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Be free || Néo & Eoline.

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Néo Z. Keegan
Néo Z. Keegan

Be free || Néo & Eoline. 622813001374672206_RWW
✗ j'ai posté : 241 ✗ drachmes : 151 ✗ j'occupe le poste de : Chef du Bungalow de Némésis ✗ enfant de : Némésis. ✗ je suis : célibataire. ✗ je suis disponible : 3/4
✗ on me connait sous : Insania ✗ je ressemble à : Robbie Wadge ✗ ceci appartient à : Sterling & Tumblr


MessageSujet: Be free || Néo & Eoline. Be free || Néo & Eoline. Icon_minitime1Mar 23 Juil - 10:09

If I die young bury me in satin, lay me down on a bed of roses, sink me in the river at dawn, send me away with the words of a love song.
we are free.
C’était l’un de ses jours où l’agitation du camp me tapait sur les nerfs, où le tintamarre des enfants d’Héphaïstos faisait bourdonner mes oreilles et où la caresse des Dryades sur ma peau nue m’hérissait. Assis sur une souche d’arbre, un peu à l’écart, je fixais d’un regard torve les allées et venues. Le camp avait été pour moi un salut, et j’affirme sans crainte que c’est mon seul et unique « chez-moi ». Mais il y avait parfois des moments comme celui-ci où je repensais à ce qui m’avait mené ici ; nous avait mené ici et ce point commun que nous portions tous comme une épée de Damoclès au-dessus de notre tête. Je repensais alors, avec une nostalgie douloureuse, à ce que ma vie aurait pu être. Et c’est alors que le besoin irrépressible d’évasion se faisait ressentir dans chacune de mes veines, pulsait en moi comme un cœur mourant, tendait mes nerfs jusqu’à leur point de rupture, si bien que j’étais dans l’impossibilité de réfléchir à autre chose. Et comme à chaque fois, je ne combattais pas ce sentiment impétueux ; je le laissais ébouillanter mes veines jusqu’à en être submergé, je me laissais noyer par ce flot de sentiments contradictoires.
Je me levais d’un bond tandis que ma peau s’était mise à délicieusement fourmiller. Un dernier frisson ébranla ma colonne vertébrale et je me métamorphosais en un grondement guttural. Je roulais des épaules, savourant la nouvelle forme de mes muscles, la puissance que je sentais dans chacun de mes membres et le savoureux sentiment d’oubli et d’abnégation qui accompagnait cet état. Quand je devenais cette panthère aux yeux bleus et étrangement humains, j’avais le droit de ne, tout simplement, plus être Néo, le sang-mêlé, mais bien une bête sauvage qui n’était plus soumise aux devoirs qui incombent à tous. Même si ce n'était que pour un instant fugitif.
Déjà plus léger, je me détournais du camp et me dirigeais au petit trot vers la forêt, et plus précisément vers mon arbre. Oui, c’était mon arbre. Bon, d’accord, cela faisait un moment que j’avais trouvé une étrange colocataire, qui avait pris l’habitude de s’y rendre chaque fois qu’il avait un coup de blues. Mais j’acceptais sa présence – pourtant, j’aurai largement de quoi lui en vouloir – simplement parce qu’elle avait un effet apaisant sur moi, tout comme ma forme animale devait elle-même la rassurer. Bon, après, tout le monde ne se sentait pas à l’aise avec un fauve, mais la demoiselle semblait me voir comme une énorme peluche pleine de poils, sans jamais faire mine de remarquer les crocs et les griffes qui saillaient çà et là.
Dans ma pseudo-fuite, j’évitais soigneusement un groupe de centaure. Ce n’est pas comme s’il était quinze heures et que je séchais un peu – beaucoup – les cours d’escrimes... Après six ans passés dans le camp, le nombre de personne qui me connaissait sous mes autres formes allait crescendo.
J’arrivais finalement à mon arbre. Et ne n’était pas n’importe quel arbre. Parmi ces arbres millénaires, il était plus grand et la largeur de son tronc devait être plus importante que le salon de mon ancienne maison. Mais si je l’aimais plus particulièrement, c’était pour son tronc noueux et facile à escalader, ainsi que pour ses larges branches basses. C’est donc tout naturellement que je me reposais sur mes pattes arrière, plantant mes griffes le plus haut possible dans l’écorce, et tirais d’un coup sec, savourant la facilité avec laquelle je me hissais sur la première branche – ma branche. Je m’y allongeais, me laissant bercer par le chuchotement du cours d’eau qui se trouvait à ma droite.
J’étais sombré dans un lourd sommeil, sans rêve, celui auquel j’aspirai depuis que mes sombres pensées étaient revenues me hanter.
Cependant, un craquement infime, mais détonant pour mes oreilles félines vint briser ma quiétude. Je soulevais à contrecœur une de mes paupières lourdes, puis la deuxième en constatant qui arrivait. Ma fameuse colocataire, à la chevelure blonde et folle.


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