedi, le soleil se couche.
Encore un homme qui pose sur moi un regard dérangeant, ils sont nombreux à se retourner sur mon passage à priori mais je n'y fais pas attention, j'essaye de les éviter ces coups d'œil animal. Je n'aime pas ça, être objet de désir, en tant que sirène je suis puissante, dans l'eau je peux les attirer et les amener à se noyer. Ici je suis vulnérable et je m'en rend compte plus que jamais. Je n'ai pas de force, je suis si faible.. Mère si tu savais comme ils me font peur ici, c'est leur territoire, et si ça avait été stupide de venir ? Et si quelqu'un savait ? Tu imagines si un de ces hommes se pointe en me disant qu'il connait mon secret ? Que devrais-je faire..?

Dimanche, le soleil se lève.
La panique est passée. Je me suis baladée toute la nuit dans l'aéroport et c'était magique, j'ai croisé des personnages étranges mais très intéressants. Comme celui qui ramassait tous les chariots en essayant d'y trouver des pièces, puis il y avait un grand monsieur tout de noir vêtu qui lui a couru après. J'ai rencontré une petite fille qui m'a murmuré être au courant, elle sait que je suis magique parce que je suis trop belle pour être normale.. Cette enfant était magnifique par sa douceur et sa pureté, elle devait avoir sept ans je pense, qu'elle douce innocence, qu'elle surprenante sagesse.
Finalement je ne regrette pas d'être là, même si j'ai eut peur de celui en noir et d'un autre encore à qui j'ai acheté un drôle de gâteau rond avec un trou au milieu et des petites perles de couleurs sucrées - heureusement que je me suis renseignée sur les monnaies avant de venir et que j'ai gardé autant de pièces trouvées dans la mer - c'était très bon, mais assez salissant. J'ai eu les mains grasses pendant un long moment après.
Je dois partir, je dois aller dans les nuages.


DEUXIÈME SEMAINE.


Lundi, le soleil se couche.
Je suis au Mexique, dans un petit village près de l’Océan. C’est beau, il y a des tout petits restaurants qui font du poisson et c’est super bon, surtout avec les épices. J’adore les épices, ça pique un peu mais c’est délicieux vraiment. Tu en as déjà mangé toi ? Non en fait ma question est un peu idiote. Par contre j’en ai une autre, tu as déjà volé ? Non parce que c’est juste horrible comme sensation, j’ai détesté cela, la prochaine fois je voyagerais à travers l’Océan, je ne veux plus jamais prendre l’avion, jamais. Je compte rester deux jours ici et ensuite aller en Asie, je prendrais la mer, j’arriverais là-bas plus vite que dans leur grosse boite volante. Et cette nuit je vais aller nager, ça fait vingt quatre heures et je me sens mal, j’ai fait un malaise en arrivant dans l’hôtel.. L’eau me manque, j’ai besoin de nager, de respirer.
La lumière a presque disparu, je suis assise sur la plage et je vois que les dernières personnes s’en vont, ce village est petit et typique donc coup de chance il n’y a pas grand monde. Alors je t’abandonne petit journal, je m’en vais retrouver la mer.

Mardi, le soleil se lève.
Si tu savais le bien que ça fait. J'ai passé la nuit dans l'eau, je me suis baladée dans les fonds marins jusqu'à ce que les tous premiers rayons de soleil apparaissent. Je suis dans l'eau là justement, appuyée sur un rocher, j'avais caché mon sac avec mes quelques affaires dans un trou que l'océan n'allait pas atteindre. Pas besoin de chambre d'hôtel finalement, je peux garder mon petit argent pour autre chose. Aujourd'hui je vais visiter avec un la région, monter dans un camion et rouler pour voir du paysage. Puis je quitterais la route quand je serais dans une ville au bord de l'eau. Et il faut que je trouve des femmes car je ne monterais pas avec des hommes ! Hors de question ! Bon je vais commencer par aller me mettre au sec, je retrouverais rapidement mes jambes comme ça. A ce soir petit journal.

Mardi, le soleil se couche.
C'est encore moi, je viens de penser, et si quelqu'un te trouvais, te lisais ? On me pourchasserait ? Les mortels ne croient pas aux sirènes, je ne risque je rien, enfin je crois, j'espère. Je n'ai peut être pas évalué tous les dangers en t'achetant, ou simplement en quittant l'Océan. Je ne sais pas.. Je me suis donnée trois mois mais je vais peut être écourtée ce voyage, ne rester qu'un mois. J'en sais rien en fait, je trouve les humains fascinant, aujourd'hui j'ai parcouru plusieurs centaines de kilomètres avec trois personnes, deux femmes et un homme - ce dernier je l'ai évité en restant assise près d'une des deux femmes - et j'ai rencontré des personnes généreuses, avenantes, gentilles.. Je savais que les mortels étaient bons, mes soeurs m'on répétés que je serais déçue et elles se sont trompées, néanmoins j'ai conscience que c'est risqué. Là je suis assise sur le toit de la grosse voiture aux roues énormes et tu es sur mes genoux, devant moi y'a pas grand chose, du moins des grandes étendues si mais pas d'habitation et j'ignore où nous sommes, mes trois compatriotes sont charmants et ils ne semblent pas si surprit de me voir poser tant de questions.. Mais pour combien de temps ? La voix de mes ancêtres résonnent tout autour de moi, j'entends leur inquiétude, leur désir de me voir retrouver la mer. Ma décision est prise, encore deux semaines et..

Mercredi, le soleil devrait être à son zénith, mais il est caché par les nuages.
Hier soir j'ai été obligé d'écourter mon moment d'écriture car la pluie à commencé à tomber en torrent, heureusement j'ai eut le temps de me cacher dans la voiture et seule quelques gouttes sont tombées sur mes bras, aucune sur mes jambes. J'ai peur, très peur. Car il suffit que je sois un peu trop mouillée pour que ma peau se recouvre d'écailles et je ne pourrais rien y faire. Ca passerait mal. J'ai prétexté ne pas avoir beaucoup de vêtements de rechanges, puis être un peu malade aussi comme ça ma peur de l'eau ne les a pas trop choqué, heureusement qu'ils m'on crut. Nous sommes en train de rouler et je suis à l'arrière contre une vitre, en fin de journée on arrivera à une ville en bord de mer, c'est la conductrice qui me la dit, je partirais à ce moment là. Donc je t'écrirais ce soir.

Mercredi, le soleil se couche.
Me voilà de nouveau sur la berge, et je viens de penser un truc, comment je fais pour transporter mes quelques affaires sous l'eau ? Tout va être trempée c'est pas très malin, alors je me suis renseignée et je vais faire une croisière qui va m'amener en Asie, je part de je ne sais plus quel ville sur un gros bateau et paf j'arriverais sous l'île des japonaise, ceux qui ont les yeux bridés. Ainsi tu ne prendras pas l'eau. J'embarque demain matin donc je vais aller nager en attendant, à demain.

Jeudi, le soleil est levé depuis quelques heures.
Notre rendez vous quotidien est un peu plus tôt en principe, désolé, je suis en retard. Je n'ai pas vu le temps passer sous l'eau et j'ai dû courir pour avoir mon bateau, mais là je suis bien dedans, j'ai une petite chambre avec une fenêtre ronde, un lit au milieu et deux tables autours, puis une chaise et une autre table bizarre, très haute, j'en avais une comme ça dans l'hôtel de San Francisco. Je prendrais mon petit déjeuner dessus. Il y a une salle d'eau aussi, avec une baignoire en hauteur, on reste debout dedans, je n'ai pas retenue le nom.
Petit journal, je profiterais de ce voyage qui va prendre quelques jours pour te parler de ma vie sous l'océan, je ne pourrais pas te raconter mes 307 années de vies mais au moins quelques souvenirs, puis tu te demande peut être où je suis née ? Et si j'ai déjà attaqué des marins ? Je répondrais à tout cela, demain.

Vendredi, le soleil se couche.
J'ai été prise toute la journée, le bateau est très grand donc j'ai visité, puis je suis restée un long moment assise sur le pont, dans un coin à regarder l'horizon. C'est beau, c'est étrange de voir l'eau dans ce sens là, de ne pas la toucher, d'être à place de ces marins qui se noient. C'est aussi un peu angoissant, les pauvres. Donc justement il fallait que je t'en parle, que je te raconte ma vie, des souvenirs. Déjà je suis née en Italie, à l'entrée du détroit de Messine. Ma mère est Leucosie, une sirène connut dans la mythologie gréco-romaine, et elle a deux soeurs, ces trois sirènes sont les plus célèbres du monde marin, rien que ça. Enfin je pourrais te parler d'elles longtemps, mais tu vas préférer que je fasse cours j'imagine. Donc, j'ai grandi aux côtés de ma mère seulement quelques années, après je me suis retrouvée seule dans l'Océan, j'étais jeune et j'étais libre, puis sauvage aussi, j'adorais aller attirer les jeunes hommes le long des plages. Car à neuf ans j'avais déjà l'apparence d'une adolescente de seize ans, donc les plus jeunes je pouvais les piéger facilement, même les plus vieux en fait. Certains se méfiaient car ils avaient entendu des légendes, des rumeurs sur des femmes d'une grande beauté qui venaient enlever les hommes.. Mais la plupart se laissait tenter, puis il me suffisait de chanter et ils venaient dans l'eau, à partir du moment où leurs genoux étaient mouillés, ils étaient morts. J'en ai entraîné pas mal par le fond, surtout durant mes premières cinquante années d'existence. Les légendes disent que les sirènes vivent sur des plages de rochers entourées des ossements de leurs victimes, c'est pas totalement faux. Nous ne vivons pas en groupe, ni en solitaire, ça dépend des fois, certaines vivent à trois mais quoi qu'il en soit nous ne sommes jamais loin les unes des autres. Nous sommes nombreuses petit journal, plus que les hommes ne peuvent le croire, s'ils savaient.. Là sous le bateau il se peut qu'une ou deux de mes soeurs soient en train de guetter, si un pauvre curieux se penche un peu trop il risque de glisser, ou plutôt, de se faire happer. Il n'y a pas de remords à avoir, ou même de compassion, les hommes sont mauvais, dangereux et ils ont tués des centaines des miennes. Alors c'est une compensation.
C'est l'heure du dîner, je te parlerais encore demain, enfin je t'écrirais, enfin tu as compris.

Samedi, le soleil se lève.
C'était délicieux hier soir, vraiment, encore du poisson bien sûr puisque je n'aime pas trop la viande, et je me suis régalée. Et j'ai encore mangé des frites, ce sont des pommes de terre il parait mais coupées très finement en petits bâtonnets, j'adore ça, j'en mange tout le temps même au petit déjeuner des fois. Une femme m'a regardé bizarrement au restaurant du bateau quand j'ai attaqué ma troisième assiette de frites, comme si elle avait peur de me voir éclater, c'est ridicule. Ah justement j'entends du bruits dans le couloir, je me fais livrer mon repas moi rien que ça, vraiment être humain c'est facile.
Je confirme on frappe, je vais manger des frites.

Dimanche, le soleil se couche.
Encore deux jours de croisière et j'arriverais en Asie, je veux aller en Inde et visiter les monuments de cette civilisation que je trouve magnifique, les femmes sont si belles là bas. J'ai rencontré une sirène indienne une fois, son père, pauvre victime, était indien et elle a hérité de ses traits, elle est vraiment très belle mais un tantinet prétentieuse justement alors qu'elle n'est pas la seule à avoir du sang de ce continent. En parlant de sang je t'ai déjà dis que le miens était différent de celui des humains ? Il est gris clair, argenté et métallisé, presque transparent, et il a certaines propriétés, par exemple si un mortel en applique sur des blessures ça va le soigner, si c'est trop grave ça ne le soignera pas totalement mais ça peut tout de même lui sauver la vie, l'aider à tenir plus longtemps. Par contre le boire.. Ca peut le tuer, un simple humain va mourir en quelques minutes, un demi-dieu peut tenir facilement plusieurs heures mais il souffrira beaucoup. Enfin le demi-dieu lui ont peut le soigner, il suffit de le faire vomir ou de lui faire un lavage d'estomac, mais vite, très vite. Ce poison va mettre au moins trois heures avant de se répandre dans tout son corps, ça laisse donc un peu temps..
Voilà donc encore une autre information sur moi, sur ma condition de sirène. La suite tu l'auras demain, demain petit journal..


TROISIEME SEMAINE.


Lundi, le soleil est à son zénith.
Demain soir, c'est demain soir qu'on arrive en Asie j'ai hâte, ils ont choisi de nous faire arriver avec le coucher de soleil ça devrait être magnifique. Je suis assise toujours sur le pont, à une extrémité où il n'y a personne ou presque, car j'ai rencontré une vieille dame en arrivant, elle m'a fixé longuement puis à souffler quelque chose comme "créature de satan" et elle est parti, je ne sais pas trop comment le prendre mais elle avait l'air d'avoir peur de moi.. Entre elle et la fillette je me demande si je ne suis pas un peu grillée, pourtant je n'ai plus la même aura qu'une fois dans l'eau, je suis censée passer inaperçue. Peut être pas finalement. Mais tant pis, je suis heureuse ce soir je vais aller nager sous le bateau et demain je vais découvrir un nouveau pays, alors rien ne peut venir me perturber, pas aujourd'hui.

Mardi, le soleil se couche.
La baignade d'hier était vraiment agréable, j'ai crus voir de loin trois de mes soeurs, je suis restée cachée car je ne veux pas me faire remarquer ici, elles se demanderait pourquoi je suis un tel bateau. Bon j'aurai pût prétexter vouloir attraper un petit homme, ça serait passé je pense. Au fait petit journal, je ne me suis jamais reproduit encore tu sais, chez les sirènes on capture des humains soit pour s'en nourrir, soit pour avoir des enfants et la maturité sexuelle c'est aux alentours de trois cents ans, donc ça va bientôt être mon tour et c'est.. Oh je dois te laisser, on arrive, c'est la Chine petit journal et ça va être génial, puis demain je partirais pour l'Inde je veux juste avoir le temps de visiter un peu, de manger de ces rouleaux avec de la pâte croquante, j'ai hâte.

Mercredi, le soleil se couche.
Les nems c'est délicieux, les nems c'est gras mais c'est délicieux, les nems y'a des choses assez bizarre dedans mais c'est délicieux. J'adore, c'est un peu étrange car je n'ai pas reconnu grand chose à l'intérieur mais c'était bon, sur ce coup là j'ai mangé de la viande sans scrupule. Et j'ai visité des musées aussi, puis je me suis baladée dans une grande ville dont j'ai oublié le nom.. C'était très intéressant, et là je vais prendre un avion pour l'Inde. Oui j'avais dis que je ne prendrais plus jamais le chemin du ciel mais par la terre je sais que ça va être trop long et je ne pourrais pas me tenir éloignée de la mer longtemps. D'ailleurs demain quand j'arriverais je devrais aller nager car je suis fatiguée, ma peau commence à sécher et j'ai saigné du nez juste après avoir mangé.
Je suis dans l'aéroport là, assise sur un siège très inconfortable en plastique gris, c'est pas vraiment accueillant ce genre de hangar en plus je sens plusieurs regards masculins très insistants dans mon dos, je décolle dans une heure et je suis devant la porte qui s'ouvre toute seule, il faut que je les ignore. Même si les hommes me font toujours peurs je prend confiance en moi, je sais que je peux m'en débarrasser en captant leurs regards ou en chantant, une fois envoûter ils seront comme figés et je pourrais m'enfuir.. Puis j'ai ma dague - qui ne sonne pas aux portes où tout le monde enlève ses chaussures d'ailleurs - donc au pire je peux m'en servir non ?

Jeudi, le soleil est à son zénith.
L'Inde c'est très beau, j'ai marché plusieurs heures à travers des ruelles et des ruines anciennes, il y a beaucoup de singes ici, de petites bêtes aux poils dorés qui essayent de piquer la nourriture des humains. C'est amusant, je suis justement assise sur un toit de ruine et deux petites bestioles à poils me tournent autours, je leur ait donné la banane que j'avais dans mon sac, ils sont ravis. Je me suis fais des amis du coup, je n'imaginais pas sympathiser avec des singes mais finalement ça ne me gêne pas. Ils valent peut être plus que les humains, car ces derniers détruisent tout, j'ai vu des touristes - j'ai entendu ce mot plusieurs fois et je crois que ce sont des personnes d'un autre pays - jeter leurs détritus sans gênes, casser des choses, blesser même les animaux.. C'est horrible, la nature humaine est mauvaise finalement. Ils sont doués pour créer des merveilles, des structures magnifiques, pour ensuite tout détruire, c'est insensé. Ils cassent, ils pillent et ils le font sans le moindre remord, et sans logique non plus.
Petit journal, il y a autre chose dont je voudrais te parler, j'ai remarqué qu'on me suivait depuis l'avion, un jeune homme en béquille, il boitait et il m'a observé pendant un bon moment en pensant que je ne le voyait pas. Loupé, et là encore je le voit, il est eux rues plus loin et il joue aux "touristes".. C'est étrange. Je ne pense pas rêver, il me suit, il vient de me regarder justement. Je vais bouger et partir, puis voir s'il me suit, je te tiens au courant.

Jeudi, le soleil se couche.
Confirmation, je suis suivi par un homme en béquille. Il est allé dans le restaurant en face du miens et ensuite dans le même petit hôtel perdu, ce ne sont pas juste des coïncidences c'est certain. Actuellement dans ma chambre d'hôtel, je regarde un drôle d'écran avec des petites personnes dedans, c'est une télévision, je ne comprend pas trop à quoi ça sert mais bon.. Han la mer, j'ai appuyé sur le petit boitier qui va avec et là je vois des marsouins, créatures très gentilles mais susceptible quand même. Enfin là n'est pas le sujet, je parlais donc de cet étrange damoiseau qui m'espionne, je suis à présent sûr et certaine que je l'intéresse mais j'ignore pourquoi, est-il au courant de mon secret ? Ou est-il aussi pervers que les autres ? Je verrais bien demain, je le ferais courir..

Vendredi, le soleil se lève.
Quelle nuit, j'ai entendu frapper aux alentours d'une heure du matin et devine quoi, c'était lui. L'homme aux béquilles. Il est entré avec précipitation et j'ai failli sortir ma dague mais il a dû le sentir venir car il a doucement levé une main vers moi, me demandant de me calmer, comme quoi il savait ce que j'étais. J'ai eu très peur à ce moment là mais en fait, celui qui était en réalité un satyre m'a prit pour une demi-dieu. Il pense que je suis une fille d'Aphrodite avec une telle beauté, c'est un novice. Le satyre qui à mon avis n'est pas encore très doué comme traqueur et pisteur m'a proposé de m'amener au camp des sangs mêlés car il pense que je suis en danger, comme quoi je pourrais me faire attaquer par une créature dangereuse. J'ai hésité, mais finalement je pense le suivre. Il m'a laissé la fin de la nuit pour réfléchir, à priori il a la chambre d'à côté, il est mon protecteur soit disant. Je n'aime pas les hommes, enfin je ne leur fait pas confiance et avec lui ce n'est pas prête d'arriver tout de suite non plus, même s'il n'est pas humain, les satyres sont connus pour aimer les femmes, surtout les plus belles. Alors je me méfie, mais je vais le suivre. Ca frappe, je t'écrirais ce soir.

Samedi, le soleil n'est pas encore levé.
On a prit l'avion, encore, j'en ai marre de ce truc. Nous sommes arrivés assez tard aux Etats Unis et nous venons juste d'arriver au camp, c'est déjà samedi. Une journée entière de route, j'en peux plus. Enfin ma fatigue n'entre pas tant en compte, quoi que si car je ne suis pas aller nager depuis longtemps et je me sens de plus en plus faible, je me sauverais cette nuit. Le satyre m'a amené jusqu'à une grande maison avec plein de lits, et plein de gens, c'est dingue le nombres de personnes que j'ai croisé en quelques minutes, bon ça fait une heure que je suis là déjà. L'homme sur pattes de chèvre m'a donné rendez vous demain matin pour la visite, il a comprit que j'avais besoin de me reposer. Donc j'ai fais le tour de ce qu'ils appellent le bungalow et je me suis fais dévisager plusieurs fois, je suis nouvelle, je suis une enfant d'Aphrodite, officiellement.
Pour l'instant je ne sais pas combien de temps je vais rester ici mais j'ai hâte de rencontrer d'autres enfants des Dieux, je ne me suis pas plus intéressée à eux jusqu'ici, et finalement écourter mon séjour en Inde pour voir ce camp, c'est une bonne opportunité. Je te tiendrais au courant petit journal, pour l'heure tu vas rester sagement sous mon oreiller, moi, je vais aller respirer.