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« Fringale nocturne »

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C. Tecklà Waalkyrianovsky
C. Tecklà Waalkyrianovsky

« Fringale nocturne » Tumblr_midatfpikJ1r71c34o4_250
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MessageSujet: « Fringale nocturne » « Fringale nocturne » Icon_minitime1Dim 25 Aoû - 23:24


« Fringale nocturne »

feat. Elle


(charles bukowski) ▽ C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Il n'arrivait pas à dormir. Chose qui était plutôt rare pour le jeune Tecklà. Il avait toujours eu un très bon sommeil. Mais cette fois-ci, il n'y arrivait pas. Il avait beau tourner et retourner dans le lit de camp qui lui servait de lit, il avait beau compter dans sa tête jusque des nombres imprononçables et interminable ou même faire sauter les moutons au-dessus de leurs barrières. Rien n'y faisait. Et puis le fait de dormir dans ce bungalow n'arrangeait rien. Il était dans le bungalow des enfants des Hermès, qui recevait les demi-dieux qui n'avait pas eu la « chance » d'être encore reconnu. Ce bungalow ressemblait plus à un bordel monstre, une véritable porcherie ou s'entasse des bêtes toutes aussi stupide les unes que les autres. L'odeur de cette fourre merde n'arrangeait pas les choses. Et puis les ronflements de nombreux locataires y étaient pour beaucoup. Il avait simplement envie de gerber en les voyants. Depuis qu'il était arrivé ici, il ne s'était jamais réellement senti chez lui. Il ne se sentait aucun l'un de parenté avec « ces cousins » éloignés. Il ne se sentait pas à sa place tout simplement. Et le fait d'être non-reconnu n'aidait pas non plus. Et même si quelque fois, il aimait cet endroit, cela lui passait très vite. Il était tout simplement très nostalgique du bon vieux temps. De ce temps où il partait à travers le monde avec son père, où ils tuaient les gens pour lesquels ils étaient payés le prix le plus fort, où ils étaient libres et seulement tous les deux. Son père n'était pas l'homme le plus équilibré psychologiquement, mais il avait toujours bien joué son rôle de père et il lui avait surtout enseigné l'art de rester en vie, de se battre et de mener de front une bataille, tout en regardant la mort dans les yeux et lui faire rebrousser chemin.

Il était maintenant assis sur sa couchette. Il ne voyait pas très bien dans le noir, mais à force ses yeux s'étaient habitués et il pouvait distinguer pas mal de choses. Il voyait l'un de ses camarades de chambrés dormir comme un véritable loir, la bouche ouverte, un filet de bave en sortant. Il ronflait tellement fort que l'on aurait pu se croire au pied de l'Empire State Building, tellement il faisait du bruit. Un autre dormait paisiblement sans faire le moindre, bruit, sans bouger non plus, mais avec les yeux complètement ouvert. Un troisième gigotait la tête dans tous les sens et murmurait quelques paroles complètement inaudibles. Un cauchemar très certainement. Le lot de chaque sang-mêlé à chaque fois qu'il pénétrait dans le royaume du dieu Hypnos.

Il se leva de son lit. Il ne faisait guère attention à faire du bruit. Cela lui était bien égal s'il réveillait quelqu'un ou tout le monde. Franchement, si lui ne dormais pas, pourquoi eux méritait de dormir ? Il enfila un pantalon en jeans de couleur claire, un tee-shirt d'une couleur beaucoup plus foncé - sans doute noir ou bleue marine - en col « V ». Il mit sa casquette sur sa tête, ses baskets et il sortit en trombe du bungalow. Une fois qu'il se trouvait dehors, il avait entendu quelques gémissements. « Excusez-moi les gars ... J'ai fait exprès » déclara-t-il avec un très large sourire, assez fort pour que les habitants du bungalow l'entende, mais aussi sans doute pour quelques autres demi-dieux au sommeil léger l'entendent.

Il se dirigea presque instinctivement vers le Réfectoire. Son estomac criait famine depuis maintenant presque deux heures, il espérait donc trouver quelques petits trucs traîner par-ci et par là pour qu'il se sustente un minimum. Il ne faisait pas très froid. Le ciel était complètement dégagé et l'on voyait parfaitement les étoiles, mais heureusement qu'il y avait des torches enflammées dans toute la colonie, car c'était un soir de lune noir. Il savait que ces soirs-là étaient propices à la mise en place de rituels de magie noire et espérait secrètement surprendre en enfant d'Hécate s'adonner à ce genre de cérémonie. Il n'avait jamais vu un de ses enfants lancer un sortilège ou pratiquer la magie, mais il n'était pas vraiment pressé. À vrai dire, il trouvait que la magie, malgré tout ce qu'il savait maintenant, malgré sa nouvelle vie, malgré les dieux et tout cela, il trouvait que la magie était quelque chose de trop puissant et de trop indéterminé pour qu'elle puisse être délivré aux hommes. Les dieux avaient fait une erreur en transmettant ce secret au petit peuple de la terre. Une autre erreur parmi tant d'autre en sommes.

Le foyer du réfectoire était toujours en feu. Une chaleur presque inimaginable se dégageait de cet endroit. On aurait pu se croire sur une de ces îles paradisiaques sous les tropiques, sur une plage en plein soleil. Et pourtant il faisait nuit noire. Il s'aventura dans les cuisines en faisant bien attention de ne pas se faire remarquer par une des harpies faisant office d' « agent faisant respecter le couvre-feu imposé inutilement », ou même pas le cuisinier. Il trouva du pain rassis sur l'un des plans de travail de la grande cuisine du camp et deux ou trois grappes de raisin. Ça devrait sans doute faire l'affaire. Il sortit des cuisines avec son butin. S'il n'était pas obligé que son parant divin soit une femme, il aurait très certainement été un enfant d'Hermès. Pour voler les choses en toute discrétion aux yeux de tous, il était vraiment très fort. Son père lui avait même appris quelques techniques de « pick-pocket ». C'était toujours très utile lorsqu'il fallait se fondre dans la masse et qu'on l'on avait laissé son porte-feuille dans le lieu où l'on s'est fait repérer peu de temps avant. Il partit en direction de la table d'Hermès, seule table qu'il connaissait pour le moment, s'y installa et commencer à déguster son repas nocturne. Il faillit s'arracher deux dents en mordant tel un charognard dans le pain rassis. Finalement il allait se contenter du raisin. Le pain était vraiment infect.
(c) AMIANTE

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Elle E. Sloane
Elle E. Sloane

« Fringale nocturne » 835888tumblrmrj6w2KYmT1rheqhwo1500
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MessageSujet: Re: « Fringale nocturne » « Fringale nocturne » Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 18:08


I want to see the beast inside you



Une belle nuit tranquille comme toutes les précédentes, trop tranquille même, comment pouvait-on réussir à dormir à cette heure alors qu’il y avait tant de possibilités à tester ? Les meilleurs vices s’exécutent la nuit, fondu dans l’ombre, sans personne pour vous pointer d’un index accusateur. Ce silence avait le don de l’asticoter, elle qui commençait à peine à s’éveiller se faisait à présent royalement chier. Bien sûr que sa journée lui pesait sur les épaules mais son cerveau quant à lui n’était pas prêt à la laisser tranquille. Alors, perchée sur le rebord de fenêtre de son dortoir depuis au moins une heure, elle avait observé les pseudos rebelles anti-couvre feu s’éclipser dans la nuit noire, les enviant d’avoir trouver une activité pour combattre ce salaud de Morphée. Elle avait enchaîné clopes sur clopes sans rien trouver de mieux à faire que de prendre racine. Elle aurait très bien pu mettre la chambre à sac, sauter sur ses camarades de literie, les insulter, les étouffer avec un coussin mais quatre fois en une semaine aurait été exagéré, alors les soupirs se succédaient et elle espérait au fond d’elle que le camp subisse une attaque virulente digne des plus beaux cauchemars de guerre. Elle n’était pas faite pour se rouler les pouces ou pour dormir, elle était faite pour se cuiter, avaler de l'acide et se rouler par terre jusqu‘au petit matin. Mais peut-être que là haut au royaume des parents indignes, on entendit ses prières, envoyant un messie fouteur de merde pour lui remuer le peu de cervelle enfermé dans son crâne de piaf. Un peu plus loin, au dortoir des garçons - si l’on peut vraiment appeler ça des garçons - un trouble fête semblait prendre un malin plaisir à réveiller ses compagnons d’infortune avec un sourire triomphant, car oui, le sourire est très important dans ce genre de situation, une expression bénigne mais qui a le don d’accentuer les mauvaises paroles.

La voilà son occasion de se dégourdir les jambes, quoi de mieux que d’emmerder un emmerdeur ? Ses yeux se plissèrent un instant sous le coup de pensées farfelues et décadentes dont elle seule était capable. Ni une ni deux, elle bondit pieds nus du haut de sa fenêtre, paquet à la main, pour le suivre de loin le plus discrètement qu’elle le pouvait, autant dire qu’elle n’était pas très douée pour ça, c’était comme demander à un handicapé de marcher, mais quand, comme elle, on est une parfaite autiste, on s’en bat royalement les ballons. En le voyant entrer dans le réfectoire elle formula sa déception en un énième soupir. Putain, elle qui l’imaginait déjà magouiller ou rejoindre une dulcinée en secret passa du brin d’excitation à la consternation. Elle patienta, quelques minutes tout au plus, espérant déjà le voir ressortir pour voguer vers une occupation plus exaltante mais rien ne se passa. Pourtant elle n’avait pas envie de rebrousser chemin ou d’abandonner ses intentions de le remuer un peu, qui sait, peut-être que la prochaine heure allait la stimuler et la maintenir en éveil ? Alors à son tour elle pénétra dans le réfectoire - dans lequel d’ailleurs elle n’avait presque jamais mis les pied -, elle laissa ses yeux glisser sur la salle histoire de le repérer. Monsieur était là, posté à la table d’Hermès en train d’essayer de s’engloutir du pain datant du mois dernier, pépère. Franchement elle hésitait entre lui foutre des claques ou le cogner avec le pain bien trop dur pour ses canines. Il était à la table d’Hermès, HERMES ! Pour manger, juste pour ça, même pas pour faire une connerie comme graver une insulte sur la table d’Ares ou d’Aphrodite ou badigeonner les bancs de substances visqueuses et collante. Elle avait fondé tellement d’espoirs en lui en l’observant de sa fenêtre tel une Juliette épiant son Roméo, pourquoi fallait-il que tout s’effondre en un casse croûte nocturne ? Ça ne la fit pas reculer pour autant, elle s’enfonça dans le réfectoire dans son caleçon noir volé et son débardeur extra large à l’effigie de Kermit, les tenues de pyjama, ça ne se juge pas !
Une fois dans son dos, elle n’attendit pas longtemps avant de lui poser une main sur l’épaule, vive, lourde, claquant la paume de celle-ci contre son articulation. Pas de quoi le faire sursauter s’il l’avait entendu mais l’effet y était. Puis, elle se pencha par-dessus son épaule pour le regarder manger son maigre butin, un sourire étrange collé sur les lippes. Et en général quand elle souriait, ça n’était pas bon signe.

« Alors c’est toi le gland qui fait profiter les autres de ton insomnie ? »

Oui, elle l’avait traité de gland, ça changeait du sempiternel « connard », « trou du cul » ou « salaud » coutumier. Elle n’était pas prête à laisser la vulgarité de côté, ils avaient eu beau essayer de la dresser, les habitudes étaient tenaces. Ses doigts se décollèrent de son épaules tandis qu’elle le contournait pour s’asseoir directement sur la table en tailleur et face à lui, elle le fixa de ses yeux clairs quelques longues secondes avant de venir saisir son menton au creux de sa main en l’obligeant de la sorte à redresser le visage. Et pendant que d’autres auraient cherché à détourner le regard de la cicatrice qui trônait sous son œil droit, elle, allait jusqu’à l’effleurer du bout de son pouce en laissant son sourire s’épanouir. Elle était en train de s’imaginer qu’il se l’était faite de façon complètement absurde, en se faisant taper par sa sœur à coup de poupée Barbie par exemple, juste parce qu’il avait tenté d’enterrer celle-ci dans le bac à sable. Elle ne posa aucune question à ce sujet et libéra bien vite son visage en lui donnant une petite tape sur la joue. Espérons pour lui qu’il appréciait les viols d’espace vital parce qu‘il allait être servi.

« Laisse moi deviner, t’en as strictement rien à foutre ? Tu as bien raison et je ne suis pas là pour te faire la morale, mais je dois admettre que tu me déçois, moi qui pensais qu’en te suivant il allait y avoir un peu d’action…en fait tu es aussi inutile et déplorable que les autres. »

Il ne fallait pas qu’il le prenne mal, le but de cette phrase n’était pas de le mettre en colère ou qu’il lui tape dessus mais juste de le provoquer, de le faire réagir et comme ça, au final, peut-être allait-elle avoir ce qu‘elle désirait. Elle sortit une cigarette et la coinça entre ses lèvres pour l’allumer, une fois cela fait, elle rangea le briquet dans le paquet qu’elle cala dans l’élastique de son calbut, derrière son dos, il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Inspirant une grande bouffée de fumée toxique, elle la recrachait lentement tout en tentant de lui chiper quelques grains de raisin, et pourquoi refuserait-il ? Après tout c’était bien peu de chose comparé à ce qu’elle pouvait lui prendre et puis, elle n’était pas à même de supporter un refus.

« Alors dis moi, tu veux bien être mon bouffon d’une nuit ? Ou est-ce que je vais devoir te stimuler avec quelques claques ? »

Claques qui ne lui feraient rien à coup sûr, elle le savait pertinemment, un geste de sa part et il pouvait aisément la mettre K.O. Elle-même n’avait pas l’intention de lui porter atteinte, elle souhaitait simplement lui susciter l’envie de riposter face à ses dires, quoi de mieux qu’une joute verbale pour animer une nuit sans sommeil ? Elle croqua alors un grain de raisin tout en l’analysant davantage, dans son ensemble, ce que jusque là elle n’avait pas fait. Il fallait bien l’avouer, elle lui trouvait un certain charme, sans parler du physique bien battit qui se dessinait sous le haut qu’il portait. Malheureusement, la beauté ne l’importait que peu, comme les minauderies propres aux femelles en manque et les parades amoureuses, tout ce dont elle se préoccupait étaient les limites qu’il pouvait avoir et son attrait pour le jeu. Ses coudes se posèrent sur ses cuisses pour permettre à son buste de se pencher vers lui, son visage souriant se pencha vers son épaule tandis qu’elle lui posa une dernière question idiote.

« Tu te laisserais tourmenter gentiment si je te le demandais ? »


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