« Alors c'est quoi ton petit pseudo : alexe , sinon tu as quel âge : 19 ans et tu viens d’où du québec , non reviens ne pars pas encore, j'ai des questions, tu l'as connu où le forum : sur bazzart. D'accord ! D'accord ! Continuons, as-tu des choses à dire sur le forum ? Tu l'aimes ? : Oh que si !  je m'étais promis d'arrêter, vous m'avez fait replonger ! Shame on you   . Une autre question et après j'ai fini, tu vas te connecter combien de fois par semaine : cinq fois minimum . »

Peu importe où je vais, vous me verrez toujours accompagné de mon arc et de mon carquois de flèche.  Forgé en bronze céleste, mon arc est aussi discret que léger.  Précis et rapide, il manque rarement sa cible, probablement parce que mélyssandre est une tireuse hors pair.  D'apparence plutôt délicate, le nom de Mély y est gravé en grec ancien, ainsi qu'un arc-en-ciel stylisé.  Elle possède aussi un pendentif en bronze céleste qui représente des ailes.  Ce pendentif est magique, il brille lorsqu'une créature magique approche dans un rayon de 15 km    

À New-York, la vie bat son cours à toute vitesse.  Les gens vaquent à leurs occupations côte à côte, sans pourtant se soucier de ce que les autres près d'eux font.  Pas étonnant que lorsqu'une femme semblant sortir tout droit d'une autre époque se matérialisa en plein Times Square.  Sans même jeter un coup d'oeil autour d'elle, la femme se mit en marche, sa longue toge traînant derrière-elle.  On aurait dit qu'elle était invisible, son étrange look ne semblait pas impressionner personne autour.  Dans ses bras, elle tenait un bébé, une fille à en croire par la couleur de la couverture qui l'enveloppait.  Traversant la ville d'un pas rapide, elle fini par atterrir devant une maison de ville plutôt luxueuse.  Un bref coup sur la porte pour annoncer sa présence, puis elle déposa sur le porche le petit bout de chou qui se tortillait de gauche à droite en pleurant doucement.  Lorsque la porte s’entrouvrit, la femme avait disparue, laissant derrière elle une traînée de poudre arc-en-ciel, que l'homme qui venait d'ouvrir la porte n’aperçut même pas.  Intrigué, l'homme tendit les bras vers le paquet sur le porche.  Sur la couverte se trouvait quelques mots écrit d'une plume gracieuse.  Un souvenir de nos nuit d'ébats, pour toi mon tendre amour, Isis  En voyant le nom, l'homme fronça les sourcils.  Son expression s'accentua encore plus lorsqu'il se rendit compte que ce qu'il portait dans ses bras n'était nul autre qu'un bébé.  Cherchant du regard la trace de celui ou celle qui l'avait mit là, il fini par renoncer.  Dans un soupir, il rentra à son domicile, le bébé dans ses bras.  

La jeune fille était assise au bout de la table, un air dédaigneux sur le visage.  Elle observait tour à tour son assiette et son père, en silence.  La jeune fille était assise au bout de la table, un air dédaigneux sur le visage. Elle observait tour à tour son assiette et son père, en silence.   « je suis sûre que si j'avais eu une maman elle me ferais de meilleurs repas » dit la fillette en croisant les bras par dessus sa poitrine encore inexistante.  Poussant un soupir, son père se passa la main sur le visage.  Plus le temps passait, plus sa fille se révélait avoir un caractère bien trempé.  Des fois, il regrettait presque d'avoir accepter d'élever la fille d'une déesse. Certes, il vaut toujours voulu avoir un enfant, mais il n'avait jamais imaginé qu'il puisse l'élever seul.  Bien que seul étant un bien grand mot puisqu'il se sentait fréquemment observé et surveillé.  On l'avait averti que l'enfant qu'il élevait était spéciale et que lorsqu'elle serait assez grande, il lui faudrait partir vers un endroit ou elle serait protégée.  Il se devait donc d'élever cette petite fille jusqu'à ce qu'elle puisse voler de ses propres ailes.  Après quoi, il devrait accepter de la voir partir et couper tout contact avec elle.  Il redoutait ce jour ou il allait devoir lui dire au revoir. L'homme avait mis beaucoup de temps avant d'accepter la situation.  Il avait d'abord cru a une mauvaise blague, puis, peu à peu, c'était mis à croire à la magie.  Cela faisait déjà huit ans qu'il avait trouvé le bébé a la porte et il avait encore du mal à croire que ce genre d'histoire lui était arrivé à lui.

La brunette était assise bien calée dans son fauteuil, un air de défi collé sur le visage.  Muette comme une carpe, elle se contentait de regarder le psychologue de son école droit dans les yeux.  « Alors...  Tu es ici parce que tu dis dérange en classe, tu ne tiens pas en place et par-dessus tout, tu dis aller à des endroits où tu n'as jamais mis les pieds. »  Ignorant l'air désinvolte de la jeune fille, le psychologue écrit quelques gribouillis dans son calepin avant de relever les yeux sur elle.  « Tu voudrais m'en dire un peu plus sur ces voyages que tu dis faire ?  Tu as dit à la professeur que tu étais allée en égypte, que tu avais aussi visité le canada et Paris, pourtant tu n'es jamais sortie de new-york.  Tu as une imagination très fertile ! »  La jeune fille fronça un sourcil.  Sans perdre son calme, elle dit « je n'ai pas l'imagination fertile...  J'ai vraiment voyagé à ces endroits ! »  En voyant à quel point la jeune Mélyssandre avait l'air convaincue, le psychologue ajouta paranoïa et schizophrénie à son diagnostic.  Refermant son calepin de notes, il poussa en long soupir désapprobateur.  « Mélyssandre, je ne crois pas que je vais pouvoir t'aider.  Je vais devoir parler à ton papa et t'envoyer voir un de mes collègues. »  Peu intéressée, la jeune femme hocha les épaules.  Sans rien dire, elle lança son sac sur son épaule, attrapa le papier que l'homme lui tendait et sortit en claquant la porte.  Ce n'était pas la première fois qu'ujn évènement du genre arrivait.  Elle commençait à être habituée par toutes ces questions et ces regards désapprobateurs.  Lorsqu'elle passa à côté d'une poubelle, elle y laissa tomber la note du psy avant de retourner à ses cours.

La jeune fille était accoudée à la porte de la salle de bain, la tête entre ses mains.  Lorsqu'elle était arrivé de l'école, quelques heures plus tôt, son père était encore au travail.  Quand elle avait entendu la porte s'ouvrir, elle avait cru que c'était lui, mais elle avait vite déchanté.  Très vite, la vieille dame à qui elle avait ouvert la porte c'était transformé en créature repoussante comme il n'y en a que dans les films.  Avant même que la chose se jette sur elle, Mély avait prit les jambes à son cou, montant l'escalier à toute vitesse pour se réfugier dans la salle de bain.  Maintenant, elle entendait les griffes qui raclaient sur la porte, tentant à tout prix de s'introduire dans la pièce.  Prise au dépourvue, la jeune fille passa en revue toute les solutions qui s'offraient à elle.  Au final, elle fini par décider que se téléporter au loin était la meilleure.  Dans la panique, elle n'arrivait pas à se concentrer sur une destination précise.  Les images qu'elle connaissait s'embrouillaient dans sa tête, elle décida donc d'attraper une photo qui traînait sur une pile de magazine.  Sur le quoi, elle ne réalisa pas que cette photo sortait de nulle part et qu'elle représentait une réalité qui semblait sortir d'une autre époque.  La seule chose à laquelle elle pensait était de sortir de cette pièce avant que la porte vole en éclat.  Elle regarda donc l'image, l'imprima dans sa tête et lorsqu'elle ferma les yeux, elle se sentit peu à peu disparaître.  Les cris stridents de la bête laissèrent place à un calme et une quiétude rassurante.

Mélyssandre était assise sur le rebord de son lit, son carquois et son arc posé à ses côtés.  Son collier entre les mains, elle pensait qu'il lui aurait été assez pratique le jour où elle avait du se téléporter jusqu'ici pour échapper aux griffes d'une harpie.  Bien qu'elle ne le savait pas à l'époque, l'image qu'elle avait prit pour se téléporter n'était pas là par hasard.  En effet, cette image qui était une parfaite représentation du camp half blood, était censée arriver là lorsque la jeune femme allait être en danger.  Aujourd'hui, elle savait que depuis sa naissance, on avait veillé sur elle de plus ou moins loin.  Tout cela, elle l'avait appris lorsque, quelques jours après son arrivée au camp, elle avait rencontré Isis, sa vrai mère.  Bien que tout ce qu'elle lui avait dit semblait improbable, d'une certaine manière, c'était comme si elle l'avait toujours su.  Elle avait été différente toute son enfance alors apprendre qu'elle était la fille d'une déesse c'était presque soulageant.  Maintenant qu'elle vivait avec des gens comme elle, la vie était bien plus facile.  Elle se sentait à sa place, comme si elle avait finalement trouvé une raison à son existence.